Kassali a précisé que l’exécution du budget 2020 a pris en compte le contexte qui a été marqué par la baisse de la demande mondiale sur le pétrole et le gaz naturel, et la circonstance exceptionnelle due aux effets de la crise sanitaire de la Covid-19. Le représentant du gouvernement a affirmé que l’étude de certains indicateurs liés à l’impact des dépenses sur le service public «a mis en exergue la résilience de l’économie algérienne face aux effets de la pandémie et à la forte baisse des cours du pétrole, grâce aux mesures d’urgence prises par les pouvoirs publics, notamment pour la préservation de l’activité économique, la protection des catégories vulnérables, la rationalisation des dépenses publiques et l’encadrement du commerce extérieur». Le ministre a fait observer, par la même, que l’élaboration de ce texte de loi, dans sa nouvelle forme, intervient pour concrétiser les réformes introduites sur les finances publiques», notamment en ce qui a trait à la réforme de la dépense publique en tenant compte des résultats et du rendement. Kassali a estimé, que ces réformes constituent «la base de l’unification de l’opération de gestion des finances publiques, selon les normes internationales exigeant des informations budgétaires, comptables et financières globales et authentiques».