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L’économie bleue pour sauver la Méditerranée Mare Nostrum, la Méditerranée,  sera-t elle toujours la même dans quelques années ?

Rédaction Crésus Rédaction Crésus
15 janvier 2023, 15:34
in economie
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L’économie bleue pour sauver la Méditerranée Mare Nostrum, la Méditerranée,  sera-t elle toujours la même dans quelques années ?
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Par Crésus

Ceux qui la côtoient souvent ont remarqué qu’elle se vide de sa faune, de sa flore. Son écosystème semble voué à une destruction totale, son économie et sa population seront mises à rude épreuve en raison de la perte de ses plus importantes caractéristiques ainsi que de son nombre croissant.

Une population au seuil critique.

Un véritable tsunami s’apprête en effet à déferler sur le rivage de la Méditerranée. Les études démographiques prévoient qu’en 2030 les rivages de la Méditerranée compteront 550 millions d’habitants. La population se concentrera au sud et à l’est et sera regroupée essentiellement dans les villes. Le littoral d’Afrique du Nord devrait accueillir 25 mégapoles de plus d’un million d’habitants et la population urbaine de l’ensemble du bassin devrait quadrupler par rapport aux années cinquante. Les touristes, naturellement, seront eux aussi beaucoup plus nombreux et, dans dix ans, il est prévu que son nombre doublera, ce qui ne manquera pas de poser d’importants problèmes supplémentaire à l’écosystème déjà bien abimé. Le bassin méditerranéen concentre un tiers des flux mondiaux du tourisme dont  45% se concentrant sur les zones littorales. La navigation de plaisance est, elle, aussi très développée  à tel point que tous les ports sont bondés et les sites touristiques complètement envahis. Avec l’accroissement de la population, la demande d’eau va elle aussi augmenter, alors que la plupart de la population connaît déjà une certaine carence et que la sécheresse ne fera qu’empirer. La Méditerranée telle que nous la connaissons, c’est un fait certain, est appelée à disparaître. L’homme aura mis un peu moins d’un siècle pour détruire celle dont le nom veut dire «au milieu des terres» et que de nombreuses et antiques civilisations ont respectée durant des milliers d’années.

Un trafic maritime toujours plus important

Depuis l’antiquité, la Méditerranée est l’une des zones où le transport maritime est le plus dense. Aujourd’hui, elle représente non seulement une zone de transit pour tous les ports du Nord de l’Europe qui accueillent la plus grande partie des marchandises mais les échanges économiques de l’UE avec l’Asie constituent la cause la plus importante des flux maritimes devant le transport du pétrole et du gaz qui représente environ un quart des flux maritimes. En dix ans, le transport maritime a augmenté de plus de 50% en capacité et 15%  en ce qui concerne le trafic avec une augmentation de la taille des navires de plus de 40%. Les conteneurs connaissent quant à eux une croissance encore plus forte : plus de 71% en termes de trafic et 55% pour la taille des navires.

Une pollution croissante

La majeure partie de la pollution en mer Méditerranée provient du continent (essentiellement des plastiques jetés un peu partout par les touristes et des décharges non surveillées mais aussi des eaux usées qui n’ont pas de système de traitement). L’eau, l’atmosphère et les moyens de transport véhiculent des matériaux tels que le plomb, le mercure…Tout cela s’accumule non seulement un peu partout sur les côtes mais également au fond de la mer polluant la faune et la flore dans son intégralité. En tant que mer fermée, la Méditerranée est plus vulnérable et l’impact de la pollution beaucoup plus important, notamment en ce qui concerne la santé humaine. Si des décisions ont déjà été prises  pour interdire les polluants les plus dangereux dans certains pays, cela est loin d’être suffisant et la pollution va continuer d’augmenter dans les années à venir en raison surtout de l’expansion démographiques des villes côtières et du développement de l’activité maritime sans protection environnementale. Ce problème ne pourra être résolu sans une gouvernance commune à l’ensemble du bassin et une réglementation aux fins notamment d’exercer un suivi des polluants et d’améliorer le traitement des rejets.

