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Un investissement de 20 à 25 milliards de dollars prévu : L’Algérie mise sur l’hydrogène vert L’Algérie prévoit d’investir 20 à 25 milliards de dollars dans la production d’hydrogène vert. Le gouvernement prévoit de multiplier par 30 sa capacité solaire installée pour la porter à 15.000 mégawatts en 2035 contre 500 mégawatts seulement actuellement

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Sonatrach avait signé, en décembre 2022, un accord avec le groupe énergétique allemand VNG AG pour construire des usines d’hydrogène et d’ammoniac verts en Algérie, en se basant notamment sur l’énorme potentiel du pays dans le domaine des énergies renouvelables. Cet immense territoire désertique pourrait générer à lui seul plus de 169.400 térawatts-heure (1 térawatt-heure = 1.000.000 mégawatts), soit 5.000 fois la consommation nationale annuelle d’électricité, selon un rapport publié en septembre 2022 par la fondation allemande Friedrich-Ebert. Hier, le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab a affirmé lors de son allocution à l’ouverture de la 27ème Journée de l’énergie, organisée par l’Ecole nationale polytechnique d’Alger, sous le thème: «Changement climatique, sobriété et hydrogène vert», que la politique énergétique de l’Algérie entendait avancer «résolument» vers la concrétisation d’une transition énergétique progressive et responsable, à travers l’adoption d’un mix énergétique qui préserve les ressources naturelles pour les générations futures. Le ministre a indiqué que «la politique énergétique de l’Algérie visait à avancer résolument vers la réalisation d’une transition énergétique progressive et responsable. Cela passe par l’adoption d’un mix énergétique diversifié prenant en considération toutes les énergies disponibles, les moins coûteuses et les plus propres tout en bénéficiant des acquis de l’amélioration de la capacité énergétique et en œuvrant à la maîtrise de la consommation de l’énergie pour préserver les ressources naturelles aux générations futures», a-t-il expliqué. Le développement du secteur de l’hydrogène figure parmi les objectifs de l’Algérie, indique Arkab qui relève l’adoption par le gouvernement, l’année dernière, d’une feuille de route pour développer cette nouvelle filière énergétique, «à même de permettre à l’Algérie d’être un acteur régional en la matière et d’ériger l’hydrogène en un facteur stratégique de transition», permettant ainsi au pays de «respecter ses engagements en faveur du climat et son programme de transition énergétique». Par ailleurs, et lors de sa visite d’une exposition organisée en marge des travaux de cette rencontre, Arkab a fait état du lancement d’une opération expérimentale, pour une durée de 8 mois, du stockage de l’énergie solaire dans deux nouvelles centrales d’une capacité respective de 3 et 4 mégawatts, exploitées par Sonelgaz au niveau de la wilaya de Djanet, afin d’alimenter ces zones en énergie électrique. Le ministre a, en outre, indiqué qu’il s’agit de la première expérience du genre en Algérie dans le domaine de la production et du stockage de l’énergie solaire à 100%, affirmant que ce type de centrales «sera renforcé et généralisé à toutes les régions du Sud, notamment à In Guezzam et Tin Zaouatine, dans le but de réduire la consommation du gaz naturel et du diesel dans la production de l’électricité». Arkab a rappelé l’entrée en service des premières centrales photovoltaïques, en 2021 et 2022, ajoutant que le reste des centrales sera mis en service au cours de l’année 2023. Pour ce faire, la société Sonelgaz œuvre à la réalisation de tous les programmes, d’une puissance globale estimée à 15.000 MWc, avec une cadence accélérée, à travers plus de 40 wilayas du territoire national, «avant la fin de la décennie actuelle».

R. N.

 

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Equipe nationale A’ : Madjid Bougherra nouveau sélectionneur

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Madjid Bougherra est de retour chez les A prime. L’ancien capitaine des Verts a été nommé, ce jeudi, à la tête de la sélection nationale des joueurs locaux.

Le comeback du Magic a été acté lors de la réunion du Bureau fédéral de la Fédération algérienne de football (FAF) qui se tient aujourd’hui au Centre technique national de Sidi Moussa.

Pour rappel, Bougherra avait entrainé l’EN A prime durant trois ans, entre 2020 et 2023, avec laquelle il a remporté la Coupe arabe de la Fifa 2021 et fini second du Championnat d’Afrique des nations (CHAN 2022).

R.S

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Algérie-Burundi : «Volonté partagée de donner un nouveau dynamisme aux relations bilatérales»

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Le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, Ahmed Attaf, a déclaré ce jeudi, à Bujumbura que l’Algérie et le Burundi sont animés d’une «volonté politique partagée» de donner «un nouveau dynamisme et une substance plus grande» aux relations bilatérales notamment dans le domaine du commerce et de l’investissement.

«Je tiens à remercier Monsieur le Président de la République du Burundi de m’avoir honoré en me recevant aujourd’hui (Ndlr jeudi) alors qu’il doit présider un important évènement ici au Burundi en liaison avec la jeunesse, la paix, et la sécurité», a déclaré à la presse M. Attaf, à l’issue de l’audience que lui a accordée le président Evariste Ndayishimiye dans le cadre de sa visite officielle en qualité d’envoyé spécial du président de la République, Abdelmadjid Tebboune.

