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Culture

Coopération : La ministre de la Culture reçoit une délégation russe La ministre de la Culture et des Arts, Soraya Mouloudji a reçu, lundi à Alger, une délégation officielle russe, conduite par le ministre du Gouvernement de Moscou, M. Sergei Cheryomin, chef de Département des Relations internationales et de l'Economie extérieure de Moscou, qui effectue une visite de travail à Alger, durant laquelle les deux parties ont évoqué l'état de la coopération bilatérale dans le domaine de la culture et des arts, indique un communiqué du ministère

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Les deux parties ont passé en revue, lors de cette rencontre qui s’est déroulée au siège du ministère en en présence de l’ambassadeur russe à Alger, Valerian Shuvaev, l’état de la coopération dans le domaine de la culture et des arts entre l’Algérie et la Russie et examiné les moyens de leur renforcement et promotion ainsi que l’intensification de la dynamique en vue de promouvoir la coopération au niveau des relations historiques privilégiées liant les deux pays et peuples, notamment en ce qui concerne la restauration, la maintenance et la protection du patrimoine culturel matériel et immatériel au regard de l’expérience importante de la Russie en la matière». Elles ont en outre abordé «la promotion de l’industrie cinématographique (…) et l’organisation d’activités culturelles et artistiques dans les deux pays». Mme Mouloudji a affirmé que le secteur «a finalisé l’élaboration d’un mémorandum d’entente et de coopération entre les deux gouvernements dans les domaines culturels et artistiques en attendant le parachèvement des procédures, et ce en vue de garantir une participation qualitatives aux différents festivals et manifestations organisés dans les deux pays, conformément aux orientations du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune». La ministre a mis en avant, par ailleurs, l’importance de promouvoir l’enseignement du russe en Algérie et de la langue arabe en Russie à travers l’activation du rôle des centres culturels. Elle a évoqué également «le patrimoine culturel algérien notamment les parcs au niveau des villes du grand sud qui peuvent être une destination pour les touristes russes, les chercheurs et les spécialistes, ainsi que les monuments culturels de la ville d’Alger notamment l’ancienne Casbah». La visite de la délégation russe s’inscrit dans le cadre du renforcement des liens d’amitié et de coopération bilatérale et décentralisée à travers la signature de conventions et de mémorandums d’entente entre la ville de Moscou et Alger, ajoute la même source. Le ministre du Gouvernement de Moscou, Sergei Cheryomin a, pour sa part, exprimé sa gratitude pour cette rencontre qui constitue «une opportunité pour passer en revue l’état de la coopération dans le domaine de la culture et des arts avec l’Algérie». Il a affirmé œuvrer au «développement cette coopération à travers des échanges entre les établissements culturels de la Russie et de l’Algérie en vue d’ouvrir de nouvelles perspectives dans l’intérêt des deux secteurs des deux pays», exprimant sa volonté de conclure des conventions de jumelage dans un proche avenir.

Concert en l’honneur des hôtes

Un concert musical a été animé, lundi à Alger, en l’honneur d’une délégation officielle russe venue de Moscou, en visite à Alger, lors duquel elle a pu apprécier un bouquet musical varié reflétant la richesse et la diversité des patrimoines algérien et russe. Ce concert intervient dans le cadre d’une visite de travail effectuée par une délégation russe venue de Moscou à Alger, marquée notamment par la signature dimanche d’un mémorandum d’entente entre la wilaya d’Alger et la ville de Moscou, en vue de développer des activités de coopération et de partenariat dans plusieurs secteurs. Organisée à la Salle Ibn Khaldoun, la soirée a été rehaussée par la présence du wali d’Alger, Mohamed Abdennour Rabehi, du ministre du Gouvernement de Moscou, chef de Département des Relations internationales et de l’Economie extérieure de Moscou, M. Sergei Cheryomin, de l’ambassadeur de Russie à Alger, M. Valerian Shuvaev, des membres de la délégation officielle russe constituée notamment de politiciens, d’hommes d’affaires et d’artistes, outre des membres de la communauté russe en Algérie. Deux heures durant, le public venu nombreux a été subjugué par les danses et morceaux de musique puisés du patrimoine artistique russe, ainsi que par les chansons et danses algériennes traditionnelles exécutées avec l’accompagnement du Chœur de la Fondation Art & culture de la wilaya d’Alger. A l’ouverture du concert, les hymnes algérien et russe ont été entonnés, suivis de morceaux de musique tirés du patrimoine russe, à l’instar des danses polovtsiennes du célèbre opéra «Prince Igor» d’Alexandre Borodine. La célèbre chanson du folklore russe «Kalinka» du compositeur Ivan Larionov a également été présentée sous des applaudissements nourris, suivie d’une chanson populaire du compositeur Alexander Varlamov. La deuxième partie était exclusivement algérienne avec des chansons comme «Koum Tara» du patrimoine andalou, «Goumari» du patrimoine saharien et «Ya Belhassen Ya Chedli» du patrimoine Aissaoua. Le public a ensuite pu apprécier des classiques exécutés par le Chœur de la Fondation Art & culture de la wilaya d’Alger, dont «Chyoukh Bladi» de Naïma Ababsa, «Bahdja Beida» de Dahmane El-Harrachi, «Ya Hamam Bellagh Slami» d’El-Hachemi Guerouabi et «El Djazaïr» de Cheikh El-Yamine. La soirée s’est achevée par des danses traditionnelles algériennes représentant les styles algérois, alaoui, chaoui, naïli, tergui et kabyle.

