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économie

Caisse de solidarité et de garantie des collectivités locales : Financement de 117 micro-zones d’activité La Caisse de solidarité et de garantie des collectivités locales (CSGCL) a financé en 2023 un total de 117 micro-zones d’activité destinées aux porteurs de projets, a fait savoir lundi dernier, le ministre de l’Intérieur Brahim Merad…

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Présentant devant la Commission des affaires économiques, du développement, de l’industrie, du commerce et de la planification de l’Assemblée nationale, la stratégie sectorielle au titre de l’année 2023 relative aux programmes de développement du CSGCL et des zones d’activité au niveau national, Merad a indiqué que la caisse avait consacré «9,87 milliards de DA au financement de 117 micro-zones d’activité sur une superficie de 346 hectares au niveau national». Le ministre de l’Intérieur a expliqué que le financement de ces zones s’inscrivait dans le cadre de la «mise en œuvre du programme pilote relatif à la création de micro-zones d’activité au niveau national comprenant 142 micro- zones d’activité sur une superficie de 433 hectares, auxquelles une enveloppe de près de 15 milliards de DA a été allouée en tant que coût initial». Il a affirmé que ce projet intervenait à même de faciliter l’investissement et d’assurer le foncier économique destiné à l’investissement. Ce projet prévoit dans une première étape, la création de deux ou trois micro-zone d’activité au niveau de chaque wilaya, a-t-il souligné, précisant que les superficies de ces zones ont été fixées à 5 hectares, lotis en lots de 200 à 500 m2 en fonction des besoins des micro-entreprises. Selon les explications de Merad, ce projet prend en ligne de compte plusieurs principes, notamment l’exclusion des terres à vocation agricole et le regroupement des micro-entreprises aux besoins communs, en tenant compte des caractéristiques du territoire et de la nature des activités existantes dans chaque wilaya. Dans ce cadre, il a souligné que le secteur «a entrepris plusieurs mesures visant à redynamiser le rôle économique des collectivités locales et à adapter les textes réglementaires régissant la Caisse de solidarité et de garantie des collectivités locales, dont l’introduction de dispositions dans l’avant-projet des codes communal et de wilaya en vue de fournir la base légale pour la création, la gestion et l’octroi du foncier par les communes au niveau des micro-zones d’activités, et la révision du rôle et des missions de la caisse». A cette occasion, le ministre de l’Intérieur a présenté un exposé détaillé sur la stratégie adoptée par le secteur en 2023, en ce qui concerne la prise en charge des programmes de développement liés à ladite caisse. Au volet fonctionnement, Merad a fait état de «l’affectation de 537 milliards de DA durant l’exercice en cours, dont 392 milliards de DA représentant les affectations de l’Etat accordées aux collectivités locales par le biais de cette caisse, et 145 milliards de DA des ressources propres de la caisse ayant permis de couvrir les dépenses obligatoires et les autres dépenses liées à la gestion du service public». Pour ce qui est de l’équipement, il a fait état de «l’affectation de 100 milliards de DA aux collectivités locales pour inscrire des programmes de développement, en sus de 10 milliards de DA au titre des prêts provisoires sans intérêts qui permettront de financer les projets générateurs de recettes proposés par ces collectivités». De plus, ajoute le ministre, «une enveloppe de près de 34 milliards de DA a été mobilisée comme réserve pour faire face aux situations d’urgence».

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Salon « World Food Moscow » : L’Algérie présente 

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L’Algérie sera présente à la 33e édition du salon « World Food Moscow » prévu du 17 au 20 Septembre 2024, à Crocus Expo International Exhibition Center Moscou, événement inscrit au programme officiel de la participation algérienne aux manifestations économiques à l’étranger au titre de l’année 2024. Aussi, les entreprises souhaitant prendre part à cet évènement peuvent s’inscrire à travers le lien suivant: https://www.algex.dz/formulaire-de-preinscription-programme-officiel-2024, indique un communiqué d’Algex.

« ALGEX vous invite et vous accompagne à ce salon qui représente un lieu de rencontre des professionnels de l’industrie agroalimentaire, et aussi considéré comme le salon leader à Moscow dans le secteur de l’Alimentation et des boissons », est-il mentionné dans le communiqué.

 

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Chine : 33 pays africains exonérés de droits de douane

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Le démantèlement tarifaire, qui s’appliquera à tous les pays les moins avancés, vise essentiellement à réduire le déficit chronique de la balance commerciale bilatérale en faveur de Pékin.

La Chine appliquera un traitement tarifaire nul sur 100% de ses importations en provenance des pays les moins avancés (PMA) avec lesquels elle entretient des relations diplomatiques, dont 33 pays africains, a déclaré le président chinois, Xi Jinping (photo), le jeudi 5 septembre 2024.

