Il ne s’agit nullement d’individus pervers qui sont dernières ce réseau mais plutôt d’une attaque bien réfléchie et pensée contre l’Algérie, son école et ses enfants, menée et exécutée sur les territoires du royaume.
Amine Ghouta
Ignoble, basse, vile est l’attaque que vient de subir l’Algérie de la part de son voisin de l’ouest. Ce dernier a créé un réseau international de pédophiles visant à s’attaquer aux jeunes écoliers. L’affaire a été découverte par la Cellule de veille du ministère de la justice qui a remarqué des pages suspectes dans les réseaux sociaux qui se faisaient appeler « les amoureux des écolières de primaires ». Le Pôle National de lutte contre la Cybercriminalité alerté, n’a pas tardé à démanteler le réseau d’une vingtaine de criminels qui ciblait les enfants. Ces derniers faisaient la promotion de publications immorales ciblant les enfants scolarisés en cycle primaire, sur les réseaux sociaux. Seize criminels ont été arrêtés à travers 14 wilayas. Les concepteurs de ce réseau sont deux marocains qui activent depuis leur pays et se faisaient passer pour des algériens, selon les révélations des criminels arrêtés, enregistrées par les services de sécurités et diffusés sur la page officielle facebook de la Police. Le reportage, diffusé aussi par la Télévision publique, évoque les détails de cette opération systématique qui remonte au mois de novembre dernier lorsque les éléments du Service central de lutte contre la cybercriminalité de la DGSN ont détecté une activité criminelle grave. Cette activité vise à attenter à l’intégrité physique et psychologique des enfants à travers la création, de groupes sur Facebook ciblant les enfants du cycle primaire, un grave précédant. Les enquêtes lancées ont permis l’indentification de 20 suspects âgés de 18 à 29 ans activant au sein d’un réseau international dont 11 administrateurs, 7 membres et 2 individus du Royaume du Maroc. Chargés de la gestion de ces groupes et la diffusion de contenus à caractère licencieux, ces deux individus tiraient les ficelles de ce plan odieux. Le bureau de l’Organisation internationale de police criminelle (Interpol) en Algérie a intensifié ses signalements sur ces faits graves alors que celui au Maroc n’a pas réagi, selon le reportage. La DGSN a lancé un appel aux parents dont les enfants ont été victimes de pratiques similaires à se rendre aux postes de police sur le territoire de la République pour déposer plainte ou faire leur déposition. Il faut dire que si Interpol Maroc n’a pas réagit à l’interpellation, voilà qui met la puce à l’oreille et laisse penser donc qu’il ne s’agit nullement d’individus pervers qui sont dernières ce réseau mais plutôt d’une attaque bien réfléchie et pensée contre l’Algérie, son école et ses enfants, menée et exécutée sur les territoires du royaume. C’est dire que le Maroc continue ses attaques contre l’Algérie et il a décidé cette fois de porter atteinte à l’avenir du pays en visant sa jeunesse et ses valeurs et en cherchant à incruster des pratiques qui sont bien étrangères à la société et à ses valeurs. Certes des pervers existent partout dans le monde et en Algérie aussi mais lorsqu’on créée un réseau pour attirer des jeunes dans ce guet-apens et les dépraver, cela ne va pas seulement augmenter le phénomène mais risque de le généraliser. Il s’agit là d’une guerre des temps modernes qui vise à déstabiliser la société en s’attaquant à ses valeurs, son élite, ses écoles et sa jeunesse. Ce n’est pas la première fois que l’Algérie subit de pareilles attaques du Makhzen. Il y a eu l’affaire Peagasus qui avait dévoilé au monde que le Maroc est un Etat-espion et traitre. Si la France a été choquée et que l’UE avait déclaré que cela était «complètement inacceptable», l’Algérie, elle, savait et depuis longtemps, que la traîtrise est devenue une vertu chez les monarques chérifiens. Elle n’a pas été surprise que d’apprendre que le Maroc espionnait plus de 6 000 téléphones de personnalités politiques, militaires et autres. Le Royaume chérifien tente, depuis très longtemps déjà, d’affaiblir l’Algérie, non seulement pour exercer des pressions sur Alger et l’amener à plus de souplesse dans le dossier de colonisation du Sahara occidental, mais aussi pour s’ériger comme première force de l’Afrique du Nord. Avec Peagasus, conçu par la firme NSO d’Herzliya, au nord de Tel-Aviv, dans la «Silicon Valley» israélienne, l’Algérie a compris que le Makhzen est devenu un simple agent sioniste. Outre ce scandale, de nombreux d’autres ont suivi sous formes de fakenews qui sont diffusés de manière continue et visant à ternir le visage de l’Algérie. L’une de ces campagnes est celle qui menée contre menée contre les services de sécurités et visant à démontrer leur implication dans le passage de migrants clandestins subsahariens par les frontières terrestres avec le Maroc et dont la destination finale serait l’Espagne. En fait, dans toutes ses attaques, le Maroc cherche à imputer la responsabilité au voisin de l’Est pour tenter de détourner le regard de sa population sur la situation explosive qui règne dans le royaume. Le régime monarchique de Rabat vacille et risque l’effondrement face à un front social en ébullition en raison des répercussions d’une crise multidimensionnelle. Consciente de ces attaques multiples du voisin belliqueux de l’Ouest, l’Algérie veille à déjouer toutes ses tentatives de déstabilisation.
A. G.