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Guerre en Ukraine : Violents combats pour Bakhmout De violents combats avec les forces russes sont en cours pour le centre de Bakhmout, dans l'est de l'Ukraine, a indiqué lundi le commandant de troupes terrestres ukrainiennes, Oleksandr Syrsky, informations confirmées aussi du côté russe

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«Des détachements d’assaut (du groupe paramilitaire russe) Wagner attaquent depuis plusieurs directions en tentant de percer la défense de nos troupes et d’avancer vers les quartiers centraux», a indiqué le général Syrsky cité par le centre de presse de l’armée. «Plus nous sommes proches du centre-ville, plus durs sont les combats», lui a fait écho Evguéni Prigojine, patron de Wagner dont les hommes sont en première ligne des combats pour Bakhmout que l’armée russe tente de prendre depuis l’été aux prix de lourdes pertes. Syrsky a toutefois assuré que les troupes ukrainiennes «infligeaient des pertes significatives à l’ennemi. Avec le feu d’artillerie, de chars (…) toutes les tentatives de s’emparer de la ville sont repoussées», a-t-il fait valoir. La ville Bakhmout qui comptait 70.000 habitants avant l’invasion russe lancée en février 2022, est depuis des mois l’épicentre des combats sur le front Est en Ukraine. Si cette cité en grande partie rasée par les bombardements est devenue un des symboles de la farouche résistance ukrainienne à l’invasion, son importance stratégique est cependant contestée par des experts. Dans ce contexte, certains en Ukraine s’interrogent sur la nécessité pour les forces de Kiev de se battre pour cette ville dont la défense implique de lourdes pertes aussi pour l’armée ukrainienne. Des pertes risquent de s’alourdir encore si les troupes russes parviennent à encercler Bakhmout alors qu’elles ont déjà réussi à couper plusieurs routes importantes pour le ravitaillement des soldats ukrainiens. Bakhmout pourrait tomber «dans les prochains jours», a averti la semaine passée le SG de l’OTAN, Jens Stoltenberg. Pour le commandement ukrainien, il s’agit de tenir Bakhmout le plus longtemps possible, afin que la Russie y use un maximum d’hommes, d’armements et de munitions et qu’elle se retrouve affaiblie lorsque l’Ukraine lancera sa contre-offensive.

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Pour sortir de la crise, Emmanuel Macron propose une réunion des « différentes forces politiques »

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Le nom du prochain Premier ministre français sera-t-il connu avant Noël ? Le président Emmanuel Macron, qui a ouvert des consultations au lendemain de son allocution télévisée du 5 décembre, propose une « nouvelle méthode ».

Après avoir reçu séparément les représentants du « socle commun » (LR et macronistes), les socialistes, les écologistes et les communistes, le chef de l’État français, entend les réunir autour d’une même table. Objectif : sortir au plus vite de la crise et nommer rapidement un chef de gouvernement, selon la presse locale qui rapporte l’information.

Dernière idée en date : une « réunion des différentes forces politiques pour échanger sur une plateforme programmatique » qui, comme l’ont précisé les Verts à leur sortie de l’Élysée, devrait se tenir dès ce mardi 10 décembre. Marine Tondelier s’est réjoui que le Rassemblement national reste en dehors des discussions.

« La solution ne pourrait pas ou plus reposer sur un accord » avec l’extrême droite, a-t-elle souligné, avant d’ajouter qu’Emmanuel Macron a été « très clair sur le fait que le RN, pour lui, n’était pas dans le périmètre des partis qui souhaitaient discuter ».

Cette discussion transpartisane, à laquelle sont invités différents partis de droite comme de gauche, serait la première du genre depuis la dissolution. Au lendemain des élections législatives anticipées, le Président s’en était tenu à des bilatérales.

Mais le contour de cette rencontre est encore flou. « On ne sait pas encore à qui exactement a été faite cette proposition et qui répondra favorablement », a confirmé la patronne des Écologistes, qui demande que les représentants de La France insoumise se joignent à eux, dans un souci de cohérence et d’unité du Nouveau Front populaire : « Nous avons plus de poids dans cette discussion si les Insoumis viennent ». Manuel Bompard et Mathilde Panot, qui avaient refusé l’invitation de l’Élysée ce 9 décembre, ne semblent pas davantage prêts de participer à cette nouvelle initiative.

