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Les syndicats se liguent contre deux projets de loi : Quand la concertation fait défaut Deux textes de loi relatifs à l’exercice du droit syndical et à la prévention et au règlement des conflits au travail et le droit de grève, actuellement au niveau de l’APN, soulèvent une ire sans précédent dans le milieu syndical qui appelle à leurs retrait.

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Si la culture dialogue prônée notamment par plusieurs membres du Gouvernement, est considérée par les partenaires sociaux comme «un pas en avant»,  il n’en demeure pas moins que ces derniers ont, de tout temps, appelé à être associés à l’élaboration des textes de loi. Ce qui semble une fois encore ne pas être le cas pour les deux projets suscités, rejetés y compris par l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), d’habitude alliée inconditionnelle du Gouvernement,  temps de Abdelmadjid Sidi-Saïd. Le long processus d’élaboration des textes de loi,  n’a visiblement pas été respecté selon les syndicats qui s’en remettent d’ailleurs  à l’arbitrage du président de la République. «Nous appelons le Président de la République, en sa qualité de premier magistrat du pays, à intervenir pour retirer les deux projets par fidélité à ses engagements à protéger les libertés et l’exercice syndical», écrit dimanche dans un communiqué la Confédération des syndicats autonome (CSA) appelée à s’élargir. Le chef de l’Etat avait lui-même à maintes occasions, appelé à privilégier le dialogue et à associer même le citoyen à la gestion des affaires de la cité à travers «une démocratie participative». Au sujet du sujet du projet de loi relatif à la liberté syndicale et à l’exercice du droit syndical, le Président Tebboune avait pour rappel, ordonné lors du conseil des ministres du 3 juillet 2022, au ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale «de poursuivre l’enrichissement de ce texte important visant à organiser l’action syndicale», en prenant compte notamment , le souci de  «définir avec précision les modalités de création des syndicats » et  d’ «inclure dans ce projet de loi un chapitre sur la notion de grève dans le domaine du travail, et définir ses conditions et ses critères juridiques».  Les deux textes ont-ils été élaborés dans la précipitation à telle point qu’ils constitueraient pour les syndicats «une régression dangereuse sur les acquis» ?  Parmi les articles contestés, figure notamment l’article 12 qui interdit aux syndicalistes toute activité partisane. L’UGTA, autrefois seul partenaire social  reconnu dans le cadre de la tripartite, relève quant à elle une dizaine d’articles dans les deux textes de loi  « remettant en cause le droit de grève et les acquis du monde du travail» et en «contradiction directe avec les aspirations des travailleurs, de leurs représentants et remettent en cause les acquis fondamentaux des travailleurs algériens garantis jusque-là par les lois en vigueur». Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Youcef Chorfa, avait pourtant estimé que  le projet  est «un billet vers une nouvelle ère où l’action syndicale sera réglementée et les libertés syndicales renforcées en assurant la protection de l’activité syndicale».  En tout cas, c’est la première fois que des textes de loi soulèvent autant de critiques.  Il reste toutefois une « dernière chance » pour les opposants aux deux textes qui ont interpellé également les députés, appelés à « assumer leur responsabilités devant le peuple». Actuellement en examen  au niveau de la commission ad hoc de l’Assemblée populaire nationale (APN), les deux textes peuvent être «amendés», pour peu que les syndicats protestataires soient invités à faire leurs propositions. Ce qui demeure en effet possible, avant que les deux projets soient soumis au vote. La « pression » de la majorité des syndicats aboutira-t-elle ?

A. I.

 

 

 

 

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Election présidentielle anticipée : La société civile s’engage La société civile est décidée à jouer un «rôle actif» à l’occasion du scrutin présidentiel du 7 septembre, une «opportunité» à saisir pour renforcer l’unité nationale.