 

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Théâtre : «Les ruelles des héros» présentée au TNA Le spectacle «Aziqat el abtal» (Les ruelles des héros), une adaptation de la pièce historique «Les enfants de la Casbah» de Abdelhalim Raïs, qui revisite l’implication active des milieux urbains dans le combat libérateur, a été présentée vendredi soir à Alger, par l'Association «Mouthalath El Hayat» (Le triangle de la vie) de la Protection civile.

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Accueilli au Théâtre national Mahieddine-Bachtarzi (TNA), le spectacle mis en scène par Mohamed Belkaissarira, relate l’histoire d’une famille vivant dans la Casbah d’Alger, un des quartiers populaires de la capitale qui ont beaucoup milité dans la résistance contre le colonialisme français, notamment durant la Bataille d’Alger. Servi par 17 comédiens, le spectacle met en scène l’histoire d’une famille algérienne composée de trois frères qui chacun selon ses convictions et ses possibilités rejoignent la lutte armée pour renverser l’ordre colonial. Sur scène les trois frères, Djamel, Rachid et Mourad avec leur parents, mènent un dialogue, rythmé par de récurrentes altercations verbales et disputes entre les frères, qui militent tous dans la clandestinité pour le Front de libération nationale (FLN), à l’insu des autres membres de la famille. La scénographie, signée Halim Rahmouni, se base sur un décor statique minimaliste qui suggère une maisonnette de la Casbah avec un patio, des meubles d’époque et une fontaine. En filigrane, le spectacle est un hommage aux sacrifices de toutes les franges de la société algérienne qui ont contribué activement aux combats pour l’indépendance, et montre les difficultés et la dure réalité de la clandestinité. Œuvre de  Abdelhalim Raïs, «Les enfants de la Casbah» a été présentée pour la première fois à Tunis en 1959 par les membres de la troupe artistique de Front de libération nationale (FLN), avant d’être reprise au TNA au lendemain du recouvrement de l’indépendance. La pièce avait également été adaptée à la télévision avec, entre autres comédiens Nouria, Mohamed Kechroud, Sid Ali Kouiret et Sid Ahmed Agoumi. Produite en 2017 par l’Association «Mouthalath El Hayat» (Le triangle de la vie) de la Protection civile, «Les ruelles des héros» a été  présentée dans le cadre de la Journée nationale des Scouts musulmans algériens, célébrée le 27 mai de chaque année.

 

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Clôture des 18e «Andaloussiates El Djazair» : Le patrimoine culturel en fête La scène des 18e «Andaloussiates El Djazair» a accueilli, vendredi soir à la salle Ibn-Khaldoun, l'association culturelle et musicale «Maqam» de Constantine, un grand Ensemble de musique andalouse qui a célébré l’ancestralité de ce patrimoine de la culture algérienne.

