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Culture

Depuis 2005 : Plus de 50.000 pièces archéologiques récupérées Plus de 50.000 pièces archéologiques ont été récupérés depuis la création de la Direction de la protection légale des biens culturels et de la valorisation du patrimoine national en 2005, a annoncé, dimanche à Alger, le secrétaire général du ministère de la Culture et les Arts, Zohir Balalou.

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«Depuis 2005, plus de 50.000 pièces numismatiques, des tableaux de peinture à l’huile et antiquités remontant à différentes étapes historiques, ont été récupérées, de l’étranger pour certaines, grâce aux efforts des différents corps sécuritaires spécialisés au niveau national, et ce, en coordination avec les services du ministère de la Culture», a fait savoir M. Balalou dans une allocution prononcée à l’occasion du coup d’envoi des travaux de la 5e session de formation au profit des différents corps sécuritaires dans le domaine de la protection du patrimoine culturel au Palais de la Culture Moufdi-Zakaria, en sa qualité de représentant de la ministre de la Culture. «Les pièces archéologiques récupérées ont été remises dans le souci de renforcer la collection des différents musées et centres de recherche», a-t-il poursuivi, saluant «la conscience de la société civile, les associations et les opérateurs, à l’instar des entrepreneurs, des agriculteurs et des promoteurs immobiliers qui signalent toute découverte de pièces d’antiquité». Lors du coup d’envoi de la session de formation, qui s’est déroulée en présence des représentants du Commandement de la Marine, de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), de la Direction générale des Douanes (DGD), et du Commandement de la Gendarmerie nationale, le SG du ministère de la Culture a mis en avant «les efforts des différentes équipes sécuritaires spécialisées activant dans le domaine de la lutte contre l’atteinte aux biens culturels». «Les différents services sécuritaires ont mis en place tous les mécanismes et les moyens à travers la création d’équipes et de cellules spécialisées dans la protection du patrimoine culturel, outre la création de laboratoires et de musées constituant une valeur ajoutée et une source de fierté devant les nations et les organisations mondiales compétentes», a-t-il ajouté. Pour sa part, le représentant du Commandement des forces navales, le colonel Ramdhane Youcef, a salué l’initiative de cette formation, soulignant que «les pièces archéologiques découvertes au fond de la mer témoignent des échanges commerciaux entre les peuples» lors des différentes époques de l’histoire. Il s’agit d’un patrimoine «revêtant une importance économique et comptant parmi les fondements du tourisme environnementale et archéologique», a-t-il ajouté, mettant en avant les missions des équipes des garde-côtes et leur contribution à faire face aux infractions liées à l’atteinte au patrimoine subaquatique.

 

Le représentant de la Direction générale des douanes (DGD), l’inspecteur-divisionnaire, Djeknouni Yahia a également salué l’importance de cette formation dans la promotion des connaissances des stagiaires dans ce domaine et la coordination entre les différents corps de sécurité pour réprimer les crimes d’atteinte au patrimoine culturel. Il a affirmé, dans ce sens, que «les brigades des services des douanes sont mobilisés pour lutter contre toute forme de crime organisé transfrontalier menaçant l’économie et l’identité nationale, en veillant à l’application efficace des mécanismes de lutte contre toutes les formes de trafic et de contrebande des pièces archéologiques ciblant l’identité culturelle et les fondements de la mémoire algérienne, le patrimoine constituant l’un des symboles de l’identité nationale». Les efforts des services des douanes ont permis, ces dernières années et durant le 1e trimestre 2023, de mettre en échec des tentatives de contrebande de 996 pièces archéologiques remontant à différentes périodes de l’histoire de l’Algérie. Pour sa part, le représentant du Commandement général de la Gendarmerie nationale, le colonel Mili Lounis, a indiqué que «les brigades de protection des biens culturels relevant de la Gendarmerie nationale ainsi que les autres brigades territoriales au niveau national ont traité en 2022, près de 125 affaires dans ce cadre ayant donné lieu à la récupération de 5.638 pièces archéologiques remises aux musées relevant du ministère. Elles ont également contribué à la découverte de 52 sites archéologiques. Pour sa part, le représentant de la Direction générale de Sûreté nationale (DGSN), le colonel Moulay Achour a souligné que cette «session de formation permettra aux cadres de renforcer leurs connaissances et capacités opérationnelles et maitriser les procédures légales et les investigations relatives à la lutte contre les crimes liés à l’atteinte au patrimoine culturel», relevant que la «DGSN a mis en place un plan opérationnel en vue de mettre fin aux infractions des actes d’atteinte à notre patrimoine, un plan basé sur la création de brigades spéciales, la formation continue et la coordination avec les services compétents du ministère de la Culture et des Arts et les autres partenaires ainsi que la sensibilisation à la nécessité de sa protection». 80 personnels et agents relevant des différents corps de sécurité chargés de la protection du patrimoine culturel bénéficieront lors de cette 5e session d’une formation de terrain jusqu’au 16 mai au niveau du Musée public national du Bardo, du Musée national des antiquités, du Musée national des arts et des traditions populaires d’Alger (MNATP), du Musée national des beaux arts et du Centre national de recherche en archéologie (CNRA), ainsi que de l’Ecole national supérieure de conservation et restauration des biens culturels, du Musée national maritime et du Musée public national de Cherchell.

