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Fraude électorale en Espagne : Le Maroc impliqué Au moins neuf personnes ont été arrêtées lundi et mardi dans le préside espagnol de Melilla dans le cadre d'une enquête sur des soupçons de fraude électorale, dont les premiers éléments de l'enquête confirment l'implication du Maroc.

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   «Une opération policière est en cours (…) dans le cadre de l’enquête judiciaire sur l’affaire des votes par correspondance. Plusieurs lieux ont été perquisitionnés dans la ville et plusieurs personnes ont été arrêtées», a indiqué dans la matinée la préfecture de cette enclave, précisant qu’au moins six personnes avaient été arrêtées mardi et trois lundi. Selon le site espagnol El Confidencial qui s’est intéressé à cette affaire, de hauts responsables des services d’information de la police et de la garde civile espagnoles, ont émis le soupçon que Rabat a essayé d’assurer la présence de la Coalition musulmane pour Melilla (CPM) dans le gouvernement de la ville autonome pour augmenter son influence dans cette enclave stratégique. «Nous avons des indices rationnels que le Maroc pourrait être derrière», a expliqué l’un des commandants de la police à El Confidencial. Le média a précisé, par ailleurs, que les agents du Centre national de renseignement (CNI) estiment que les services secrets marocains auraient fourni des fonds à un réseau clandestin pour acheter plus de 10.000 votes par correspondance, soit près du tiers de tous ceux qui ont été déposés dans les urnes de Melilla lors des précédentes élections de 2019 (34.393). Dans le détail, le site a rapporté que des sources proches des investigations sont parvenues à déterminer que pour chaque vote, entre 50 et 200 euros auraient été versés. El Confidentiel a conclu, à ce sujet, que c’est le chef de la CPM, Mustafa Aberchan, qui est derrière cette histoire, et ce, après avoir reçu des fonds de la part des services du Makhzen. «Le souci du vote, c’est qu’il puisse être dirigé contre des partis actuels et avec une nette influence marocaine», tranchent les sources, citées par le média espagnol.

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Présidentielle en Somaliland : Muse Bihi et Abdirrahman en lice 

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État non reconnu par la communauté internationale depuis sa sécession avec la Somalie en 1991, le Somaliland élit son président. Le scrutin a lieu au moment où une souveraineté apparaît envisageable grâce à l’appui de la future administration américaine. Les bureaux de vote ont ouvert hier dans la région séparatiste du Somaliland, en Somalie, pour l’élection présidentielle. Le président sortant, Muse Bihi Abdi, du parti au pouvoir Kulmiye, et les candidats Abdirahman Irro, du principal parti d’opposition Wadan, ainsi que Faysal Ali Warabe, chef du parti UCID, sont en lice pour la présidence. Les électeurs ont commencé à arriver dans les bureaux de vote tôt dans la matinée pour choisir leur président pour les cinq prochaines années. Le scrutin a commencé à 7 heures du matin, heure locale (6 heures GMT), et se poursuivra jusqu’à 18 heures. Plus d’un million d’électeurs inscrits devraient participer à l’élection, selon la Commission électorale nationale du Somaliland. Ce scrutin intervient dans un contexte de tensions régionales entre la Somalie et l’Éthiopie au sujet de l’accord sur l’accès du Somaliland à la mer Rouge avec l’Éthiopie. Le Somaliland est un ancien protectorat britannique situé dans le nord-ouest de la Somalie. Il a déclaré son indépendance en 1991, mais n’a reçu aucune reconnaissance internationale.

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Déploiement de soldats nord-coréens en Russie : Les inquiétudes des USA

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Le ministère des Affaires étrangères américain a annoncé hier, mardi, que des soldats nord-coréens avaient commencé à prendre part à des opérations de combat aux côtés de l’armée russe à la frontière de l’Ukraine, ce qui suscite des inquiétudes aux États-Unis concernant cette collaboration militaire entre Moscou et Pyongyang.

