Culture
Manuscrits de la zaouïa Cheikh Hussein de Mila : Accessibles aux étudiants et aux chercheurs La zaouïa Cheikh Hussein, dans la commune de Sidi-Khelifa (sud de Mila), met sa bibliothèque scientifique constituée de vieux manuscrits à la disposition des chercheurs et des étudiants qui peuvent tirer profit de cette richesse et élargir leurs connaissances scientifiques.
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- Manuscrits de la zaouïa Cheikh Hussein de Mila : Accessibles aux étudiants et aux chercheurs La zaouïa Cheikh Hussein, dans la commune de Sidi-Khelifa (sud de Mila), met sa bibliothèque scientifique constituée de vieux manuscrits à la disposition des chercheurs et des étudiants qui peuvent tirer profit de cette richesse et élargir leurs connaissances scientifiques. https://www.cresus.dz/?p=68864">
Selon Dr Ryad Bencheikh El Hussein, doyen de la faculté des lettres de l’université Emir-Abdelkader des Sciences islamiques à Constantine, des centaines d’ouvrages, entre manuscrits et livres anciens imprimés, rangés à la bibliothèque de la zaouïa, ont été transférés au département des manuscrits et à la bibliothèque de l’université pour être mis à la disposition des étudiants et des chercheurs. L’une des raisons ayant conduit au transfert de ce précieux patrimoine est également de le «protéger des dommages causés par de mauvaises manipulations de certaines personnes fréquentant la zaouïa intéressées par les contenus proposés, à savoir, entre autres, les principes de jurisprudence, les Hadiths, la Chariâa, la grammaire et la conjugaison», a ajouté Dr Bencheikh El Hussein. La zaouïa Cheikh Hussein de Sidi Khalifa, dont la construction remonte au début du 19e siècle, était, a-t-il dit, en plus de ses rôles religieux et social, un «phare scientifique» qui a contribué énormément à la diffusion de la science et à la lutte contre l’ignorance qui était une «politique prônée et suivie par la France coloniale». Le travail ininterrompu des chouyoukh de la zaouïa a fait que la bibliothèque a renfermé, à une certaine époque, près de 6.000 manuscrits dans les sciences de la Chariâa, les principes de la jurisprudence et de la Sunna du Prophète (QSSSL), ainsi que des ouvrages de grammaire, d’astronomie et de médecine traditionnelle ancienne. Dr. Bencheikh El Hussein regrette que ce patrimoine scientifique ait décliné au fil du temps pour plusieurs raisons, notamment «la non restitution de ces ouvrages par de nombreux emprunteurs» et «les dommages causés à un certain nombre d’ouvrages et de manuscrits en raison de l’absence de conditions de conservation appropriées». Le nombre de manuscrits a ainsi été réduit à quelque 300 exemplaires, conduisant les responsables de la zaouia à prendre la décision de transférer ces œuvres à l’Université Emir-Abdelkader des Sciences islamiques dans le but de les préserver et de les mettre à la disposition des chercheurs et des étudiants. Parmi les titres actuellement disponibles dans la bibliothèque de la zaouia figurent, entre autres trésors anciens, un vieil ouvrage en calligraphie maghrébine, œuvre d’Ibn Hicham El Ansari, et le manuscrit «Tuhfat Al-Hakam» en calligraphie moyen-orientale, rédigé par Ibn Asim Al-Gharnati. Selon le doyen de la faculté des Lettres de l’université Emir-Abdelkader, l’important capital en ouvrages et manuscrits recueillis au fil des ans par la zaouïa Cheikh Hussein, en termes de nombre et de diversité, démontre l’intention et la détermination des enfants de la zaouïa à lutter contre l’ignorance et l’analphabétisme. La zaouïa fut, pendant des décennies, une destination préférée des étudiants désireux mémoriser le saint Coran et d’apprendre la Sunna du Prophète (QSSSL). Ils y trouvaient un abri sûr, de la nourriture et d’excellentes conditions pour parfaire leurs connaissances. Cet intérêt pour la science a également permis à la zaouïa d’attirer des chouyoukh réputés pour leur rôle dans l’éducation et la réforme, à l’exemple du Cheikh Hamdane Belounis, professeur de Cheikh Abdelhamid Benbadis qui fut aussi, selon la même source, «parmi les habitués de la zaouïa», en plus de Cheikh Abbas Bencheikh El-Hussein, membre de l’Association des Oulémas musulmans algériens, Cheikh El Merzouk Bencheikh El-Hussein, ancien mufti de Constantine et tant d’autres personnalités savantes.
Culture
L’ONDA allège les demandes d’aide sociale au profit des artistes
L’Office national des droits d’auteur et des droits voisins (ONDA) a annoncé le lancement d’un nouveau service en ligne permettant aux créateurs et artistes membres de l’Office de demander à distance de «l’aide sociale», a indiqué l’organisme public dans un communiqué.
L’ONDA rappelle ce service s’inscrit dans le cadre de sa «stratégie visant à moderniser les services fournis à ses adhérents et à alléger les démarches administratives…».
L’aide sociale est une prestation couvrant les frais de santé du membre cotisant, notamment le transport (en ambulance ou en avion), les analyses et explorations biologiques et radiologiques, la mise à disposition de matériel spécialisé ainsi que les frais d’hospitalisation, plafonnés à 100 000 DA par an.
Cette aide peut couvrir d’autres dépenses «exceptionnelles» et peut être accordée sous forme d’aide «directe», ne dépassant pas 200 000 DA par an, précise l’ONDA, qui appelle ses membres à accéder à la plateforme via son site officiel: www.onda.dz.