Du côté du Parti communiste, Fabien Roussel a semblé très ouvert à la négociation. « Nous avons dit que bien sûr il était préférable qu’il y ait un Premier ministre de gauche », a-t-il déclaré à la sortie, sans en faire « un préalable », accréditant l’idée qu’il faisait « un pas » vers le chef de l’État. « Ce qui compte, c’est que l’on avance, et pour avancer, on ne vient pas en mettant des préalables sur des noms, des propositions, des lignes rouges ».

Le secrétaire national du PCF, qui s’est incliné au premier tour des législatives et a ainsi perdu son siège de député, ne fait plus de l’abrogation de la réforme des retraites à 64 ans un totem. Il propose, si cela peut permettre d’aboutir à un accord avec la droite et les macronistes, « une conférence sociale ».

La présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet a une idée : additionner les membres du « socle commun » aux députés socialistes et Liot, constituant ainsi une majorité absolue au-dessus de laquelle ne plane plus la menace d’une censure. Mais le PS est-il réellement prêt à s’engager dans une coalition avec LR et les macronistes ? « Si ce n’est pas un Premier ministre de gauche, nous ne participerons pas à ce gouvernement », rappelle le président du groupe socialiste à l’Assemblée Boris Vallaud.

Position partagée par le patron du parti Olivier Faure, qui promet tout de même « des concessions réciproques » avec d’autres forces politiques.

Chez les Insoumis, la colère le dispute à l’incompréhension. Le député LFI Bastien Lachaud craint qu’en cas de plateforme programmatique commune avec la droite, la gauche ne se contente de « quelques miettes » et doivent se renier sur « la hausse des salaires ou le blocage des prix ».

Paul Vannier, lui, enrage de voir ainsi « effacer la victoire du NFP et donner du temps à Macron alors que le compte à rebours de son départ est enclenché ». Aurélie Trouvé quant à elle, voit déjà poindre l’éclatement du NFP. Mais elle promet que La France insoumise « restera garante » du programme partagé.

« Nous continuerons avec tous ceux qui resteront fidèles à nos électeurs », a-t-elle expliqué sur RMC, se targuant de ne pas « tomber dans le piège de Macron ». Pour l’heure, la stratégie de LFI sur la suite des événements reste inchangée : tout miser sur une démission du chef de l’État et l’organisation d’une présidentielle anticipée.

En attendant que ce scénario hasardeux advienne (ou non), une sortie de crise sera-t-elle trouvée rapidement ? Les précédents épisodes invitent à la prudence : cet été, il avait fallu plus de 50 jours à Emmanuel Macron pour choisir Michel Barnier. Dans le cas de Gabriel Attal et Élisabeth Borne, c’était aussi plusieurs semaines.

R.I

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Corée du Sud : L’opposition tente de destituer le Président

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La Corée du Sud traverse une semaine de turbulences politiques après la tentative du président Yoon Suk-yeol d’instaurer la loi martiale, avant qu’il ne revienne sur sa décision sous la pression de l’opposition et des manifestations populaires. L’ex-ministre de la Défense, Kim Yong-hyun, a été arrêté pour son implication dans la recommandation de la loi martiale, intensifiant ainsi les tensions politiques dans le pays. Mardi dernier, Yoon a annoncé de manière inédite l’instauration de la loi martiale, mais a dû se rétracter seulement six heures plus tard en raison de l’opposition vigoureuse du parlement et du peuple. Cette décision a été perçue comme une tentative de prise de contrôle du pays, au moment où les tensions politiques montaient, et a provoqué de vives réactions, notamment des accusations de «rébellion» et de «menace à la démocratie». Daprès les médias locaux, dont lagence Yonhap, le ministère public a arrêté Kim Yong-hyun, considérant qu’il était la figure centrale de la proposition d’imposition de la loi martiale. Kim est actuellement sous enquête pour trahison et rébellion, et une interdiction de voyage à l’étranger a été émise à son encontre. L’opposition, majoritaire au parlement, a soumis une motion de destitution contre Yoon, mais celle-ci a échoué en raison du retrait des députés du parti au pouvoir, ce qui a annulé le quorum nécessaire pour la validité du vote. Le président de l’Assemblée nationale a alors déclaré que le vote était invalide et a présenté des excuses au peuple pour l’échec du processus démocratique. Des milliers de manifestants se sont rassemblés devant le parlement, exigeant la destitution du président, avec des slogans en faveur de la démocratie et contre la loi martiale. Selon la police, environ 150 000 personnes ont défilé, tandis que les organisateurs évaluaient leur nombre à plus dun million. Malgré la pression intérieure, le parti au pouvoir a refusé de soutenir la destitution, par crainte de perdre son pouvoir au profit de l’opposition libérale. Le leader du parti au pouvoir, Han Dong-hun, a cependant déclaré que la démission du président était désormais «inévitable», ajoutant que la gestion des affaires du pays était en pratique devenue la responsabilité du Premier ministre. Dans un discours télévisé, Yoon a présenté ses excuses publiques au peuple, mais a affirmé quil ne se déroberait pas à ses responsabilités légales et politiques. Cependant, ses excuses n’ont pas suffi à apaiser l’opposition, le leader de l’opposition, Lee Jae-myung, dénonçant la situation comme un «danger pour la démocratie» et exigeant la démission immédiate du président. La Corée du Sud est désormais plongée dans une période d’instabilité politique, et de nombreux analystes estiment que Yoon aura du mal à terminer son mandat, tandis que les enquêtes sur sa tentative d’instaurer la loi martiale se poursuivent.

