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Culture

Le Ballet russe «Igor-Moïseyev» enchante le public algérois : Epoustouflant spectacle ! Un spectacle époustouflant de chorégraphies folkloriques, représentant la mosaïque patrimoniale de Russie et autres cultures du monde, a été présenté, jeudi soir à Alger, par l’Ensemble académique d’Etat de danses populaires, «Igor-Moïseyev» de la Fédération de Russie, sous la direction artistique d’Elena Scherbakova, devant un public nombreux.

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En présence de la ministre de la Culture et des Arts Soraya Mouloudji, la cinquantaine de ballerines et de danseurs de l’Ensemble «Igor Moïseyev « ont présenté, 90 mn durant, une dizaine de tableaux riches en couleurs et en mouvements, alternant entre danses, folkloriques, traditionnelles et populaires russes et autres pays. «La culture joue un très grand rôle dans le rapprochement des peuples, permettant l’échange d’expériences et le renforcement des liens amicaux», a déclaré la ministre de la Culture et des Arts. Le public a ainsi pu apprécier et découvrir quelques-unes des danses de l’Ex. Union soviétique de différentes régions et contextes sociaux, appréciant la finesse et la précision de leur exécution dans des cadences rapides qui exigent une grande souplesse. Les différentes danses présentées, souvent mêlées à des performances physiques hautement acrobatiques, reposaient, au-delà des cadences et des chorégraphies que recèle chacune d’elles, sur la variété de l’accoutrement, somptueusement conçu dans des modèles de haute couture, aux couleurs vives, propres à chaque région ou contexte représenté. Dans des atmosphères de grands soirs, les ballerines et les danseurs russes, pimpants et aux mines joviales, ont présenté, entre autres danses hautement techniques et esthétiques, «Le Khorovod», danse festive qui consiste à se déplacer en cercle en se tenant par la main, alors que la danse «pliaska», également festive propulse l’assistance sur les terres et la tradition de la vaste Russie, à travers des mouvements très énergiques. Autres danses exécutées par l’Ensemble russe, le «Iablotchko» ou la «quadrille russe», une danse de marins, la «Kalinka», «la Barynia», joyeuse et aux mouvements très physiques exécutés sur un air et au rythme de l’accordéon, ou encore, des danses populaires, espagnoles, mexicaine ou grecque avec la célèbre «Dance de Zorba» qui a suscité un grand engouement du public. Le public a pris du plaisir à apprécier un spectacle visuel plein, aux mouvements et gestes «fins, justes, élégants et précis», sortant avec l’impression d’avoir pris part à un «vrai voyage initiatique» à la découverte de la richesse culturelle de la «grande Russie». Fondé en 1943 par le grand danseur russe Igor Moïseyev, le Ballet national russe de danse populaire baptisé du nom de cette grande figure artistique du XXe siècle, est le premier ensemble académique de danse folklorique à voir le jour dans le monde. Reconnu comme le plus grand chorégraphe du XXe siècle, en particulier dans le domaine de la danse folklorique inspirée de contes populaires et de légendes basées sur des épopées théâtrales, Igor Alexander Moïseyev (1906-2007), était un jeune danseur au Ballet Bolochoi lorsqu’il avait décidé de s’intéresser aux danses folkloriques populaires en Russie et dans le monde. Alexander Moïseyev arrivera à mettre en valeur les danses locales de différentes régions, en rassemblant plus de 200 danseurs formés au ballet, et en concevant plus de 300 œuvres de danse. Le Ballet «Igor-Moïseyev» de la Fédération de Russie continuera de se produire à l’Opéra d’Alger Boualem-Bessaih, jusqu’à dimanche prochain.

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Culture

L’ONDA allège les demandes d’aide sociale au profit des artistes

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L’Office national des droits d’auteur et des droits voisins (ONDA) a annoncé le lancement d’un nouveau service en ligne permettant aux créateurs et artistes membres de l’Office de demander à distance de «l’aide sociale», a indiqué l’organisme public dans un communiqué.

L’ONDA rappelle ce service s’inscrit dans le cadre de sa «stratégie visant à moderniser les services fournis à ses adhérents et à alléger les démarches administratives…».

L’aide sociale est une prestation couvrant les frais de santé du membre cotisant, notamment le transport (en ambulance ou en avion), les analyses et explorations biologiques et radiologiques, la mise à disposition de matériel spécialisé ainsi que les frais d’hospitalisation, plafonnés à 100 000 DA par an.

Cette aide peut couvrir d’autres dépenses «exceptionnelles» et peut être accordée sous forme d’aide «directe», ne dépassant pas 200 000 DA par an, précise l’ONDA, qui appelle ses membres à accéder à la plateforme via son site officiel: www.onda.dz.

R.C

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Actualité

Théâtre : «Les ruelles des héros» présentée au TNA Le spectacle «Aziqat el abtal» (Les ruelles des héros), une adaptation de la pièce historique «Les enfants de la Casbah» de Abdelhalim Raïs, qui revisite l’implication active des milieux urbains dans le combat libérateur, a été présentée vendredi soir à Alger, par l'Association «Mouthalath El Hayat» (Le triangle de la vie) de la Protection civile.

