«La date de sa présentation devant le procureur général ne lui avait pas été précisée, ni les faits qui lui seraient reprochés» a encore indiqué son frère. Son avocat a rapporté que Karim Tabbou «a contacté les membres de sa famille pour les informer qu’il est placé en garde à vue à Dely Ibrahim». Plusieurs fois depuis le début du hirak, il a été incarcéré entre septembre 2019 et juillet 2020 et condamné à une année de prison ferme en mars 2020 et à une année de prison avec sursis en novembre de la même année dans deux affaires distinctes. Tabbou a été interpellé en août 2022 à Ifri lors de la commémoration du 66e anniversaire du Congrès de la Soummam du 20 août 1956. Le 29 avril 2022, Karim Tabbou a été placé sous contrôle judiciaire par le tribunal de Bir Mourad Raïs à Alger, après avoir été convoqué la veille au commissariat de Châteauneuf, suite à une plainte déposée à son encontre par Bouzid Lazhari, président du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) mais il a été relâché.