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Culture

SILA 2024: L’ANEP présente avec 800 titres et deux nouveautés

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L’Entreprise nationale de communication, d’édition et de publicité (ANEP) marque sa présence au 27e Salon international du livre d’Alger (SILA), avec 800 titres de toutes les bonnes lectures sur les étalages de son stand qui ne désemplit pas, au regard des centaines de visiteurs qui s’y rendent avec le pas bien décidé, à tous les moments de la journée, en quête de culture, de savoir et de production intellectuelle de qualité.

Entreprise citoyenne à l’écoute et au service de la société algérienne, l’ANEP occupe un stand qui s’étend sur une superficie de 108 m2, sis en plein milieu du Pavillon central du Palais des expositions aux Pins maritimes (SAFEX) à Alger, un endroit à la mesure de cet organisme étatique qui ne jure que par «la qualité des contenus des ouvrages qu’il met à la disposition du large public», a expliqué le conseiller à la direction de l’ANEP, exceptionnellement chargé des relations avec la presse durant le 27e SILA, Hassan Gherab.

Ayant décidé d’une réduction à la vente de 30% sur chacun des titres mis à la disposition des visiteurs dans divers domaines de la connaissance scientifique et littéraire et qui s’adressent aux lecteurs arabophones, amazighophones et francophones, l’ANEP entend contribuer à la «socialisation du livre et à la constitution d’un véritable lectorat», poursuit le chargé des relations avec la presse.

Nouvelle production sur l’éventaire central de l’ANEP, «Les crimes de guerre de la France en Algérie (1830-1847)» de Karima Ait Dahmane, un ouvrage qui établi et met à nu les abjections et la barbarie du colonialisme français durant 17 ans, après son acte de violation des territoires algériens.

Autre nouveauté mise en avant par cette grande maison d’édition, «Le couscous, racines et couleurs d’Algérie», un beau livre de Yasmina Sellam qui répond aux questionnements en lien avec l’«histoire» de ce mets porteur de l’identité algérienne, son «évolution à travers le temps, ses interactions et ses emprunts», peut-on lire sur le document de présentation de l’ouvrage.

Conçu et réalisé dans un esthétisme moderne et fonctionnel par le groupe «ANEP Communication et Signalétique» (ACS), une des filiales de l’entreprise, le stand de l’ANEP-Edition, accueille ses visiteurs avec un grand intitulé dédié à la célébration du 70e anniversaire du déclenchement de la glorieuse révolution de Novembre 1954.

Dégageant des espaces dédiés aux rayonnages de différents genres scientifiques et littéraires, ce stand met en valeur plusieurs ouvrages entre romans, poésies, nouvelles, livres techniques, beaux livres et littérature pour enfants entre autres, présentés aux visiteurs par les bons soins d’un personnel souriant et accueillant, au fait de sa mission.

Les cloisons du stand et les étagères des livres aux couleurs de l’emblème national, attirent le regard des visiteurs de tous les âges qui passent d’un rayon à l’autre, pour aboutir à l’espace réservé aux ventes dédicaces qui a déjà accueilli, Karima Ait Dahmane et Yasmina Sellam, auteures des deux nouvelles parutions aux éditions ANEP, ainsi que Amar Belkhodja pour son ouvrage d’histoire, «L’Emir Abdelkader, adversaires et admirateurs» et Alima Abdhat pour son dernier recueil de poésie, «Telle une chair tatouée», attendant de recevoir dans les prochains jours Brahim Sadok pour son roman, «Sur le chemin des sables en feu».