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Accueilli au Théâtre national Mahieddine-Bachtarzi (TNA), le spectacle mis en scène par Mohamed Belkaissarira, relate l’histoire d’une famille vivant dans la Casbah d’Alger, un des quartiers populaires de la capitale qui ont beaucoup milité dans la résistance contre le colonialisme français, notamment durant la Bataille d’Alger. Servi par 17 comédiens, le spectacle met en scène l’histoire d’une famille algérienne composée de trois frères qui chacun selon ses convictions et ses possibilités rejoignent la lutte armée pour renverser l’ordre colonial. Sur scène les trois frères, Djamel, Rachid et Mourad avec leur parents, mènent un dialogue, rythmé par de récurrentes altercations verbales et disputes entre les frères, qui militent tous dans la clandestinité pour le Front de libération nationale (FLN), à l’insu des autres membres de la famille. La scénographie, signée Halim Rahmouni, se base sur un décor statique minimaliste qui suggère une maisonnette de la Casbah avec un patio, des meubles d’époque et une fontaine. En filigrane, le spectacle est un hommage aux sacrifices de toutes les franges de la société algérienne qui ont contribué activement aux combats pour l’indépendance, et montre les difficultés et la dure réalité de la clandestinité. Œuvre de  Abdelhalim Raïs, «Les enfants de la Casbah» a été présentée pour la première fois à Tunis en 1959 par les membres de la troupe artistique de Front de libération nationale (FLN), avant d’être reprise au TNA au lendemain du recouvrement de l’indépendance. La pièce avait également été adaptée à la télévision avec, entre autres comédiens Nouria, Mohamed Kechroud, Sid Ali Kouiret et Sid Ahmed Agoumi. Produite en 2017 par l’Association «Mouthalath El Hayat» (Le triangle de la vie) de la Protection civile, «Les ruelles des héros» a été  présentée dans le cadre de la Journée nationale des Scouts musulmans algériens, célébrée le 27 mai de chaque année.

 

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Clôture des 18e «Andaloussiates El Djazair» : Le patrimoine culturel en fête La scène des 18e «Andaloussiates El Djazair» a accueilli, vendredi soir à la salle Ibn-Khaldoun, l'association culturelle et musicale «Maqam» de Constantine, un grand Ensemble de musique andalouse qui a célébré l’ancestralité de ce patrimoine de la culture algérienne.

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   Accueillie à la mythique salle Ibn-Khaldoun, la vingtaine d’instrumentistes, dont six musiciennes, de l’Orchestre de l’Association «Maqam» était dirigé d’une main de maître par le maestro, Moundji Benmalek, un Chef d’orchestre -également président de ce bel Ensemble- aux qualités exceptionnelles, au regard de la rigueur et du professionnalisme observés par tous les éléments de ce collectif. Dans des atmosphères solennelles, l’Ensemble constantinois a rendu une prestation pleine, empreinte de pureté et de droiture académique, un sans faute hautement apprécié par le public malheureusement peu nombreux, comparable, de l’avis d’un spectateur, «au rendu d’un support sonore commercial (CD) dont le travail aurait été revu, corrigé et peaufiné à la perfection, avant de descendre sur le marché». Durant une heure de temps, l’Ensemble «Maqam» a rendu en un seul jet et sans interruption aucune, une prestation en deux parties : d’abord quelques extraits de «Bachraf Kamaroun» suivis de «Noubet H’çin Saba» ensuite et dans le genre hawzi, les pièces, «Ya Layem» d’Ahmed Bentriki et «Khatri bel’djfa t’âddeb» communément connue sous le titre de «Et’Taleb».  L’Association culturelle «El Djenadia» de Boufarik a animé également vendredi soir à Alger, un récital de chants andalous, également mené par de jeunes instrumentistes, dénotant d’une grande volonté à former et encourager les jeunes talents. Une belle prestation qui a sublimé l’ancestralité et la profondeur historique du patrimoine musical andalou, représentant aujourd’hui «un héritage séculaire, transgénérationnel» selon son président, Abdelkader Essemiani. Rappelant le génie créatif des poètes érudits et des grands compositeurs des siècles derniers, les prestataires de l’Ensemble El Djenadia, ont notamment rendu une Nouba dans le mode Sika et quelques «Hwaza» dans le mode Djarka. Inqileb «Wa melli bi djismi» b’taïhi «Zada el hobbo wajdi» «Istikhbar» derdj «Soltanet bnet el hay» n’çraf-khlass «Ya loun el âssel» et les kh’lasset «Ya men dara» et «Dir el oqqar» ont constitué les pièces rendues avec une grande maîtrise technique et artistique, durant la première partie. Les solistes, Nassim Boughzala et Insaf Abdelbaki aux Ouds, ainsi que Sara Benmessaï et Meriem Si Ahmed aux violons altos, ont enchanté l’assistance avec leurs voix présentes et étoffées, aux tessitures larges. Ouverte le 13 mai dernier, les 18e «Andaloussiates El Djazair» ont pris fin hier avec les prestations des Ensembles, «El Fekhardjia»d’Alger et «El Fen wen’Nachat» de Mostaganem.

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