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 Déficit en main d’œuvre, dépendance aux importations et marché parallèle : L’industrie du cuir et du textile en manque de compétitivité Considérée comme l’un des moteurs de la croissance économique, l’industrie du cuir et du textile n’arrive toujours pas à sortir la tête de l’eau

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La filière reste en effet fortement dépendante des importations que ce soit en produits finis ou en matières premières. La facture est d’ailleurs lourde avec plus de 1,1 milliard de dollars en 2021 selon les chiffres dévoilés hier par le ministre de l’Industrie, Ahmed Zeghdar à l’ouverture des assises nationales sur l’état et les perspectives de développement de la filière du cuir et du textile. Une rencontre qui se poursuit  aujourd’hui et à laquelle prennent part les représentants des différents départements ministériels et les principaux acteurs de la filière entre opérateurs économiques  (privés et publics) et experts. Au-delà du diagnostic  déjà établi à maintes reprises, l’objectif étant de sortir de cette réunion avec des recommandations à même de permettre à cette industrie de se redynamiser après des années de léthargie. Car, à l’exception de quelques exemples de réussite, la démarche  adoptée jusque-là n’a pas  donné des résultats à la hauteur des attentes et des investissements consentis. Dans ce cadre, le complexe des industries textiles algéro-turc de Tayal basé dans la zone industrielle de Sidi Khettab, à Relizane  et lancé en 2013  (réalisé en 2016)  à l’initiative du groupe public Getex à travers la création d’une joint-venture algéro-turque a eu des résultats probantsLe groupe public Textiles et Cuirs «GETEX» a également amélioré ses performances en réalisant notamment un chiffre d’affaires de 14 milliards de DA en 2022, soit une hausse de 40 % par rapport à 2021. Des résultats enregistrés avec l’appui de l’Etat  pour un groupe qui continue cependant à faire face à certains obstacles  avec tous leurs impacts sur les résultats. Citons entre autres l’endettement, l’arrêt technique récurrent en raison de l’interruption de l’approvisionnement des matières premières dans les marchés étrangers et  le manque de main d’œuvre qualifiée. Une situation dans laquelle se débattent aussi les entreprises privées de la filière. D’où l’urgence de l’élaboration d’une stratégie nationale, objet  justement de ces assises dans un secteur  où la nécessité d’améliorer la compétitivité des produits sur le plan qualité/prix et la productivité à travers l’augmentation du rythme de production et l’exploitation optimale des capacités productives outre la maitrise des couts de production s’imposent. Ce qu’a souligné le ministre hier appelant par ailleurs à moderniser les machines de production,  à adopter les nouvelles technologies et  développer  les fibres synthétiques  pour les introduire comme matière première, l’Algérie étant un pays producteur de pétrole. Il s’agit aussi de généraliser les clusters. Côté commercialisation, les recommandations portent sur l’élargissement des réseaux de distribution et la mise  en place d’une  stratégie de commercialisation efficace que ce soit localement ou à l’international. Ce sera sur toutes ces questions que se penchera la commission  multisectorielle dédiée au développent de l’industrie du textile et du cuir dont le ministre a annoncé hier la création. A travers une telle structure, il est question d’assurer une coordination entre les différents secteurs, à l’instar de l’Industrie, de l’Agriculture, du Commerce et de la Formation professionnelle en vue de promouvoir ce secteur, pourvoyeur d’emplois.

Zakya. A.

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Aliments de bétail au profit des éleveurs : L’ONAB communiqué sur les prix L'Office national des aliments de bétail (ONAB) a annoncé, hier dans un communiqué, une baisse des prix des aliments de bétail au niveau des unités d'aliments de bétail relevant de ses groupes régionaux au niveau national

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«L’ONAB informe tous les éleveurs de la baisse des prix des aliments de bétail au niveau des 23 unités relevant de ses groupes régionaux à travers le territoire national (Est, Ouest et Centre)», a précisé le communiqué. Les prix des aliments de volaille destinée à la consommation sont établis à partir de 7.860 DA/quintal, les prix des aliments de volaille en phase de croissance à partir de 6.860 DA/quintal et ceux des aliments en fin de croissance à partir de 6.390/quintal. Le prix des aliments de poules pondeuses est fixé à 5.340 DA/quintal, selon la même source. Le prix des aliments d’engraissement des veaux est à partir de 5.250 DA/quintal alors que les prix des vaches laitières sont établis à partir de 4.710 DA/quintal, et le prix d’engraissement des agneaux est fixé à partir de 3280 DA/quintal.

