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Il sera produit par la joint-venture algéro-italienne : Le premier hélicoptère algérien prendra bientôt les airs L’usine de production d’hélicoptères de l’italien Leonardo de Ain Arnat devrait entamer la production avant la fin de l’année. Son inauguration coïnciderait avec la visite en Algérie du ministre italien de la défense, Guido Crosetto.

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Le premier hélicoptère algérien, de marque Leonardo, prendra bientôt les airs. Il sortira de l’usine de Ain Arnat dans la willaya de Sétif. Un hélicoptère fruit du pacte portant création de la société algéro-italienne «Leonardo Hélicoptères-SPA/Algérie». Cette société est issue d’un partenariat entre l’Etablissement de développement de l’industrie aéronautique (EDIA) relevant de la Direction des fabrications militaires du ministère de la Défense nationale et les compagnies LEONARDO-INTERNATIONAL et LEONARDO Hélicoptères suite au protocole d’accord de partenariat industriel et commercial signé le 11 août 2016, portant production d’hélicoptères de marque Agusta-Westland sur le site d’Aïn Arnat, wilaya de Sétif. Une société dédiée à la fabrication d’hélicoptères légers et moyens pour divers usages, parmi lesquels le transport du personnel et cargo, l’évacuation sanitaire, la surveillance et le contrôle, selon un plan de charges qui prévoit l’exportation à l’étranger. Situé à côté de la base aérienne et académie d’hélicoptères d’Ain Arnat, le site de la société comprend une chaîne de montage, un centre de maintenance et de révision des aéronefs et un centre de formation pour hélicoptères AW139/AW149/AW169/AW101. Un site ayant fait l’objet d’une visite de la délégation italienne conduite par le Lieutenant Général Luciano Portolano, secrétaire général, directeur national de l’Armement du ministère italien de la Défense et le Dr Pasquale Di Bartolomeo. Une délégation comprenant des représentants de Segredifesa et Leonardo. Une visite dont l’objectif de relancer l’assemblage des avions AW139, indique, entre autres, le site italien «www.reportdifesa.it». Les mêmes sources italiennes avancent que la visite sur site a permis de donner un nouvel élan afin que soient finalisées toutes les conditions nécessaires pour rendre la Joint-Venture opérationnelle pour pouvoir passer à la phase industrielle d’assemblage d’hélicoptères. En outre, il a été question d’avenants et de la commande des 7 premiers hélicoptères AW139 sur un total de 70, dont 53 pour le marché algérien. En somme, on s’attend à ce que l’usine de production d’hélicoptères de l’italien Leonardo de Ain Arnat entame sa production avant la fin de l’année. Son inauguration coïnciderait avec la visite en Algérie du ministre italien la défense, Guido Crosetto. Une visite annoncée par l’ambassadeur d’Algérie en Italie, Abdelkrim Touahria, dans l’entretien accordé à «Agenzia Nova».  «Nous préparons la prochaine visite officielle du ministre italien de la Défense en Algérie, qui aura lieu dans les prochains mois. Il sera officiellement invité par les autorités algériennes et se rendra en Algérie pour renforcer les liens et évaluer la possibilité d’étendre la coopération militaire au secteur civil», a déclaré le diplomate algérien qui s’est entretenu, fin avril dernier, avec Guido Crosetto, sur les opportunités et moyens de renforcement de la coopération bilatérale en matière de sécurité et de défense. Les deux parties ont évoqué le renforcement de la coopération bilatérale notamment dans le secteur de l’industrie militaire, à travers des projets de partenariat avec les géants italiens tels que la compagnie « Leonardo » pour ce qui est de la construction des hélicoptères. A ce sujet, la délégation algérienne a confirmé à son invité l’avancement de la négociation et que le ministère de la Défense nationale a déjà alloué les ressources financières pour assurer la pérennité industrielle de la société algéro-italienne «Leonardo Hélicoptères-SPA/Algérie».

Badis B.

 

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Algérie-Burundi : «Volonté partagée de donner un nouveau dynamisme aux relations bilatérales»

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Le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, Ahmed Attaf, a déclaré ce jeudi, à Bujumbura que l’Algérie et le Burundi sont animés d’une «volonté politique partagée» de donner «un nouveau dynamisme et une substance plus grande» aux relations bilatérales notamment dans le domaine du commerce et de l’investissement.

«Je tiens à remercier Monsieur le Président de la République du Burundi de m’avoir honoré en me recevant aujourd’hui (Ndlr jeudi) alors qu’il doit présider un important évènement ici au Burundi en liaison avec la jeunesse, la paix, et la sécurité», a déclaré à la presse M. Attaf, à l’issue de l’audience que lui a accordée le président Evariste Ndayishimiye dans le cadre de sa visite officielle en qualité d’envoyé spécial du président de la République, Abdelmadjid Tebboune.

M.Attaf a indiqué avoir remis au président burundais «une lettre écrite de son frère le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, et dans cette lettre, l’objectif reste pour l’Algérie comme pour le Burundi, le développement des relations bilatérales et la meilleure manière de servir le continent africain dans la conjoncture internationale particulièrement troublée par laquelle nos pays passent et par laquelle le système des relations internationales passe actuellement».

Et de souligner dans ce contexte: «Je peux vous dire qu’il y a une détermination partagée et une volonté politique partagée de donner un nouveau dynamisme, ainsi qu’une substance plus grande à ces relations bilatérales et nous sommes convenus de certaines mesures et de certaines échéances pour ce faire».