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Soudan : La Coordination des forces démocratiques rompt avec les FSR

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Les discussions menées cette semaine à Entebbe, en Ouganda, par la Coordination des Forces Démocratiques, dirigée par l’ancien Premier ministre Abdallah Hamdok, marquent un tournant décisif dans la politique soudanaise. Après trois jours de délibérations, le communiqué final publié par la Coordination a suscité une onde de choc, en particulier en raison de son contenu et de la direction que semble vouloir prendre la coalition. Lors des récentes réunions de la Coordination, la question du gouvernement en exil a été débattue, mais na pas trouvé de soutien suffisant, le communiqué final ne mentionnant aucune initiative en ce sens. Ce silence suggère que la Coordination cherche à réconcilier ses membres sur des bases plus pragmatiques. Un changement majeur dans le communiqué est la condamnation explicite des Forces de soutien rapide (FSR), un ancien allié de la Coordination. Après des mois d’ambiguïté, le communiqué accuse les FSR de violations graves des droits humains et appelle à leur poursuite en justice. Ce revirement intervient après des promesses non tenues de cessez-le-feu entre Abdallah Hamdok et Mohamed Hamdan Dagalo. Le timing de cette condamnation soulève plusieurs questions. Pourquoi la Coordination a-t-elle attendu si longtemps avant de se désolidariser des RSF, alors que les rapports sur les atrocités de cette milice étaient largement documentés ? Plusieurs facteurs peuvent expliquer ce retournement. Les pressions internationales ont augmenté ces derniers mois, notamment après le bombardement du camp de déplacés de Zamzam par les FSR, faisant plus de 20 morts. Le Congrès américain a qualifié leurs actions de génocide, accentuant la pression sur les soutiens de cette milice. Sur le plan militaire, l’armée soudanaise et ses alliés semblent prendre l’ascendant sur les RSF, infligeant de lourdes pertes, notamment en Centre-Soudan, Darfour, et al Djazira, ce qui pousse certains à envisager de changer de camp face à la défaite imminente des FSR. Le retournement de Taqaddum pourrait indiquer un changement de stratégie, avec un éloignement des FSR et une volonté de se réinventer politiquement. En se distanciant des violences liées à la guerre civile, Abdallah Hamdok et ses alliés semblent chercher une solution plus inclusive, visant à regagner la confiance du peuple soudanais et de la communauté internationale. Certains analystes estiment que la Coordination des Forces Démocratiques pourrait chercher à se réinventer en mettant en avant des valeurs démocratiques et en s’opposant fermement aux exactions des RSF, dans le but de bâtir une coalition plus large et plus inclusive. Cependant, cette nouvelle prise de position soulève des interrogations sur la réconciliation avec les FSR et leurs alliés. Le peuple soudanais, meurtri par la guerre et les violences des FSR, pourrait-il accepter une telle réconciliation ? Les dirigeants de la Coordination, qui ont soutenu les FSR, peuvent-ils retrouver leur légitimité ? Cette condamnation marque-t-elle un véritable tournant pour le Soudan, ou est-ce un simple geste opportuniste pour regagner la crédibilité perdue ? Les prochaines semaines seront décisives, et le Soudan continue de vivre dans l’incertitude, avec des perspectives de paix et de stabilité encore éloignées.

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