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Plusieurs associations, organisations et acteurs de la société civile ont en effet, tout en saluant la décision du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, d’organiser une élection présidentielle anticipée le 7 septembre prochain, affirmé leur engagement à contribuer à la réussite de ce rendez-vous important. Dans un communiqué rendu public lundi,  les signataires ont estimé que l’annonce de la Présidentielle anticipée faite par le président de la République «relève de ses prérogatives constitutionnelles», exprimant, dans ce sens, «leur engagement à contribuer efficacement à la réussite de ce rendez-vous électoral». La Présidentielle du 7 septembre prochain «est une étape phare dans l’histoire de l’Algérie démocratique», ont-ils souligné, appelant à «la conjugaison des efforts de tous pour resserrer les rangs et renforcer l’unité nationale». Pour les signataires du document,  «l’Algérie a fait des pas de géant dans l’ancrage des principes de la démocratie participative». Ils appellent dans ce sens «l’ensemble des forces politiques à faire du prochain rendez-vous électoral «une opportunité d’action collective à saisir pour renforcer l’unité du peuple». Tout comme les partis politiques et les autres organisations de masse, la société civile s’organise et se prépare pour le scrutin présidentiel.  Su les partis politiques se activent notamment  au sein des « initiatives », comme celle lancée par El Bina de Bengrina et d’autres formations, dont l’objectif est de « défendre le pays », les associations de la société civile commencent elles aussi à «bouger» dans ce même sens en affichant sa disposition à participer à l’édification d’un Etat fort. De la nouvelle Algérie où tout le monde aura sa place. Bien qu’elle n’ait pas décliné sa «manière» de s’engager dans le processus électoral, la société civile, semble répondre à l’appel du Chef de l’Etat, était qui considérait qu’elle était «marginalisée lors des années précédentes et était appelée à faire preuve d’allégeance uniquement»,  l’invitant à «jouer un rôle actif».  N’a-t-il pas d’ailleurs, une année seulement après son investiture, créé, conformément à la Constitution de 2020, l’Observatoire national de la société civile. «La société civile est consacrée comme un partenaire efficace participant au projet de renaissance visant à renforcer le tissu institutionnel au service du citoyen», a précisé le président de la république en décembre dernier à l’occasion du Forum de la société civile insistant sur son «rôle central» en tant que  «partenaire efficace» et «rempart solide et cadre interactif pour un débat public sur divers enjeux et défis». Le président Tebboune a toujours voulu ériger la société civile en «force de proposition effective et active, en favorisant l’option participative et en travaillant côte à côte avec les pouvoirs publics, conformément aux exigences de la Constitution». Ainsi donc, l’engagement  des acteurs de la société civile lors de ce rendez-vous vital du 7 septembre, peut être un important facteur de mobilisation citoyenne, dans le sens où son rôle dans la sensibilisation de différentes franges de la société n’est pas négligeable.  Les signataires du communiqué le disent en effet en appelant l’ensemble des acteurs politiques à «une action collective» pour le bien du pays dont il faut renforcer l’unité.  Jugée par la classe politique comme  une «priorité nationale pour parvenir à la transition démocratique souhaitée», l’élection présidentielle du 7 septembre  devrait selon eux, faire objet d’un « dialogue» et un «débat national» auxquels prendront part toutes les composantes de la société.

A.I.

 

 

 

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Conseil de sécurité : L’empreinte de l’Algérie Fidèle à son soutien aux causes justes, l’Algérie a joué un rôle prépondérant dans l’adoption par le Conseil de sécurité de la résolution appelant au cessez le feu dans la bande de Ghaza.

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L’Algérie récolte le fruit de ses efforts diplomatiques. Le Conseil de sécurité des Nations Unies a adopté, lundi une résolution dans laquelle il exige un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Ghaza, pendant le mois de Ramadan, la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages et souligne la nécessité urgente « d’élargir le flux » d’aide vers l’enclave palestinienne. Une résolution adoptée sur initiative de l’Algérie visant à instaurer un cessez-le-feu dans la bande de Ghaza. Un sujet d’une importance capitale pour la communauté internationale. Depuis le début de l’agression en octobre 2023 et, notamment sa prise de fonction en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité, en janvier, l’Algérie n’a cessé de dénoncer l’agression sioniste et d’appeler à mettre fin à l’injustice que subit le peuple palestinien. Prenant en charge la question palestinienne, l’Algérie a convoqué depuis janvier plusieurs réunions au Conseil de sécurité. En dépit de l’échec du Conseil de sécurité de l’ONU, suite au « Veto » américain, l’Algérie avait réaffirmé par la voix de son représentant permanent à l’ONU, Amar Bendjama, sa détermination de revenir pour exiger l’effusion du sang palestinien. Une détermination ayant contraint le Conseil de sécurité à assumer, finalement, ses responsabilités en adoptant, lundi, par un total de quatorze voix pour, la proposition algérienne.  A cet égard, Amar Bendjama a souligné le devoir du Conseil de sécurité de garantir l’application de ses résolutions. Une responsabilité cruciale pour assurer la paix et la sécurité dans la région, ainsi que pour répondre aux attentes de la communauté internationale.  D’autant que le prochain défi de l’Algérie est de faire en sorte que l’État de Palestine accède à la place qui lui revient en tant que membre à part entière et souverain de l’ONU. Ainsi, l’Algérie, fidèle à son soutien aux causes justes, comme celles de la Palestine et du Sahara occidental, a joué un rôle prépondérant dans l’adoption par le Conseil de sécurité de la résolution appelant au cessez le feu dans la bande de Ghaza. Un précédent dans l’action du Conseil de sécurité, illustrant l’habileté de la diplomatie algérienne et sa maîtrise des rouages du travail dans l’enceinte des Nations Unies. En effet, c’est la première fois que tous les membres élus présentent un projet au Conseil sur la question palestinienne. C’est également la première fois depuis le début de l’agression sioniste que le Conseil parvient à adopter une résolution exigeant un cessez-le-feu immédiat pour stopper le bain de sang à Gaza.