Maison d’édition généraliste, accordant un avantage pour les ouvrages d’histoire, l’«ANEP Edition» essaye de brasser tous les domaines de réflexion et activités éditoriales, avec une disponibilité permanente à la faveur de tous les auteurs talentueux qui viendraient ainsi, intégrer le club des écrivains de cette illustre maison d’édition.

Le 27e SILA, qui célèbre le 70e anniversaire du déclenchement de la Guerre de libération sous le slogan «Lire pour triompher», se poursuit jusqu’au 16 novembre, avec plusieurs conférences dans différentes thématiques et les exposants de 1007 maisons d’édition issues de 40 pays, dont l’Etat du Qatar, présent en invité d’honneur.

Le 27e SILA ouvre ses portes au public tous les jours de 10h00 à 19h00 au Palais des expositions (Safex) aux pins maritimes à Alger.

R.C

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Culture

Le comédien Djamel Hamouda s’éteint à l’âge de 70 ans

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Le comédien de théâtre, de cinéma et de télévision, Djamel Hamouda, célèbre pour ses rôles dans de nombreux feuilletons télévisés, est décédé ce lundi, des suites d’une longue maladie à l’âge de 70 ans, a-t-on appris auprès de son entourage.

Né le 17 décembre 1954 à Skikda, Djamel Hamouda a suivi une formation à l’Institut supérieur des arts dramatiques et de la danse, d’où il est sorti avec un diplôme d’acteur en 1974.

Malgré ses rôles au théâtre et à la télévision depuis les années 1970, le défunt n’a fait ses débuts artistiques «professionnels» que plus tard, en 1977, période à laquelle il avait travaillé comme acteur au théâtre régional d’Annaba et comme professeur d’art dramatique à l’Ecole municipale de musique et d’art dramatique d’Annaba de 1978 à 1984, avant de suivre une formation à la réalisation à Moscou, en Russie.

Il a également a occupé plusieurs postes de responsabilité notamment comme directeur du Palais de la culture et des arts d’Annaba et conseiller artistique au Théâtre régional d’Annaba.

Comme comédien, Djamel Hamouda a été distribué dans plusieurs pièces de théâtre notamment «El Mahgour» (1978) de Malek Bouguermouh et «Bouderbala» (1984) d’Ahmed Khoudi.

Il a également écrit et mis en scène plusieurs spectacles de théâtre comme « Kahwa wa latay» (1987) et «Sud» (1990), consacré «meilleur scénario» au Festival du théâtre professionnel en 1993.

A la télévision, il a écrit les scénarios de plusieurs feuilletons notamment «La direction du vent» (1998), «Chouf Laajeb» (2001) et «Trois dans l’impasse» (2008).

Devant la caméra, Djamel Hamouda a participé dans de nombreux films comme comédien dans «Aissa El Djermouni» (1982), «Rih Tour» (1992) d’Aziz Choulah et «Le choix» (1997) d’Ammar Mohcène.

Ses rôles incarnés dans plusieurs feuilletons télévisés notamment «El michwar» (1996), «El «Michwar 2» (1998), «El-Ghayeb» (L’absent, 2002) et «Rencontre avec le destin» (2007), ont fait de Djamel Hamouda un acteur célèbre.

R.C

 

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Culture

L’ONDA allège les demandes d’aide sociale au profit des artistes

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L’Office national des droits d’auteur et des droits voisins (ONDA) a annoncé le lancement d’un nouveau service en ligne permettant aux créateurs et artistes membres de l’Office de demander à distance de «l’aide sociale», a indiqué l’organisme public dans un communiqué.

L’ONDA rappelle ce service s’inscrit dans le cadre de sa «stratégie visant à moderniser les services fournis à ses adhérents et à alléger les démarches administratives…».

L’aide sociale est une prestation couvrant les frais de santé du membre cotisant, notamment le transport (en ambulance ou en avion), les analyses et explorations biologiques et radiologiques, la mise à disposition de matériel spécialisé ainsi que les frais d’hospitalisation, plafonnés à 100 000 DA par an.

Cette aide peut couvrir d’autres dépenses «exceptionnelles» et peut être accordée sous forme d’aide «directe», ne dépassant pas 200 000 DA par an, précise l’ONDA, qui appelle ses membres à accéder à la plateforme via son site officiel: www.onda.dz.

R.C

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