Culture
Anciennes expressions artistiques algériennes : Un héritage à préserver Des chercheurs dans le patrimoine ont insisté lundi à Oran sur l’importance d’intensifier les études sur les anciennes expressions artistiques qui se veulent un héritage culturel algérien, portant une dimension patrimoniale africaine, en vue de l’enrichir, l’écrire (historiographie) et le protéger.
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Lors d’une conférence internationale sur «l’héritage artistique algérien, la signification et les dimensions patrimoniales africaines», le conservateur principal, responsable du patrimoine culturel au musée national public Ahmed-Zabana, a souligné, dans une intervention intitulée «la signification et les mythologies de l’art rupestre, identité algérienne et dimensions africaines», l’importance de la préservation de l’art rupestre, plus répandu en Algérie et dans certains pays africains. Le conférencier a appelé à la protection de cet héritage des facteurs naturel et humain, car il renseigne sur l’historiographie des rituels et des mythes qu’il a rapportés à travers des dessins et des inscriptions rupestres. Pr Boumeslouk Khadidja de l’université de Mostaganem a indiqué que les fêtes qui sont célébrées, chaque année dans le sud du pays, en particulier les Waadates et les visites des mausolées des saints patrons, sont mêlées à un dosage de l’héritage continental, faisant observer que cette dilution de nombreuses croyances ont fait fusion avec la foi musulmane. Pour sa part, Pr Cherki Mohamed de l’université d’Oran 1 Ahmed-Benbella, dans une intervention sur le patrimoine artistique africain et son impact sur les arts dans le sud du pays, a appelé à accorder plus d’attention au patrimoine culturel et son prolongement africain en intensifiant les études et les recherches sur cet héritage, et en analysant le phénomène des fêtes au plan scientifique, avec l’enseignement des langues africaines au niveau des établissements spécialisés afin d’enrichir les études. Pr Mansouri Lakhdar de la même université a, quant à lui, traité dans son intervention le caractère du «Diwan», relevant que cette couleur musicale est multiforme et allie l’héritage africain à l’équilibre arabo-islamique, soulignant qu’elle est en harmonie avec le rythme africain, en plus d’être riche et variée dans ses sujets, qui combinent le soufisme et le Madih religieux, évoquant la grandeur de Dieu et les éloges du prophète (QLSSSL). Il a souligné que «l’art du Diwan est l’un des rituels populaires les plus répandus dans l’Ouest et le Sud du pays, en raison de la valeur culturelle qu’il porte et qui a été héritée de génération en génération», signalant, cependant, l’avancée technologique qui érode la mémoire collective et ce patrimoine immatériel, par son métissage avec les styles musicaux contemporains, comme le jazz et le blues, ainsi que la disparition de ses pionniers et le manque d’efforts pour réfléchir, documenter (écrire) et théoriser ce type d’arts communs à l’Algérie et à l’Afrique. Pour sa part, Bouras Ahmed du Musée Ahmed-Zabana a abordé les dimensions culturelles des pratiques symboliques, à travers la collection d’ethnographie africaine conservée dans l’institution muséale sus-indiquée, qui a organisé cette conférence à laquelle ont pris part un groupe important d’intellectuels et de personnes s’intéressant au patrimoine.
Culture
SILA 2024: L’ANEP présente avec 800 titres et deux nouveautés
L’Entreprise nationale de communication, d’édition et de publicité (ANEP) marque sa présence au 27e Salon international du livre d’Alger (SILA), avec 800 titres de toutes les bonnes lectures sur les étalages de son stand qui ne désemplit pas, au regard des centaines de visiteurs qui s’y rendent avec le pas bien décidé, à tous les moments de la journée, en quête de culture, de savoir et de production intellectuelle de qualité.
Entreprise citoyenne à l’écoute et au service de la société algérienne, l’ANEP occupe un stand qui s’étend sur une superficie de 108 m2, sis en plein milieu du Pavillon central du Palais des expositions aux Pins maritimes (SAFEX) à Alger, un endroit à la mesure de cet organisme étatique qui ne jure que par «la qualité des contenus des ouvrages qu’il met à la disposition du large public», a expliqué le conseiller à la direction de l’ANEP, exceptionnellement chargé des relations avec la presse durant le 27e SILA, Hassan Gherab.
Ayant décidé d’une réduction à la vente de 30% sur chacun des titres mis à la disposition des visiteurs dans divers domaines de la connaissance scientifique et littéraire et qui s’adressent aux lecteurs arabophones, amazighophones et francophones, l’ANEP entend contribuer à la «socialisation du livre et à la constitution d’un véritable lectorat», poursuit le chargé des relations avec la presse.
Nouvelle production sur l’éventaire central de l’ANEP, «Les crimes de guerre de la France en Algérie (1830-1847)» de Karima Ait Dahmane, un ouvrage qui établi et met à nu les abjections et la barbarie du colonialisme français durant 17 ans, après son acte de violation des territoires algériens.
Autre nouveauté mise en avant par cette grande maison d’édition, «Le couscous, racines et couleurs d’Algérie», un beau livre de Yasmina Sellam qui répond aux questionnements en lien avec l’«histoire» de ce mets porteur de l’identité algérienne, son «évolution à travers le temps, ses interactions et ses emprunts», peut-on lire sur le document de présentation de l’ouvrage.
Conçu et réalisé dans un esthétisme moderne et fonctionnel par le groupe «ANEP Communication et Signalétique» (ACS), une des filiales de l’entreprise, le stand de l’ANEP-Edition, accueille ses visiteurs avec un grand intitulé dédié à la célébration du 70e anniversaire du déclenchement de la glorieuse révolution de Novembre 1954.