Un réchauffement climatique…

Au cours des cinq dernières années, la demande en eau par exemple a déjà doublé mettant ainsi sous le seuil officiel de carence au moins 180 millions de personnes. Avec le réchauffement climatique, cette tendance ne fera malheureusement que s’accentuer. Les jours de pluie vont diminuer et l’évaporation va s’intensifier, le débit des fleuves va baisser et les précipitations toujours de plus en plus violentes ruissèleront en surface sans pénétrer dans les sols. Il faut savoir que depuis 1910, la température moyenne de la terre s’est accrue d’environ 0,6 ° C. La décennie 1990 a été la plus chaude du XXe siècle et la première décennie du XXIe a battu les records. Divers études scientifiques ont prouvé que si les  concentrations de gaz à effet de serre ne diminuent pas, la température risque d’augmenter de 6° C d’ici la fin du siècle. Et si l’on s’en tient à des prévisions optimistes qui envisagent une réduction efficace et générale des émissions, l’augmentation de la température ne serait que de 3° C ce qui constitue encore un réchauffement supérieur à tout ce que la planète a connu depuis 400 000 ans. Outre l’augmentation des températures, les prévisions prévoient une baisse généralisées des précipitations pouvant atteindre 25 % et même 50 en été. Cette pénurie provoquera une surexploitation des ressources en eau avec un épuisement des nappes fossiles et une salinisation plus importante qui a déjà commencée en ce qui concerne l’eau de mer. La fonte des glaciers provoquera une hausse du niveau marin d’environ 50 cm sur les rives d’ici quelques années accroissant ainsi les conséquences des tempêtes et des inondations côtières. A cet égard, l’augmentation de la température de l’eau confrontée aux courants froids des montagnes ceinturant le bassin méditerranéen auront sans aucun doute une incidence sur la fréquence et l’intensité des phénomènes climatiques tels que sécheresses, canicules, tempêtes … qui sont de plus en plus importants et violents.

Un littoral à risque

Les dangers maritimes et côtiers sont importants en Méditerranée et particulièrement dans les endroits où la population est nombreuse. Les séismes sont fréquents et se situent à proximité des zones côtières qui peuvent engendrer tsunamis et glissements de terrains auxquels il suffit de quelques heures pour traverser le bassin. La fréquence des catastrophes naturelles a considérablement augmenté ces dernières années et, combinée à la croissance démographique et au changement climatique avec notamment la montée des eaux, pourrait avoir des conséquences dévastatrices. Parmi les 20 métropoles mondiales côtières à risque la moitié se situent sur le rivage méditerranéen y compris sur la rive nord. L’analyse et les moyens scientifiques pour la mise en œuvre de la surveillance des géo-risques doit donc être une priorité. Les plans urbanistiques et des infrastructures de protection doivent être mise au point ou améliorées pour celles qui existent déjà en certains endroits. Une nouvelle philosophie pour la gestion du littoral doit voir le jour…

Le stock de poissons diminue de façon dramatique

Les stocks de poissons en Méditerranée sont en diminution et la situation serait même dramatique… A la menace sur les stocks, s’ajoute des risques pour l’économie maritime… Dans l’ensemble, 93% des stocks de poissons sont surexploités. Un rapport officiel préconise donc une diminution des capacités de pêche de l’ordre de 50% en Méditerranée pour atteindre l’objectif d’une gestion durable des pêches. Le coût estimé de cette réduction de capacité s’élève à 3 milliards de $, mais les bénéfices attendus sur le long terme (50 ans) représenteraient 6 à 8 fois le coût de la mesure. La pêche artisanale et les circuits courts doivent être encouragés et un dialogue doit s’instaurer entre les pêcheurs  et les scientifiques régionaux pour améliorer progressivement la gestion des stocks ou, du moins, ce qu’il en restera.

Il faut être conscient que les activités de pêche trop intensives ont de graves répercussions sur l’écosystème. De nombreuses espèces comme le thon rouge, le phoque moine, les tortues…, sont menacées.

Préserver les écosystèmes et la biodiversité

Si la pêche intensive est l’un des facteurs qui a de graves répercussions sur les écosystèmes, le changement climatique n’est pas en reste lui non plus. L’augmentation de la température, de la salinité et de l’acidité vont faire disparaître les espèces habituelles pour les remplacer par celles de la mer rouge où des organismes toxiques potentiellement dangereux pour l’homme. Certains coraux sont à la limite de tolérance et la plupart des espèces côtières ne vont pas tarder à devenir quasiment inexistantes. Le plancton quant à lui diminue dans des quantités inquiétantes et le phénomène de mortalité massive des invertébrés est courant depuis quelques années.

S’il est encore temps d’éviter le pire, le remède qui est économique doit être mis en œuvre immédiatement. A cet égard, de grandes prospectives existent et représentent des atouts financiers considérables tout en reconstruisant et en préservant notre environnement.

Pour ce faire, les plans d’action doivent impérativement concerner les domaines suivants :

– La gestion des ressources et des demandes en eau.

– La gestion de l’énergie avec une utilisation accrue des sources d’énergie renouvelable atténuant ainsi les effets du changement climatique.

– Des transports plus appropriés.

– Un tourisme durable et respectueux de l’environnement.

– Une agriculture durable et adapté écologiquement à l’environnement.

– Un développement urbain durable.

– Une exploitation de la mer et du littoral préservant le futur.

Pour sauver la Méditerranée, la perspective doit être envisagée à long terme de manière durable et conjointe entre le nord et le sud du bassin, et ce, pour progresser dans la gestion des ressources et du littoral mais aussi pour valoriser les diversités culturelles et naturelles des régions.

Crésus

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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