Vedant Patel, adjoint au porte-parole du département d’État, a précisé que plus de 10 000 militaires nord-coréens avaient été envoyés en Russie orientale, avec la plupart d’entre eux déployés dans la région de l’oblast de Kouïsk, près de la frontière ukrainienne, où ils s’engagent dans des opérations militaires aux côtés des forces russes.

Des sources ukrainiennes signalent qu’environ 11 000 soldats nord-coréens sont actuellement stationnés en Russie et combattent contre les forces ukrainiennes dans la région de Kouïsk, où Kiev mène une offensive depuis août.

Patel a exprimé « une profonde préoccupation » des États-Unis concernant la décision de Moscou de solliciter la Corée du Nord pour fournir des soldats soutenant ses opérations en Ukraine. Il a mentionné que la Russie avait formé ces soldats à l’utilisation de l’artillerie et des drones, ainsi qu’aux compétences de base en infanterie, ce qui renforce leur rôle au combat.

Le responsable américain a noté que le succès des forces russes sur le terrain reposait en grande partie sur leur capacité à intégrer les soldats nord-coréens dans leurs rangs, malgré les défis, comme la barrière linguistique.

En dépit des questions croissantes sur la présence de ces troupes nord-coréennes, le Kremlin est resté silencieux jusqu’à présent, tandis que la Corée du Nord a ratifié lundi un nouveau traité de défense avec la Russie. Selon l’agence de presse officielle nord-coréenne, le Kremlin a annoncé au cours du week-end dernier que le président russe Vladimir Poutine avait signé cet accord, qui comprend une clause sur la défense mutuelle.

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Crise politique en Allemagne : Vers des élections anticipées en 2025

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L’Allemagne se prépare pour des élections législatives anticipées le 23 février 2025, suite à l’effondrement de la coalition gouvernementale dirigée par le chancelier Olaf Scholz. Ce changement a été motivé par des désaccords au sein de la coalition, qui regroupe le Parti social-démocrate (SPD), le Parti des Libéraux démocrates (FDP) et le Parti des Verts.

La date des élections a été convenue après des négociations entre l’opposition, représentée par l’Union chrétienne-démocrate (CDU) et l’Union chrétienne-sociale (CSU), et le SPD. Christian Lindner, leader des Libéraux, a confirmé que le vote aurait lieu le 23 février, mettant fin aux incertitudes.

Le vote de confiance que Scholz doit soumettre au Bundestag est prévu pour le 16 décembre prochain, avec un vote qui suivra deux jours plus tard. Ce processus marquera une étape importante après la crise politique, qui a déjà plongé la plus grande économie d’Europe dans une situation difficile, amplifiée par une baisse de la popularité du gouvernement et la montée des mouvements politiques radicalisés.

La coalition de Scholz s’est effondrée après des mois de désaccords concernant la politique budgétaire et les mesures nécessaires pour relancer l’économie. Cela ouvre une opportunité pour Friedrich Merz, le leader des conservateurs, qui pourrait devenir chancelier selon les sondages actuels qui montrent une nette avance de son parti.

En cas de perte de confiance pour Scholz, le président Frank-Walter Steinmeier aurait trois semaines pour dissoudre le parlement, marquant ainsi le début d’une campagne électorale en plein hiver, ce qui compliquerait les efforts des candidats pour mobiliser les électeurs.

La majorité des Allemands semblent vouloir que les élections se déroulent au plus vite, estimant que leur pays ne peut pas se permettre d’attendre en raison des tensions politiques qui paralysent le gouvernement. Cette crise survient également dans un contexte international tendu, à la suite de l’élection de Donald Trump aux États-Unis, alors que l’Europe sefforce de créer une réponse unie à divers enjeux, tels que la guerre en Ukraine et les relations avec l’OTAN.

L’effondrement du gouvernement intervient dans un moment critique pour l’Allemagne, qui fait face à des défis économiques, des infrastructures vieillissantes et une armée mal préparée.

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