Historique du Bac sur 50 ans : Une «progression» mitigée Le taux de réussite au Bac de 50,63% enregistré se situe dans la moyenne « basse»  des résultats des 20 dernières années, mais reste toutefois très important par rapport à «l’historique» du baccalauréat Algérien.

L’évolution des taux de réussite, à l’image du pays, est en effet passée par plusieurs étapes très différentes, avec un plus bas de 10% et un record de plus de 62% en 2011. Créé en 1963, le Baccalauréat de l’Algérie indépendante avait été marqué lors de sa première année par un taux de réussite appréciable de 45%. Un chiffre important, d’autant que le taux durant le reste de la décennie 1960 aura été relativement faible avec un minimum de 28,48% en 1966. Toutefois un premier tournant est arrivé entre 1969 et 1971, trois années aux taux de réussite pour la première fois supérieurs à 50%, notamment en 1969 avec 59,13%. Par la suite, et durant plus de deux décennie, les chiffres ont enregistré une nette tendance à la baisse, avec en moyenne des taux compris entre 20 et 25% ; les années 1975 et 1981, ont ainsi fait office d’exceptions avec des taux respectifs de 49,66% et 37,72%. Quant à la dynamique des années 1990, elle fut clairement négative, le triste record de 1993, 10,54% de réussite, étant encore dans toutes les mémoires. Un électrochoc, qui sera notamment à l’origine des réformes, lentes mais constantes, qui ont fait remonter les indicateurs de l’enseignement, les premiers résultats concrets viendront en ce sens au cours des décennies 2020 et 2010 ; les chiffres y resteront très souvent au-dessus des 50% de réussite, le record national de 2011 restant encore à dépasser.

N.K.