Une des armées les plus puissantes au monde, selon le classement 2023 de
Global Firepower.
L’armée algérienne se classe à la 26 e place sur 145 gagnant du coup, 5 places par rapport au
classement de l’année 2022. Ce qui fait d’elle la 2 e armée la plus puissante en Afrique après l’Égypte
(14 e ) et 3 e sur le plan arabe. Nos voisins Nord-africains sont loin derrière. Le Maroc est classé à la 61 e
place alors que la Tunisie occupe le 73 e rang. En tête du classement mondial, on retrouve notamment
en première place l’armée des États-Unis, suivie par l’armée russe. En troisième position vient la
Chine, suivie par l’Inde, le Royaume-Uni, la Corée du Sud, le Pakistan, le Japon, la France puis l’Italie
qui ferme la marche du top 10. Global Firepower utilise plus de 60 indicateurs pour déterminer le
classement de chaque pays appelé « PowerIndex », des catégories allant de la quantité des unités
militaires et de la situation financière aux capacités logistiques et géographiques.
L’Armée nationale populaire n’a cessé de progresser ces dernières années, que ce soit sur le plan de
la qualité de ses effectifs grâce à une formation continue, que sur le plan équipement et
«expérience», comme chacun a pu le constater notamment à travers les multiples exercices menés
sur le terrain ou encore lors du grand défilé à l’occasion du soixantenaire de l’indépendance, le 1 er
novembre dernier à Alger. «Les démarches que nous entreprenons en permanence, dans le cadre du
rehaussement des capacités du corps de bataille de l’Armée nationale populaire et du renforcement
de l’interopérabilité interarmes et inter-forces, exigent de nous, aujourd’hui, plus que jamais, de
veiller à l’adaptation continue des formations de nos forces armées aux évolutions géostratégiques
qui s’opèrent sur les scènes régionale et internationale», a entre autre souligné le général d’Armée
Saïd Chanegriha, au cours une rencontre l’année dernière avec les cadres et les personnels du
commandement des forces aériennes. Si d’aucuns aujourd’hui critiquent l’allocation d’un très
conséquent budget à la Défense pour l’année 2023, qui devrait atteindre 3.186 milliards de dinars
selon le projet de loi de Finance, il faut relever qu’en plus de la formation et de l’acquisition de
nouveaux équipements à même hisser l’ANP, digne héritière de l’Armée de libération nationale à la
place qui lui sied logiquement, le ministère de la défense s’est pleinement investi dans l’économie
nationale , qui ne peut d’ailleurs progresser sans un environnement «sécurisé». Aussi, a-t-il mis le
pied dans l’industrie notamment. Plusieurs unités industrielles dépendent aujourd’hui du ministère
de la défense. L’Algérie ambitionne même d’exporter pour aider à la promotion de l’économie
nationale et pour un tant soit peu alléger la dépendance aux hydrocarbures. On citera notamment
l'Établissement d'habillement et de couchage (EHC), l'Établissement de réalisation de systèmes de
vidéosurveillance (ERSV) ou encore l’Établissement de développement de l'industrie automobile
«Mercedes Benz» (EDIV) et le Groupement de promotion des industries mécaniques, relevant de la
Direction des fabrications militaires (DFM). C’est dire la rigueur qui anime les effectifs de l’ANP pour
bien mener ses missions que lui confère la Constitution.
A. I.