M.Attaf a indiqué avoir remis au président burundais «une lettre écrite de son frère le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, et dans cette lettre, l’objectif reste pour l’Algérie comme pour le Burundi, le développement des relations bilatérales et la meilleure manière de servir le continent africain dans la conjoncture internationale particulièrement troublée par laquelle nos pays passent et par laquelle le système des relations internationales passe actuellement».

Et de souligner dans ce contexte: «Je peux vous dire qu’il y a une détermination partagée et une volonté politique partagée de donner un nouveau dynamisme, ainsi qu’une substance plus grande à ces relations bilatérales et nous sommes convenus de certaines mesures et de certaines échéances pour ce faire».

«Le président Evariste Ndayishimiye partage avec le président Abdelmadjid Tebboune cette idée de faire de nos deux pays et de nos deux nations d’abord des Nations émergentes, ensuite des nations développées», a ajouté M. Attaf.

Pour le ministre d’Etat, «l’Algérie et le Burundi ont cette ambition et ce souci de donner un nouveau dynamisme et une nouvelle substance à la coopération entre nos deux pays». Cela inclut notamment «le domaine du commerce et celui de l’investissement», a-t-il précisé.

Et, «nous serons présents aux côtés de nos frères et de nos sœurs du Burundi pour réaliser ces objectifs communs de nations émergentes et de nations développées», a conclu M. Attaf.

R.N

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Numérisation du certificat d’assurance automobile : Un secteur en mutation 

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Le secteur des Assurances en Algérie, est à l’aube d’une transformation majeure, avec l’introduction imminente d’une nouvelle loi. 

 

A l’instar des autres segments du système financier domestique, le secteur des Assurances accélère sa transformation numérique, à travers la mise en place de nouveaux services et prestations digitalisées, notamment dans la branche automobile. Une approche contenue dans l’avant-projet de loi des Assurances, qui accorde une large place au processus de digitalisation et de numérisation, des produits et des services d’assurances, ainsi que la diversification des offres et canaux de distribution. A cet égard, un «comité ad-hoc travaille actuellement, sur le développement du projet du certificat d’assurance numérique, qui est actuellement en phase de test. Une fois cette étape achevée, le projet sera présenté aux autorités compétentes, pour sa mise en œuvre», a révélé, mardi dans une déclaration à l’APS, Youcef Benmicia, président de l’Union algérienne des Sociétés d’assurance et de réassurance, (UAR). Ce projet permettra aux assurés d’obtenir leur certificat d’assurance automobile en ligne, sans avoir à se déplacer dans les agences d’assurance. Ce qui va permettre de renforcer l’efficacité et la transparence et d’améliorer les services offerts aux assurés, assure Youcef Benmicia. Selon le même responsable, ce projet constitue une «transformation majeure» dans le processus de modernisation du secteur des Assurances en Algérie, car «il facilite les transactions pour les clients, réduit la consommation de papier et permet une vérification instantanée de la validité de l’assurance, grâce à des bases de données interconnectées entre les différentes compagnies d’assurances». De même, le projet, outre de simplifier la souscription et le renouvellement des assurances, renforce la transparence et réduit les risques de falsification, affirme Youcef Benmicia. Dans ce sens, le locuteur ajoute que «face aux transformations numériques rapides, l’UAR travaille également sur un ensemble de projets stratégiques, visant à moderniser le secteur et à garantir sa croissance durable». Le responsable a rappelé les progrès réalisés par les compagnies d’assurances algériennes, dans la numérisation de leurs services, notamment le suivi des contrats d’assurance, le paiement des primes et la soumission des demandes d’indemnisation, outre l’adoption par certaines compagnies, du système d’expertise à distance, en plus d’autres services visant à faciliter l’accès aux prestations d’assurance.

Et de mettre en avant les résultats obtenus, grâce à la plateforme numérique inter-compagnies d’assurances, dédiée à la branche automobile (e-recours), lancée en octobre 2022, avec des indemnisations dépassant les 12 milliards de DA.

Youcef Benmicia a également salué le succès de la mise en place d’une plateforme numérique, pour la souscription et l’émission des cartes d’assurance automobile, dans les pays arabes (carte orange), en collaboration avec le Bureau unifié automobile algérien, (BUAA). Désormais, toutes les agences d’assurance agréées peuvent souscrire à cette carte de manière électronique. A travers sa vision à long terme, l’Union des assureurs a assuré en définitive son Président, s’attelle surtout à achever le processus de modernisation et de transformation numérique du secteur, à travers l’utilisation des technologies de l’information et de la communication, et l’amélioration du niveau de formation et de qualification des employés, afin de renforcer leurs compétences et d’optimiser les performances des compagnies d’assurances, a-t-il expliqué. D’autre part, l’Union «travaille actuellement, sur une révision de ses statuts qui n’ont pas été actualisés depuis plus de 10 ans, afin de s’adapter aux mutations économiques et financières que connaît le pays», a avancé Youcef Benmicia. Autant de mutations devant permettre d’augmenter la part du secteur, dans le Produit intérieur brut, (PIB). Une part ne dépassant pas le 1%, malgré la croissance continue de l’activité des assurances en Algérie et l’augmentation du chiffre d’affaires du secteur, passant de 23 milliards de DA en 2006, à 162 milliards de DA en 2023, grâce à plusieurs réformes.

Badis B.

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