C’est ce qu’a annoncé ce 26 janvier le ministre de l’Industrie, Ahmed Zeghdar à partir de Boumerdès ou il a effectué une visite.
Il a signalé la possibilité de réceptionner ce projet en novembre prochain après le lancement de sa réalisation début 2016 pour un coût de 24 milliards de dinars
L’inscription de la saisie de ce projet vital entre faut-il le noter dans le cadre d’une opération globale, mise à profit par la justice pour la récupération de 15 entreprises, trois unités de production et cinq fonciers industriels.
«Le parachèvement de cette raffinerie s’inscrit dans le cadre de la consécration de la sécurité alimentaire nationale», a observé le ministre qui annoncera dans le même sillage la réalisation des études techniques inhérentes au projet. Et ce en attendant le parachèvement du suivi et de l’accompagnement de ce projet grâce à l’expertise acquise par le Groupe Madar Holding dans ses investissements dans divers domaines.
Selon M. Zeghdar, l’entrée en production effective de ce projet permettra à l’Algérie de consacrer son autosuffisance en sucre, avant de procéder à l’exportation du surplus de production en la matière, au même titre que de l’huile de table, qui sera produite au niveau de l’usine de Jijel, prévue à l’entrée en exploitation à la même période
A noter que le Groupe Madar a réalisé des «expériences concluantes» dans le grand Sud, pour approvisionner cette usine en matière première, grâce à la culture de la betterave sucrière. A titre indicatif, la capacité de production prévisionnelle de cette usine, s’étendant sur une surface de 14 ha, extensible à l’avenir, est de 2.000 tonnes/jour de différents types de sucre. Il est prévu également la création de 1.200 emplois, dont 550 emplois directs et 650 autres indirects.
R. E.