Dégageant des espaces dédiés aux rayonnages de différents genres scientifiques et littéraires, ce stand met en valeur plusieurs ouvrages entre romans, poésies, nouvelles, livres techniques, beaux livres et littérature pour enfants entre autres, présentés aux visiteurs par les bons soins d’un personnel souriant et accueillant, au fait de sa mission.
Les cloisons du stand et les étagères des livres aux couleurs de l’emblème national, attirent le regard des visiteurs de tous les âges qui passent d’un rayon à l’autre, pour aboutir à l’espace réservé aux ventes dédicaces qui a déjà accueilli, Karima Ait Dahmane et Yasmina Sellam, auteures des deux nouvelles parutions aux éditions ANEP, ainsi que Amar Belkhodja pour son ouvrage d’histoire, «L’Emir Abdelkader, adversaires et admirateurs» et Alima Abdhat pour son dernier recueil de poésie, «Telle une chair tatouée», attendant de recevoir dans les prochains jours Brahim Sadok pour son roman, «Sur le chemin des sables en feu».
Maison d’édition généraliste, accordant un avantage pour les ouvrages d’histoire, l’«ANEP Edition» essaye de brasser tous les domaines de réflexion et activités éditoriales, avec une disponibilité permanente à la faveur de tous les auteurs talentueux qui viendraient ainsi, intégrer le club des écrivains de cette illustre maison d’édition.
Le 27e SILA, qui célèbre le 70e anniversaire du déclenchement de la Guerre de libération sous le slogan «Lire pour triompher», se poursuit jusqu’au 16 novembre, avec plusieurs conférences dans différentes thématiques et les exposants de 1007 maisons d’édition issues de 40 pays, dont l’Etat du Qatar, présent en invité d’honneur.
Le 27e SILA ouvre ses portes au public tous les jours de 10h00 à 19h00 au Palais des expositions (Safex) aux pins maritimes à Alger.
R.C
Culture
Le comédien Djamel Hamouda s’éteint à l’âge de 70 ans
Le comédien de théâtre, de cinéma et de télévision, Djamel Hamouda, célèbre pour ses rôles dans de nombreux feuilletons télévisés, est décédé ce lundi, des suites d’une longue maladie à l’âge de 70 ans, a-t-on appris auprès de son entourage.
Né le 17 décembre 1954 à Skikda, Djamel Hamouda a suivi une formation à l’Institut supérieur des arts dramatiques et de la danse, d’où il est sorti avec un diplôme d’acteur en 1974.
Malgré ses rôles au théâtre et à la télévision depuis les années 1970, le défunt n’a fait ses débuts artistiques «professionnels» que plus tard, en 1977, période à laquelle il avait travaillé comme acteur au théâtre régional d’Annaba et comme professeur d’art dramatique à l’Ecole municipale de musique et d’art dramatique d’Annaba de 1978 à 1984, avant de suivre une formation à la réalisation à Moscou, en Russie.
Il a également a occupé plusieurs postes de responsabilité notamment comme directeur du Palais de la culture et des arts d’Annaba et conseiller artistique au Théâtre régional d’Annaba.
Comme comédien, Djamel Hamouda a été distribué dans plusieurs pièces de théâtre notamment «El Mahgour» (1978) de Malek Bouguermouh et «Bouderbala» (1984) d’Ahmed Khoudi.
Il a également écrit et mis en scène plusieurs spectacles de théâtre comme « Kahwa wa latay» (1987) et «Sud» (1990), consacré «meilleur scénario» au Festival du théâtre professionnel en 1993.
A la télévision, il a écrit les scénarios de plusieurs feuilletons notamment «La direction du vent» (1998), «Chouf Laajeb» (2001) et «Trois dans l’impasse» (2008).
Devant la caméra, Djamel Hamouda a participé dans de nombreux films comme comédien dans «Aissa El Djermouni» (1982), «Rih Tour» (1992) d’Aziz Choulah et «Le choix» (1997) d’Ammar Mohcène.
Ses rôles incarnés dans plusieurs feuilletons télévisés notamment «El michwar» (1996), «El «Michwar 2» (1998), «El-Ghayeb» (L’absent, 2002) et «Rencontre avec le destin» (2007), ont fait de Djamel Hamouda un acteur célèbre.
R.C
Culture
L’ONDA allège les demandes d’aide sociale au profit des artistes
L’Office national des droits d’auteur et des droits voisins (ONDA) a annoncé le lancement d’un nouveau service en ligne permettant aux créateurs et artistes membres de l’Office de demander à distance de «l’aide sociale», a indiqué l’organisme public dans un communiqué.
L’ONDA rappelle ce service s’inscrit dans le cadre de sa «stratégie visant à moderniser les services fournis à ses adhérents et à alléger les démarches administratives…».
L’aide sociale est une prestation couvrant les frais de santé du membre cotisant, notamment le transport (en ambulance ou en avion), les analyses et explorations biologiques et radiologiques, la mise à disposition de matériel spécialisé ainsi que les frais d’hospitalisation, plafonnés à 100 000 DA par an.
Cette aide peut couvrir d’autres dépenses «exceptionnelles» et peut être accordée sous forme d’aide «directe», ne dépassant pas 200 000 DA par an, précise l’ONDA, qui appelle ses membres à accéder à la plateforme via son site officiel: www.onda.dz.
R.C
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