« La Chine élargira, de sa propre initiative et de façon unilatérale, l’ouverture de son marché. Nous avons décidé d’accorder à tous les PMA ayant des relations diplomatiques avec la Chine, y compris 33 pays d’Afrique, un traitement nul pour 100% des lignes tarifaires », a-t-il déclaré, lors de la cérémonie d’ouverture de la neuvième édition du Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC).

« La Chine est ainsi devenue le premier grand pays en développement et la première grande économie à prendre une telle mesure. Cela contribuera à transformer notre marché en une grande opportunité pour l’Afrique », a-t-il ajouté.

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Investissements en Mauritanie  : 5 secteurs ouverts aux opérateurs algériens

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   L’Algerian Union Bank s’engage à accompagner les potentiels investisseurs algériens avec des services financiers sur mesure.

 

 

L’Algerian Union Bank, la première banque algérienne ouverte à l’étranger, basée dans la capitale mauritanienne, Nouakchott, a appelé les opérateurs économiques algériens à mettre à profit l’attractivité et à saisir les opportunités d’investissements en Mauritanie. Pour ce faire l’établissement financier s’engage à accompagner les potentiels investisseurs algériens dans chaque étape avec des services financiers sur mesure pour maximiser leur succès dans le cadre de la diplomatie économique algérienne orientée vers la profondeur africaine et dans le cadre de la stratégie de l’Etat de diversification de l’économie nationale. « La Mauritanie, pays aux ressources naturelles abondantes et à la position stratégique en Afrique de l’Ouest, offre d’innombrables opportunités d’investissement pour les entreprises algériennes désireuses de diversifier et d’élargir leurs activités. En tant que banque algérienne établie en Mauritanie, AUB souhaite partager des perspectives sur les secteurs les plus prometteurs pour l’investissement », est-il mentionné dans un post publié par l’UAB sur son compte Linkedin.

Dans sa publication, l’AUB a défini 5 secteurs qualifiés de « destinations d’investissement attractives pour les entreprises algériennes ». C’est ainsi que l’UAB met en avant le secteur des mines et métaux. Un secteur à l’avant-garde des domaines pouvant offrir des marges de manœuvre aux entreprises algériennes, selon la Banque, qui le qualifie de « trésor souterrain » du fait que « la Mauritanie, riche en minerais tels que fer, or, et cuivre, possède des réserves sous-exploitées. Les entreprises algériennes dans l’extraction ou les services auxiliaires peuvent y trouver des opportunités rentables».

Le second secteur pouvant offrir des opportunités aux opérateurs économiques algériens n’est autre que celui de l’Energie. « Avec l’accent croissant mis sur les énergies renouvelables, la Mauritanie investit dans le développement de projets d’énergie solaire et éolienne » indique l’AUB, notant que « le potentiel de ces énergies est énorme, grâce à l’ensoleillement quasi-permanent et aux vents constants ». De ce fait, souligne la même source, les « investisseurs algériens peuvent jouer un rôle clé dans la transition énergétique de la Mauritanie en apportant leur expertise et leurs technologies ».

Le troisième secteur ouvert aux entreprises algériennes concerne la pêche maritime et l’immense richesse halieutique de la Mauritanie dans l’océan Atlantique.

A cet égard, la banque souligne qu’ « avec l’une des zones côtières les plus riches en ressources halieutiques, le secteur de la pêche en Mauritanie offre des opportunités exceptionnelles » soulignant que « le poisson, principalement exporté, constitue une source importante de devises pour le pays ». De ce fait, les « entreprises algériennes peuvent investir dans la transformation des produits de la mer, la logistique, et la commercialisation pour renforcer la chaîne de valeur » note l’UAB. Cette dernière a, également, mis en avant le secteur de l’agriculture et de l’élevage. Deux domaines représentants, selon la Banque », des « secteurs cruciaux pour la sécurité alimentaire de la Mauritanie », indiquant que les « opérateurs algériens peuvent investir dans les infrastructures agricoles, la production de semences, et l’élevage pour contribuer à un développement durable », d’autant que la Mauritanie a lancé des « initiatives visant à moderniser ces secteurs, notamment par l’irrigation et la mécanisation ».

Le dernier secteur préconisé n’est autre que celui des infrastructures et des équipements de base devant « bâtir l’avenir ». Avec une demande croissante en infrastructures, « la Mauritanie offre des opportunités dans la construction, la logistique, et les technologies de l’information », indique-t-on. Et de conclure en affirmant qu’ »investir en Mauritanie, c’est profiter d’un marché en plein essor et contribuer au développement économique de la région ». Notons que le Président Tebboune et son homologue mauritanien El Ghazouani, avaient, février dernier, procédé à l’inauguration de deux postes frontaliers, au lancement du projet de route reliant Tindouf et Zouerate et la pose de la première pierre d’une zone franche

Badis B.

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