De ce fait, l’empreinte de l’Algérie dans cette résolution historique ne peut être que relevée. En tant que voix de la solidarité et de la justice pour les peuples opprimés, l’Algérie a une fois de plus démontré son engagement indéfectible envers la paix et la stabilité dans le monde.

Animant, hier, un point de presse, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, a renouvelé la position de l’Algérie vis-à-vis la question palestinienne. A cet égard, le chef de la diplomatie algérienne a assuré que la question palestinienne demeure en tête des priorités de l’Algérie et de sa diplomatie. « Nous avons milité pour criminaliser l’occupant et mettre un terme à la politique d’impunité et à le remettre à l’évidence de la légitimité internationale » a-t-il déclaré. « « Aujourd’hui il est important de faire primer la légitimité internationale pour relancer le processus de paix au Moyen-Orient et atteindre une solution permanente et définitive » a ajouté Ahmed Attaf, en assurant que l’Algérie opte toujours pour l’établissement d’un Etat palestinien indépendant sur les frontières de 1967 avec Al-Quds comme capitale. En faisant adoptée la résolution par le Conseil de sécurité, même si elle est non-contraignante, l’Algérie aura pesé de tout son poids. Un poids qui lui a permis d’influencer les débats et les décisions du Conseil de sécurité de l’ONU. Un poids diplomatique souligné, janvier dernier, par le think tank américain Washington Institutesignalé.

 

Badis B.  

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Said Chanegriha : «Le contrôle de l’espace aérien est décisif» Le Chef d'État-major a également supervisé l'inauguration d'une nouvelle caserne militaire affiliée au commandement des forces de défense aérienne du territoire.

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Dans le cadre de ses visites d’inspection aux différentes composantes de l’Armée Nationale Populaire durant le mois sacré de Ramadan, le général d’armée Saïd Chanegriha, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP), a effectué, hier, une visite de travail et d’inspection au Commandement de la Défense aérienne du territoire. Après la cérémonie d’accueil, le général d’armée a tenu une rencontre avec les personnels du commandement des forces de défense aérienne du territoire, où il a prononcé une allocution d’orientation suivie par le personnel des unités relevant de ce Commandement, via visioconférence, à travers laquelle il a mis l’accent sur « l’importance que le Haut Commandement de l’ANP accorde au contrôle de l’espace aérien comme l’un des facteurs décisifs les plus importants pour atteindre la supériorité aérienne et gagner les batailles modernes». Le général d’Armée a souligné la nécessité de faire preuve du plus haut degré de professionnalisme, de préparation et de discipline, d’être à la hauteur de la confiance placée en eux, de rester pleinement fidèles au message des valeureux Chouhada et de toujours privilégier l’intérêt suprême de la Nation, en œuvrant à réunir tous les facteurs et conditions nécessaires au développement de l’ANP ». Le chef d’état-major a également supervisé l’inauguration d’une nouvelle caserne militaire affiliée au commandement des forces de défense aérienne du territoire. Pour rappel, Saïd Chanegriha a effectué, samedi dernier, une visite au Commandement de la Garde Républicaine. Dans son allocution, le général d’armée a insistésur le fait que «le sens élevé de la responsabilité dont font preuve les enfants dévoués de l’Algérie est la garantie fondamentale de l’immunité sécuritaire dont jouit notre pays aujourd’hui». Exhortant les personnels à «poursuivre les efforts pour développer et moderniser les capacités de combat des Forces navales», le général d’armée SaidChanegriha a appelé au «développement d’une industrie navale locale et la construction de bâtiments de guerre avec des mains algériennes». Lors de sa visite d’inspection au Commandement des Forces terrestres, SaidChanegriha a mis en garde contre « la multiplicité des menaces et des défis qui se posent à notre pays » et qui « imposent à l’ANP le maintien de la disponibilité opérationnelle à ses plus hauts niveaux et le suivi permanent de l’évolution de la situation sécuritaire dans la région».

R.N.

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