Culture
Théâtre régional de Djelfa : La salle de spectacles baptisée La salle de spectacles du théâtre régional Ahmed-Benbouzid de Djelfa a été baptisée du nom du défunt artiste «Smaida», en présence des autorités locales et de la famille de l'artiste disparu, connu pour ses contes pour enfants (Hikaouati).
L’opération s’est déroulée, lundi soir, à l’ouverture d’un colloque national sur «le théâtre et les formes de spectacles populaires en Algérie à travers les écrits des voyageurs arabes et occidentaux», a indiqué le directeur du théâtre Ahmed-Benbouzid, Nacer Khellaf. «Nous avons décidé de baptiser la salle de spectacles du nom du poète et violoniste Ahmed Ben Fettacha, dit Smaida, en hommage à cet artiste qui s’est investi, pendant des années, dans l’animation de la scène artistique locale», a-t-il dit. La famille de l’artiste «Smaida», né dans la région de Messaàd (Djelfa) en 1919 et décédé en 2001, a été, aussi, honorée, à l’occasion. L’opportunité a donné lieu à la projection d’un film documentaire sur le parcours artistique du défunt, notamment connu pour ses Qasida de louanges au prophète (QSSL) , mais aussi pour ses poèmes exprimant l’amour de la patrie et de sa région natale, qu’il accompagnait en jouant de son violon traditionnel (kamanja). Cette manifestation a été inaugurée par la présentation d’une pièce théâtrale intitulée «La véritable histoire de Houria», produite par le théâtre Ahmed-Benbouzid et dont la générale a été présentée, en mars dernier, au Théâtre national algérien Mahieddine Bachtarzi. Cet événement culturel, qui se poursuivra jusqu’au 26 mai courant, prévoit notamment des spectacles de conteurs et des ateliers de formation sur le théâtre de rue, dont l’encadrement sera assuré par le comédien et artiste plasticien Khaled Belhadj, dans le but de développer les capacités des artistes dans cette forme théâtrale. Un atelier de ce colloque, organisé avec le soutien du Fonds national pour la promotion des arts et des lettres en coordination avec l’institut arabe du théâtre, sera, en outre, consacré au jeune narrateur, sous la direction de l’artiste Hocine Nadhir, parallèlement à un autre atelier dédié au conteur, au profit d’enfants âgés de 6 à 17 ans, visant à renforcer les aptitudes des jeunes enfants en matière de lecture et de récit. Une table ronde réunira, à l’occasion, des universitaires et des artistes autour du thème des genres théâtraux et la mise en lumière des genres en voie de disparition, dont le théâtre de rue, pour les remettre au goût du jour, selon les organisateurs.