Trois ans après son élection à la présidence de la République, Abdelmadjid Tebboune a engagé l’Algérie dans des réformes institutionnelles et structurelles importantes qui consacrent la marche irréversible vers une bonne gouvernance. Aux côtés de l’ANP dont il est le chef suprême, Tebboune a consolidé les remparts contre les menaces diverses qui ciblaient l’Algérie.
L’Etat fort et juste
C’est l’APS qui publiait hier cette pertinente dépêche qui revient sur les profonds changements structurels apportés en douceur à nos institutions au bénéfice d’une moralisation plus forte de la vie publique où les droits et les devoirs sont désormais la base de la relation gouvernants-gouvernés. En effet, le premier magistrat a impulsé une dynamique qui consacre davantage l’indépendance de la justice, la transparence dans l’administration et l’implication de la société civile, notamment la frange juvénile, dans le processus d’édification d’une Algérie Nouvelle, débarrassée des travers du passé. «Le Président Tebboune s’est engagé pour la concrétisation d’un processus de réformes politiques et structurelles profondes, réaffirmant ainsi son attachement à jeter les fondements d’un Etat fort de ses institutions et adossé sur les principes de moralisation de la vie publique, la consécration de l’indépendance de la justice, tout en veillant à mettre la gestion des affaires publiques à l’abri du pouvoir de l’argent. Il s’agit, en fait, d’une réforme globale de l’Etat dans tous ses démembrements et des institutions de la République à même d’assurer l’avènement d’un Etat de droit au service du peuple, un Etat moderne promoteur de développement et garant de l’intérêt général». L’APS a aussi rappelé la création du CSJ, le Conseil supérieur de la jeunesse, véritable ciment patriotique des jeunes Algériens engagés dans la défense des valeurs du Hirak béni, qui occupe une place fondamentale dans le préambule de la nouvelle Constitution : «le Conseil supérieur de la jeunesse (CSJ) qui est un organe consultatif placé auprès du président de la République, représente le point de départ pour les jeunes en vue d’adhérer à la nouvelle dynamique que connaît l’Algérie, avait indiqué le Président Tebboune». Une structure consultative capable d’animer le débat dans la société, sur les réseaux sociaux et au niveau associatif. «Il formule des avis, des recommandations et des propositions concernant les questions relatives aux besoins de la jeunesse ainsi qu’à son épanouissement dans les domaines économique, social, culturel, sportif et autres. Il contribue également à la promotion des valeurs nationales, de la conscience patriotique, de l’esprit civique et de la solidarité sociale au sein de cette catégorie de la population.» Un rôle essentiel consolidé par l’ONSC, l’ Observatoire national de la société civile, qui s’impose comme «un cadre de dialogue, de concertation, de proposition, d’analyse et de prospective sur toutes les questions relatives à la société civile et à la promotion de son action. Placé auprès du président de la République, l’Observatoire est considéré comme un acquis important pour la société civile, dans la mesure où il vient concrétiser la vision du président de la République pour une société civile libre et responsable».
Bonne gouvernance
Par ailleurs, il faut aussi se féliciter de la détermination du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, d’en finir avec la corruption généralisée. En plus de l’indépendance des juges qui ont pu traiter des dossiers de la Issaba dans un climat de sérénité, une nouvelle autorité a été créé pour soutenir la lutte contre ce fléau comme l’a mentionné l’APS : «Une Haute autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption a été également installée en vue de consacrer les principes de transparence, d’intégrité et de bonne gouvernance ainsi que le renforcement des fondements de l’Etat de droit et de justice. Dotée de larges prérogatives, cette Instance est chargée de collecter, centraliser, exploiter et diffuser toute information et recommandation permettant d’aider les administrations publiques et toute personne physique ou morale à prévenir et à détecter les actes de corruption». D’autres organes, à l’instar de l’Inspection de la Présidence de la République ou la Médiation rattachée elle aussi à El Mouradia, participent désormais à la promotion et à la défense de l’Etat de droit. Parce la République a trop souffert de la mauvaise gouvernance et de la rapine des cols blancs qui ont exposé l’Algérie des Valeureux Chouhada à mille dangers. Abdelmadjid Tebboune aura donc réussi à mener une rupture qualitative avec les anciennes pratiques pour sauver la République, aux côtés de l’ANP, l’Armée nationale populaire, digne héritière de l’ALN, l’Armée de Libération nationale. Des changements institutionnels et structurels sont les fondements de la Nouvelle Algérie.
Nordine Mzala