«Le président Evariste Ndayishimiye partage avec le président Abdelmadjid Tebboune cette idée de faire de nos deux pays et de nos deux nations d’abord des Nations émergentes, ensuite des nations développées», a ajouté M. Attaf.

Pour le ministre d’Etat, «l’Algérie et le Burundi ont cette ambition et ce souci de donner un nouveau dynamisme et une nouvelle substance à la coopération entre nos deux pays». Cela inclut notamment «le domaine du commerce et celui de l’investissement», a-t-il précisé.

Et, «nous serons présents aux côtés de nos frères et de nos sœurs du Burundi pour réaliser ces objectifs communs de nations émergentes et de nations développées», a conclu M. Attaf.

R.N

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Algeria Fintech & E-commerce Summit : La 3e édition en janvier 2025

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Algeria Fintech & E-commerce Summit revient pour sa 3e édition ! Du 30 janvier au 1er février 2025, au Centre culturel de la Grande Mosquée d’Alger, cet événement réunira des experts, des entrepreneurs et des investisseurs, autour des enjeux clés de la fintech et du e-commerce. Placée sous le haut patronage du ministère de l’Économie de la connaissance, des Startups et des Micro-entreprises, cette 3e édition abordera le futur du e-commerce et de la fintech en Algérie. Les conférences et les débats seront consacrés à mettre en lumière, le rôle et les enjeux du commerce électronique et de la technologie financière en Algérie.

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Sécurité alimentaire : Cap sur l’agriculture 4.0

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L’Algérie œuvre à renforcer sa sécurité alimentaire et augmenter le rendement de la production agricole, à la faveur de l’existence de perspectives prometteuses et d’expériences encourageantes, dans le domaine de l’agriculture de précision. Dans son discours au Pôle universitaire de Sidi Abdallah (Ouest d’Alger), où il a présidé le 19 mai dernier la cérémonie de commémoration de la Journée nationale de l’étudiant, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a notamment répondu aux allégations d’une chaîne TV du Makhzen, qui a accusé l’Algérie d’utiliser l’intelligence artificielle pour produire de fausses images de la campagne de moisson du blé, dans le Sahara algérien. En réponse, le président Tebboune a répliqué avec humour, que «certains, lorsqu’ils ont vu que le Sahara est devenu vert et produit du blé, nous ont accusé et ont évoqué l’intelligence artificielle». «Ce n’est pas grave. Si l’Intelligence artificielle nous donne du blé, elle est la bienvenue », a-t-il dit, en évoquant les efforts de l’Algérie pour produire son alimentation. Effectivement, l’apport de l’intelligence artificielle dans la sécurité alimentaire, n’est plus à démontrer. Selon des études, l’agriculture basée sur l’intelligence artificielle, pourrait économiser près de 30% de la consommation d’eau dans le monde, tout en augmentant les rendements agricoles, de 25%. Ainsi, l’agriculture de précision repose sur la collecte de données détaillées sur les récoltes, le sol, le climat, l’environnement et autres, et utilise l’intelligence artificielle, pour analyser ces données en vue de prendre les décisions adéquates de manière automatisée, ou avec l’intervention humaine. En Algérie, plusieurs expériences ont été menées avec réussite. A titre d’exemple, le projet «Sakai», lancé par Nasser Bouziani et Mourad Bouzit, deux chercheurs algériens en robotique et physique. Un projet basé sur des robots autonomes utilisant l’énergie solaire, pour générer leur propre carburant, et sont utilisés pour l’irrigation et la fertilisation profonde des racines, permettant également une distribution adéquate d’eau et d’engrais. Selon les explications des deux innovateurs, un seul robot peut irriguer et fertiliser près de 120 hectares. L’agriculture de précision va au-delà de l’irrigation, de la fertilisation et de la lutte contre les maladies des plantes, à savoir la mise en place de systèmes agricoles complets, permettant de suivre toutes les étapes du processus agricole. L’IA joue également un rôle crucial, dans la prévention des maladies des plantes, un enjeu majeur pour les agriculteurs. L’irrigation intelligente à distance, représente une autre avancée notable. Grâce à des capteurs détectant la température du sol, les agriculteurs reçoivent des notifications en temps réel, sur leurs Smartphones, leur permettant d’activer l’arrosage uniquement lorsque c’est nécessaire, en fonction des besoins spécifiques des cultures. Un process que le Groupe privé Souakri, en partenariat avec une firme turque, compte lancer pour mieux contrôler toutes les étapes de production de la tomate cerise, un produit destiné à l’exportation. Tandis que la start- up AgriTech Sahara a développé un système d’irrigation de goutte-à-goutte piloté par l’IA, capable d’optimiser l’utilisation de l’eau en fonction des conditions climatiques et des besoins spécifiques des cultures désertiques. Ce système a permis d’augmenter les rendements de 40%, tout en réduisant la consommation d’eau de 50%, dans plusieurs fermes pilotes du Sud algérien. En parallèle, l’entreprise Smart Livestock a mis au point des colliers connectés pour le bétail. Ces dispositifs surveillent en temps réel, la santé et le comportement des animaux, permettant une détection précoce des maladies et une gestion optimisée des troupeaux. Une technologie adoptée par plusieurs grandes exploitations laitières, entraînant une augmentation de la production de lait de 15%, et une réduction des coûts vétérinaires de 30%. Néanmoins, le plus grand challenge demeure la formation des agriculteurs aux nouvelles technologies.

Badis B.

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