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L’ex ambassadeur de France en Algérie récidive : Que cherche Xavier Driencourt ? Que cherche Xavier Driencourt ? L’ancien ambassadeur français à Alger pendant sept ans, fait une fixation sur l’Algérie et sa relation avec la France.
Ce dernier fait-il du bruit pour se faire remarquer ou est-ce qu’il ne s’agit, en fin de compte, que de cracher son venin qu’il semble avoir bien caché pendant des décennies alors qu’il occupait des postes officielles lui imposant la réserve ? Lors de sa dernière interview, accordée au Point, l’ancien ambassadeur de France à Alger récidive à quelques semaines de la visite officielle que le Président Tebboune s’apprête à effectuer à Paris. Driencourt a répété à l’envi ses formules figées et ses expressions redondantes sur l’accord de 1968 qui lui reste en travers de la gorge. Le diplomate à la retraite va jusqu’à appeler les dirigeants de son pays à user de la force contre le «régime brejnévien d’Alger». «Les dirigeants français font une erreur d’analyse en pensant que les embrassades, les coercitions et les tapes dans le dos permettront d’amadouer leurs homologues algériens qui reviendraient à une position plus raisonnable. Ceux qui tiennent le pouvoir à Alger fonctionnent au rapport de force», dit cet ambassadeur qui semble perdre complètement l’usage de la parole diplomatique. Il suggère à Paris de «redéfinir notre relation avec l’Algérie […] notamment sur la question migratoire, qui est l’un des aspects importants de notre relation (…) Il faut être lucide : il n’existe pas de manière apaisée d’atteindre cet objectif», se laisse emporter Driencourt. Une montée d’adrénaline qui lui fera ressortir toute sa haine contre les algériens «aujourd’hui, 12,6% des immigrés vivant en France sont algériens et plusieurs millions de personnes sur notre territoire sont d’origine algérienne. C’est pourquoi le projet sur l’immigration qui exclurait une dénonciation de l’accord de 1968, extrêmement protecteur [à l’égard des Algériens, ndlr), réduirait à presque rien les chances de maîtriser l’immigration». Driencourt va ensuite critiquer le manque de courage de la classe politique française appelant le gouvernement français à adopter une position ferme et à établir un rapport de force pour redéfinir la relation avec l’Algérie. Cette attitude belliqueuse de Driencourt n’est pas nouvelle. L’homme, pris dans le piège de son énigme, s’est déjà égaré. L’auteur de «l’Énigme algérienne» s’est déjà laissé emporter par son néocolonialisme affirmant, en janvier dernier sur les colonnes du Figaro, que l’Algérie s’effondre ! Pas seulement, dans cette chute, il s’interroge si le pays ne va entraîner la France. Xavier Driencourt avait à cette époque, opté de se lâcher sur les colonnes du même média auquel le chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune, venait d’accorder, un entretien. Il avait produit son pamphlet à peine une dizaine de jours après les déclarations d’Abdelmadjid Tebboune où il assurait de l’urgence «d’ouvrir une nouvelle ère des relations bilatérales entre l’Algérie et la France». Pour cette fois, c’est à quelques jours de la visite d’Etat qu’effectuera le président en France. C’est dire que l’ancien diplomate s’inscrit pleinement dans la ligne du lobby qui veille à entraver les relations algéro-françaises. En janvier, l’ex diplomate, tout français qu’il est, s’interrogeait sur le bilan du président algérien et se posait même la question sur un deuxième mandat du chef de l’Etat. A croire qu’Abdelmadjid Tebboune gouverne la France ! Ou peut-être, dans son esprit égaré, l’Algérie demeure un territoire français d’outre-mer. Xavier Driencourt avait aussi crachoté «ses vérités» en dépeignant une Algérie nouvelle «militarisée, répressive, brutale et sans espoir». Il s’agit pourtant de la même Algérie qu’il qualifiait, il n y a pas longtemps, de «partenaire important pour la France». Les propos tenus par l’ex ambassadeur en Algérie, seront plus clairs juste après, lorsqu’il a évoqué «la répression qui s’est abattue sur le pays, répression élaborée et mise en œuvre par une armée qui ne cesse de glorifier les combats contre la France, ‘‘ennemi éternel’’ ». C’est donc la victoire de l’Armée de libération nationale de laquelle est issue l’ANP, qui reste en travers la gorge de l’ancien diplomate.
Amine Ghouta
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Algérie-Burundi : «Volonté partagée de donner un nouveau dynamisme aux relations bilatérales»
Le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, Ahmed Attaf, a déclaré ce jeudi, à Bujumbura que l’Algérie et le Burundi sont animés d’une «volonté politique partagée» de donner «un nouveau dynamisme et une substance plus grande» aux relations bilatérales notamment dans le domaine du commerce et de l’investissement.
«Je tiens à remercier Monsieur le Président de la République du Burundi de m’avoir honoré en me recevant aujourd’hui (Ndlr jeudi) alors qu’il doit présider un important évènement ici au Burundi en liaison avec la jeunesse, la paix, et la sécurité», a déclaré à la presse M. Attaf, à l’issue de l’audience que lui a accordée le président Evariste Ndayishimiye dans le cadre de sa visite officielle en qualité d’envoyé spécial du président de la République, Abdelmadjid Tebboune.
M.Attaf a indiqué avoir remis au président burundais «une lettre écrite de son frère le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, et dans cette lettre, l’objectif reste pour l’Algérie comme pour le Burundi, le développement des relations bilatérales et la meilleure manière de servir le continent africain dans la conjoncture internationale particulièrement troublée par laquelle nos pays passent et par laquelle le système des relations internationales passe actuellement».