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   Accueillie à la mythique salle Ibn-Khaldoun, la vingtaine d’instrumentistes, dont six musiciennes, de l’Orchestre de l’Association «Maqam» était dirigé d’une main de maître par le maestro, Moundji Benmalek, un Chef d’orchestre -également président de ce bel Ensemble- aux qualités exceptionnelles, au regard de la rigueur et du professionnalisme observés par tous les éléments de ce collectif. Dans des atmosphères solennelles, l’Ensemble constantinois a rendu une prestation pleine, empreinte de pureté et de droiture académique, un sans faute hautement apprécié par le public malheureusement peu nombreux, comparable, de l’avis d’un spectateur, «au rendu d’un support sonore commercial (CD) dont le travail aurait été revu, corrigé et peaufiné à la perfection, avant de descendre sur le marché». Durant une heure de temps, l’Ensemble «Maqam» a rendu en un seul jet et sans interruption aucune, une prestation en deux parties : d’abord quelques extraits de «Bachraf Kamaroun» suivis de «Noubet H’çin Saba» ensuite et dans le genre hawzi, les pièces, «Ya Layem» d’Ahmed Bentriki et «Khatri bel’djfa t’âddeb» communément connue sous le titre de «Et’Taleb».  L’Association culturelle «El Djenadia» de Boufarik a animé également vendredi soir à Alger, un récital de chants andalous, également mené par de jeunes instrumentistes, dénotant d’une grande volonté à former et encourager les jeunes talents. Une belle prestation qui a sublimé l’ancestralité et la profondeur historique du patrimoine musical andalou, représentant aujourd’hui «un héritage séculaire, transgénérationnel» selon son président, Abdelkader Essemiani. Rappelant le génie créatif des poètes érudits et des grands compositeurs des siècles derniers, les prestataires de l’Ensemble El Djenadia, ont notamment rendu une Nouba dans le mode Sika et quelques «Hwaza» dans le mode Djarka. Inqileb «Wa melli bi djismi» b’taïhi «Zada el hobbo wajdi» «Istikhbar» derdj «Soltanet bnet el hay» n’çraf-khlass «Ya loun el âssel» et les kh’lasset «Ya men dara» et «Dir el oqqar» ont constitué les pièces rendues avec une grande maîtrise technique et artistique, durant la première partie. Les solistes, Nassim Boughzala et Insaf Abdelbaki aux Ouds, ainsi que Sara Benmessaï et Meriem Si Ahmed aux violons altos, ont enchanté l’assistance avec leurs voix présentes et étoffées, aux tessitures larges. Ouverte le 13 mai dernier, les 18e «Andaloussiates El Djazair» ont pris fin hier avec les prestations des Ensembles, «El Fekhardjia»d’Alger et «El Fen wen’Nachat» de Mostaganem.

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4e festival national de la chanson engagée : Une troupe de Tiaret remporte le grand prix du La troupe «El Oçoul El Fenia» de la wilaya de Tiaret a remporté le grand prix de la 4e édition du festival national de la chanson engagée, clôturée jeudi soir à la maison de la culture «Ali Maachi» de Tiaret. La deuxième place du Festival est revenue à la troupe «Fantasia» de Mostaganem et la troisième à la troupe «Echourouk» de Biskra.

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Des prix d’encouragement ont été décernés à la troupe Echourouk de Biskra pour la meilleure interprétation, à la troupe «Ettarab El Acil» de Naama pour les meilleures paroles et à la troupe «Fantasia» de Mostaganem pour la meilleure composition musicale. Le président de la troupe «El Oçoul El Fenia», Walid Hamadi, a déclaré que cette distinction est le fruit de grands efforts consentis par les membres de la troupe âgés entre 9 et 50 ans, qui ont aimé la chanson engagée. Il a indiqué que la chanson «Oughniat El Wafa» primée qui glorifie la patrie et appelle au renforcement des liens entre les membres de la société, est écrite par la poétesse Mordjana Kaouther. La composition musicale de cette chanson est l’œuvre de Bouhabila de Constantine. En clôture du Festival, l’artiste Mohamed Fouad Ouamane a fait lecture d’une série de recommandations pour la prochaine édition dont celle exigeant la participation d’une seule troupe par wilaya et celle l’imitant la durée de la chanson en lice à six minutes. La soirée de clôture a été marquée par une présence nombreuse du public, en parfaite symbiose avec les chansons proposées par les troupes en lice dont «Bayane El Bachair» de Bordj Bou Arreridj, «Angham El Gharb» de Tlemcen et «Soumoud» de Saïda, ainsi que les artistes Fayçal Boukhatache, lauréat du dernier festival national de la chanson Chaabie, Ali Markat, détenteur du prix concours d’inchad «Hadi El Arouah» et Redouane Maachi. La valeur des prix attribués dans ce festival se situe entre 250.000 et 100.000 DA pour les trois premières places, et 40.000 DA pour chacun des prix d’encouragement.

 

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