R.C
Actualité
Théâtre : «Les ruelles des héros» présentée au TNA Le spectacle «Aziqat el abtal» (Les ruelles des héros), une adaptation de la pièce historique «Les enfants de la Casbah» de Abdelhalim Raïs, qui revisite l’implication active des milieux urbains dans le combat libérateur, a été présentée vendredi soir à Alger, par l'Association «Mouthalath El Hayat» (Le triangle de la vie) de la Protection civile.
Accueilli au Théâtre national Mahieddine-Bachtarzi (TNA), le spectacle mis en scène par Mohamed Belkaissarira, relate l’histoire d’une famille vivant dans la Casbah d’Alger, un des quartiers populaires de la capitale qui ont beaucoup milité dans la résistance contre le colonialisme français, notamment durant la Bataille d’Alger. Servi par 17 comédiens, le spectacle met en scène l’histoire d’une famille algérienne composée de trois frères qui chacun selon ses convictions et ses possibilités rejoignent la lutte armée pour renverser l’ordre colonial. Sur scène les trois frères, Djamel, Rachid et Mourad avec leur parents, mènent un dialogue, rythmé par de récurrentes altercations verbales et disputes entre les frères, qui militent tous dans la clandestinité pour le Front de libération nationale (FLN), à l’insu des autres membres de la famille. La scénographie, signée Halim Rahmouni, se base sur un décor statique minimaliste qui suggère une maisonnette de la Casbah avec un patio, des meubles d’époque et une fontaine. En filigrane, le spectacle est un hommage aux sacrifices de toutes les franges de la société algérienne qui ont contribué activement aux combats pour l’indépendance, et montre les difficultés et la dure réalité de la clandestinité. Œuvre de Abdelhalim Raïs, «Les enfants de la Casbah» a été présentée pour la première fois à Tunis en 1959 par les membres de la troupe artistique de Front de libération nationale (FLN), avant d’être reprise au TNA au lendemain du recouvrement de l’indépendance. La pièce avait également été adaptée à la télévision avec, entre autres comédiens Nouria, Mohamed Kechroud, Sid Ali Kouiret et Sid Ahmed Agoumi. Produite en 2017 par l’Association «Mouthalath El Hayat» (Le triangle de la vie) de la Protection civile, «Les ruelles des héros» a été présentée dans le cadre de la Journée nationale des Scouts musulmans algériens, célébrée le 27 mai de chaque année.
Actualité
Clôture des 18e «Andaloussiates El Djazair» : Le patrimoine culturel en fête La scène des 18e «Andaloussiates El Djazair» a accueilli, vendredi soir à la salle Ibn-Khaldoun, l'association culturelle et musicale «Maqam» de Constantine, un grand Ensemble de musique andalouse qui a célébré l’ancestralité de ce patrimoine de la culture algérienne.
Accueillie à la mythique salle Ibn-Khaldoun, la vingtaine d’instrumentistes, dont six musiciennes, de l’Orchestre de l’Association «Maqam» était dirigé d’une main de maître par le maestro, Moundji Benmalek, un Chef d’orchestre -également président de ce bel Ensemble- aux qualités exceptionnelles, au regard de la rigueur et du professionnalisme observés par tous les éléments de ce collectif. Dans des atmosphères solennelles, l’Ensemble constantinois a rendu une prestation pleine, empreinte de pureté et de droiture académique, un sans faute hautement apprécié par le public malheureusement peu nombreux, comparable, de l’avis d’un spectateur, «au rendu d’un support sonore commercial (CD) dont le travail aurait été revu, corrigé et peaufiné à la perfection, avant de descendre sur le marché». Durant une heure de temps, l’Ensemble «Maqam» a rendu en un seul jet et sans interruption aucune, une prestation en deux parties : d’abord quelques extraits de «Bachraf Kamaroun» suivis de «Noubet H’çin Saba» ensuite et dans le genre hawzi, les pièces, «Ya Layem» d’Ahmed Bentriki et «Khatri bel’djfa t’âddeb» communément connue sous le titre de «Et’Taleb». L’Association culturelle «El Djenadia» de Boufarik a animé également vendredi soir à Alger, un récital de chants andalous, également mené par de jeunes instrumentistes, dénotant d’une grande volonté à former et encourager les jeunes talents. Une belle prestation qui a sublimé l’ancestralité et la profondeur historique du patrimoine musical andalou, représentant aujourd’hui «un héritage séculaire, transgénérationnel» selon son président, Abdelkader Essemiani. Rappelant le génie créatif des poètes érudits et des grands compositeurs des siècles derniers, les prestataires de l’Ensemble El Djenadia, ont notamment rendu une Nouba dans le mode Sika et quelques «Hwaza» dans le mode Djarka. Inqileb «Wa melli bi djismi» b’taïhi «Zada el hobbo wajdi» «Istikhbar» derdj «Soltanet bnet el hay» n’çraf-khlass «Ya loun el âssel» et les kh’lasset «Ya men dara» et «Dir el oqqar» ont constitué les pièces rendues avec une grande maîtrise technique et artistique, durant la première partie. Les solistes, Nassim Boughzala et Insaf Abdelbaki aux Ouds, ainsi que Sara Benmessaï et Meriem Si Ahmed aux violons altos, ont enchanté l’assistance avec leurs voix présentes et étoffées, aux tessitures larges. Ouverte le 13 mai dernier, les 18e «Andaloussiates El Djazair» ont pris fin hier avec les prestations des Ensembles, «El Fekhardjia»d’Alger et «El Fen wen’Nachat» de Mostaganem.
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