Et de souligner dans ce contexte: «Je peux vous dire qu’il y a une détermination partagée et une volonté politique partagée de donner un nouveau dynamisme, ainsi qu’une substance plus grande à ces relations bilatérales et nous sommes convenus de certaines mesures et de certaines échéances pour ce faire».
«Le président Evariste Ndayishimiye partage avec le président Abdelmadjid Tebboune cette idée de faire de nos deux pays et de nos deux nations d’abord des Nations émergentes, ensuite des nations développées», a ajouté M. Attaf.
Pour le ministre d’Etat, «l’Algérie et le Burundi ont cette ambition et ce souci de donner un nouveau dynamisme et une nouvelle substance à la coopération entre nos deux pays». Cela inclut notamment «le domaine du commerce et celui de l’investissement», a-t-il précisé.
Et, «nous serons présents aux côtés de nos frères et de nos sœurs du Burundi pour réaliser ces objectifs communs de nations émergentes et de nations développées», a conclu M. Attaf.
R.N
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Algeria Fintech & E-commerce Summit : La 3e édition en janvier 2025
Algeria Fintech & E-commerce Summit revient pour sa 3e édition ! Du 30 janvier au 1er février 2025, au Centre culturel de la Grande Mosquée d’Alger, cet événement réunira des experts, des entrepreneurs et des investisseurs, autour des enjeux clés de la fintech et du e-commerce. Placée sous le haut patronage du ministère de l’Économie de la connaissance, des Startups et des Micro-entreprises, cette 3e édition abordera le futur du e-commerce et de la fintech en Algérie. Les conférences et les débats seront consacrés à mettre en lumière, le rôle et les enjeux du commerce électronique et de la technologie financière en Algérie.
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Sécurité alimentaire : Cap sur l’agriculture 4.0
L’Algérie œuvre à renforcer sa sécurité alimentaire et augmenter le rendement de la production agricole, à la faveur de l’existence de perspectives prometteuses et d’expériences encourageantes, dans le domaine de l’agriculture de précision. Dans son discours au Pôle universitaire de Sidi Abdallah (Ouest d’Alger), où il a présidé le 19 mai dernier la cérémonie de commémoration de la Journée nationale de l’étudiant, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a notamment répondu aux allégations d’une chaîne TV du Makhzen, qui a accusé l’Algérie d’utiliser l’intelligence artificielle pour produire de fausses images de la campagne de moisson du blé, dans le Sahara algérien. En réponse, le président Tebboune a répliqué avec humour, que «certains, lorsqu’ils ont vu que le Sahara est devenu vert et produit du blé, nous ont accusé et ont évoqué l’intelligence artificielle». «Ce n’est pas grave. Si l’Intelligence artificielle nous donne du blé, elle est la bienvenue », a-t-il dit, en évoquant les efforts de l’Algérie pour produire son alimentation. Effectivement, l’apport de l’intelligence artificielle dans la sécurité alimentaire, n’est plus à démontrer. Selon des études, l’agriculture basée sur l’intelligence artificielle, pourrait économiser près de 30% de la consommation d’eau dans le monde, tout en augmentant les rendements agricoles, de 25%. Ainsi, l’agriculture de précision repose sur la collecte de données détaillées sur les récoltes, le sol, le climat, l’environnement et autres, et utilise l’intelligence artificielle, pour analyser ces données en vue de prendre les décisions adéquates de manière automatisée, ou avec l’intervention humaine. En Algérie, plusieurs expériences ont été menées avec réussite. A titre d’exemple, le projet «Sakai», lancé par Nasser Bouziani et Mourad Bouzit, deux chercheurs algériens en robotique et physique. Un projet basé sur des robots autonomes utilisant l’énergie solaire, pour générer leur propre carburant, et sont utilisés pour l’irrigation et la fertilisation profonde des racines, permettant également une distribution adéquate d’eau et d’engrais. Selon les explications des deux innovateurs, un seul robot peut irriguer et fertiliser près de 120 hectares. L’agriculture de précision va au-delà de l’irrigation, de la fertilisation et de la lutte contre les maladies des plantes, à savoir la mise en place de systèmes agricoles complets, permettant de suivre toutes les étapes du processus agricole. L’IA joue également un rôle crucial, dans la prévention des maladies des plantes, un enjeu majeur pour les agriculteurs. L’irrigation intelligente à distance, représente une autre avancée notable. Grâce à des capteurs détectant la température du sol, les agriculteurs reçoivent des notifications en temps réel, sur leurs Smartphones, leur permettant d’activer l’arrosage uniquement lorsque c’est nécessaire, en fonction des besoins spécifiques des cultures. Un process que le Groupe privé Souakri, en partenariat avec une firme turque, compte lancer pour mieux contrôler toutes les étapes de production de la tomate cerise, un produit destiné à l’exportation. Tandis que la start- up AgriTech Sahara a développé un système d’irrigation de goutte-à-goutte piloté par l’IA, capable d’optimiser l’utilisation de l’eau en fonction des conditions climatiques et des besoins spécifiques des cultures désertiques. Ce système a permis d’augmenter les rendements de 40%, tout en réduisant la consommation d’eau de 50%, dans plusieurs fermes pilotes du Sud algérien. En parallèle, l’entreprise Smart Livestock a mis au point des colliers connectés pour le bétail. Ces dispositifs surveillent en temps réel, la santé et le comportement des animaux, permettant une détection précoce des maladies et une gestion optimisée des troupeaux. Une technologie adoptée par plusieurs grandes exploitations laitières, entraînant une augmentation de la production de lait de 15%, et une réduction des coûts vétérinaires de 30%. Néanmoins, le plus grand challenge demeure la formation des agriculteurs aux nouvelles technologies.
Badis B.
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