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Indice des prix à la consommation : Tendance à la hausse L’Indice des prix à la consommation (IPC) a poursuivi sa tendance haussière durant le mois de février par rapport au mois de janvier 2023 

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C’est ce qu’indique le dernier bulletin de l’Office national des statistiques (ONS), publié lundi dernier. «L’indice brut des prix à la consommation de la ville d’Alger enregistre une hausse de 1,1% en février 2023 par rapport au mois précédent, soit une variation plus importante que celle relevée au même mois de l’année écoulée (+0,6% en février 2022 par rapport à janvier 2022)», précise l’ONS. L’Office explique que « cette tendance à la hausse qui intervient pour le troisième mois consécutif (+0,4%, +1,1% et +1,1%), est induite essentiellement par l’augmentation des prix des biens alimentaires qui inscrivent un taux de +2,0%. Les prix des produits agricoles frais marquent une hausse de 3,2%. Des variations plus ou moins importantes caractérisent certains produits, notamment, la viande de poulet (+19,1%), la viande et abats de mouton (+3,3%) et les légumes (+8,2%)», détaille la même source, et d’ajouter : «En revanche, des baisses de prix sont observées pour les fruits (-2,7%), la pomme de terre (-7,2%) et les œufs (-6,7%)». A un degré moindre, les prix des biens alimentaires industriels enregistrent un taux de +0,6%, dû, essentiellement à l’évolution des prix de certains produits dont le lait fromage-dérivés ainsi que les huiles et graisses qui inscrivent le même taux de +0,5% , précise l’ONS. Et de noter que les autres catégories de produits ont également contribué à ce résultat. Les prix des produits manufacturés accusent un taux d’accroissement de 0,4% et les services de 0,2%. «Corrigé des variations saisonnières, l’indice des prix à la consommation enregistre, pour ce mois de février 2023, une variation de +1,1% par rapport au mois précédent», ajoute la même source.  Au mois de février 2023 et par rapport au même mois de l’année 2022, l’évolution des prix à la consommation est de +9,9% , selon l’ONS, qui indique : «Le rythme d’inflation annuel (mars 2022 à février 2023 / mars 2021 à février 2022) est de +9,3%.»

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Loi organique relative aux lois de finances : Les concepts expliqués La vulgarisation des dispositions de la loi organique relative aux lois de finances, et la mise en place du budget programme au titre de l’année 2023, ont été au centre de journées d'études ouvertes mardi dernier, en présence du ministre des Finances LaazizFaïd

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Destinée aux responsables des programmes et ceux de la fonction financière des ministères et des institutions publiques, cette rencontre de deux jours permet «d’expliquer les concepts, processus et méthodes liés à la préparation et à l’exécution budgétaire conformément au nouveau cadre budgétaire prévu par la loi organique n° 18-15 du 02 septembre 2018 relative aux lois de finances», selon la même source. Elle constitue, de plus, une occasion «de fournir des éclairages sur les aspects liés à la maturation et l’inscription des programmes et des opérations d’investissement public de l’Etat, la gestion des opérations des programmes en cours (PEC) ainsi que les modalités d’établissement des actes de gestion budgétaire des dépenses d’investissement et de la délégation de gestion». Le ministre a réaffirmé l’engagement des services du ministère pour l’accompagnement de tous les secteurs afin de mieux maîtriser les concepts, le processus et les méthodes liés à la préparation et à l’exécution budgétaire selon le nouveau mode de gouvernance financière. Il a indiqué que ce «dispositif contribuera à impacter positivement la mise en place du processus de la réforme budgétaire aussi bien au niveau central que local, tout en appelant les responsables de programme à s’imprégner de ce nouveau mode de gouvernance dans la mesure où la réussite des politiques publiques sectorielles dépend amplement de leur capacité de s’approprier ces nouvelles pratiques de bonne gouvernance», selon le communiqué. Faïd a, d’autre part, a invité tous les intervenants dans le processus budgétaire à consulter le site de la direction générale du budget relevant du ministère, riche en information liée à la réforme budgétaire, tout en faisant part de la mise en place d’un espace d’échange pour la prise en charge de leurs préoccupations. Il a également tenu à rassurer quant à la disponibilité de son département ministériel «à accompagner les responsables de programme et de la fonction financière dans ce processus pour arriver à une dépense publique de qualité et asseoir une culture de résultats dans la mise en œuvre des politiques publiques», souligne-t-on de même source.

 

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