La liquidité bancaire a enregistré en 2022 une nette évolution. Elle a atteint 1.800 mds DA vers la fin de septembre 2022 .
Comme c’est le cas cette année, le financement du déficit du Trésor, le ministre a expliqué qu’il sera financé à travers le recours se fera par le biais du Fonds de régulation des recettes (FRR). Ce fonds créé en 2000 et qui est passé par plusieurs phases notamment l’assèchement en février 2017 sera donc de nouveau utilisé comme moyen de financement du déficit du trésor. Ayant cumulé des montants de l’ordre de 305 milliards de dinars (mds DA) entre 2018 et 2019, ce fonds atteindrait 2300 mds Da d’ici la fin de l’année en cours. C’est ce qu’a indiqué le ministre des Finances Brahim Djamel Kassali en réponse aux questions sur le projet de loi de finances 2023. Le déficit sera par ailleurs pris en charge grâce à la bourse et aux prévisionnels de la fiscalité pétrolière en 2023 et de la bourse.
Les recettes de cette fiscalité représenteraient seulement 41% du total des recettes budgétaires de l’État prévues pour l’exercice 2023.
Le budget de l’État au titre de l’exercice 2023 connaîtra en effet selon la même source une amélioration en termes de rentabilité de la fiscalité ordinaire pour 59% du total des recettes budgétaires,
La liquidité bancaire a également connu en 2022 une nette évolution. Elle a atteint 1.800 mds DA vers la fin de septembre 2022 .Cette liquidité contribuerait au financement des projets économiques et du déficit du Trésor à travers la souscription à la bourse. Concernant la réforme budgétaire, un programme de formation graduellee dédiée initialement à des secteurs pilotes, a déjà été lancé avant d’être généralisé à tous les secteurs pour s’achever par la mie en service du régime intégré de gestion budgétaire et de comptabilité.
« La loi de finances pour l’exercice 2023 consacre la nouvelle conception visant la transition vers un nouveau mode de gouvernance de la finance publique qui a établi les nouvelles règles de gestion par objectif sur la base des résultats et de la performance en vue d’aller vers une économie diversifiée génératrice de richesse et créatrice d’emplois dans l’objectif d’améliorer le niveau de vie des citoyens », a souligné le ministre dans ce cadre
Sur un autre plan, au sujet des projets gelés, le processus se poursuit de manière graduelle. Il concerne essentiellement les chantiers de priorité sectorielle ou régionale. En 2022, l’opération a touché un programme estimé à plus de 130 milliards de DA destiné à 301 projets d’investissements “porteurs de valeur ajoutée garantie sur les niveaux local et national”.
Jusque-là, 95% des autorisations des programmes faisant l’objet de gel reviennent essentiellement aux secteurs des Travaux publics, des Transports, de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur, de la Santé, des ressources hydriques, de l’Intérieur et des Collectivités locales.
S’agissant de la finance islamique malgré la création récente de la commercialisation des produits de la finance islamique, les banques publiques ont réussi à enregistrer des résultats « satisfaisants »jusqu’à fin août 2022. Et ce à travers l’ouverture de 294 guichets, 21.766 comptes, des dépôts de l’ordre de 49 mds DA de dépôts, et un financement de 5 mds DA
L’utilisation des moyens de paiement en Algérie a également connu « une évolution remarquable » ces deux dernières années, selon M. Kassali. Au total, 277 sites commerciaux sur internet proposent le service de paiement électronique.
Zakya A.