Actualité
Le Président de la République à l’AG de l’Onu : Renaissance d’une épopée algérienne La participation du chef de l’Etat, la première depuis son élection en 2019, à ce rendez-vous devrait marquer le grand retour aux Nations unies de l’Algérie.
Le Président algérien, Abdelmadjid Tebboune, s’est rendu, hier, à New York, aux États-Unis d’Amérique. Le chef de l’Etat prendra part aux travaux de la soixante-dix-huitième session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations unies, a indiqué la Présidence algérienne dans un communiqué. Cette session se tiendra à New York, du 19 au 25 septembre.
- Sous le thème «Reconstruire la confiance et raviver la solidarité mondiale», cette session aura pour objectif de renforcer le travail conjoint en faveur de la réalisation du Programme 2030 et des objectifs de développement durable, de manière à parvenir à la paix, à la prospérité et au développement à la lumière des défis mondiaux interconnectés. A l’occasion, le Président Tebboune s’adressera à la 78e session du débat général de haut niveau de l’Assemblée générale des Nations unies, le mardi 19 septembre. Le Président Tebboune participera, durant son séjour à New York, à l’ouverture du débat de l’Assemblée générale et du dialogue de haut niveau sur les changements climatiques. En outre, la session de l’Assemblée générale sera l’occasion pour le président de la République d’avoir des entretiens avec ses homologues étrangers sur des questions bilatérales et internationales d’intérêt commun. Dans ce contexte, le Président Tebboune devrait s’entretenir avec son homologue nigérian, Bola Tinubu, rapporte la presse nigériane qui a divulgué le programme de rencontres du président de la Cédéao (Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest).
Une opportunité d’aborder l’initiative algérienne pour une sortie de crise au Niger. Une initiative comprenant six axes dont le premier est la consolidation du principe de l’illégalité des changements anticonstitutionnels. La participation du chef de l’Etat, la première depuis son élection en 2019, à l’Assemblée générale de l’Onu devrait marquée la renaissance d’une épopée algérienne mais aussi le grand retour aux Nations unies de l’Algérie. D’autant que l’Algérie vient d’être élue en tant que membre non-permanent du Conseil de sécurité de l’Onu pour la période 2024-2025. Pour rappel, la dernière participation de l’Algérie, au plus haut niveau, aux travaux de l’Assemblée générale des Nations unies, remonte à 2009. Du temps du défunt Président Abdelaziz Bouteflika. Détenteur du marteau de l’Assemblée générale en 1974, Abdelaziz Bouteflika n’a pas hésité à inviter l’ancien leader palestinien, Yasser Arafat, à s’exprimer à la tribune de l’Onu. Lors de la même session, Abdelaziz Bouteflika était parvenu à faire exclure les représentants du régime de l’apartheid. Abdelaziz Bouteflika a aussi joué un rôle important pour que la Chine recouvre son siège au Conseil de sécurité. Loin d’être les seuls faits d’armes de l’Algérie. Président en exercice du quatrième sommet des non-alignés, l’ancien Président Houari Boumediene avait contraint le Secrétaire général de l’Onu, l’Autrichien Kurt Waldheim, de convoquer une session extraordinaire de l’Assemblée générale afin de discuter de toutes les questions se rapportant à l’ensemble des matières premières. Dans un discours historique, le défunt Boumediene dénonce l’ordre économique international. «Un jour, des millions d’hommes quitteront l’hémisphère Sud pour aller dans l’hémisphère Nord. Et ils n’iront pas là-bas en tant qu’amis. Parce qu’ils iront là-bas pour le conquérir. Et ils le conquerront avec leurs fils. Le ventre de nos femmes nous donnera la victoire» avait-il soutenu. Dans ce sillage, rappelons l’annulation, en 1995 à l’occasion du 50e anniversaire des Nations unies à New York, du tête-à-tête entre le Président Liamine Zéroual et son homologue français Jacques Chirac. Dans ce contexte, le Président Tebboune devrait axer son intervention sur la nécessité de réformer le Conseil de sécurité onusien à même de parvenir à un ordre international plus représentatif, plus juste et plus équilibré.
Badis B.
Actualité
Poissons bleus de surface : Les raisons de la baisse des prix
Les prix des poissons bleus de surface, notamment la sardine, connaissent une baisse constante dans plusieurs wilayas.
Cette tendance est attribuée à « l’amélioration continue et progressive de la production », comme l’a indiqué Abderrahmane Hentour, directeur du contrôle des activités de la pêche, de l’aquaculture et de la régulation du marché au ministère de la Pêche et des Produits halieutiques.
Dans une déclaration à l’APS, il a souligné que « depuis plus de 10 jours, la production des poissons bleus connaît une amélioration continue et progressive, avec des débarquements considérables dans plusieurs ports ». Cette situation a eu un impact positif sur les prix, en raison d’un engouement croissant des consommateurs pour cette variété de poissons.
Une coordination essentielle pour des prix stables
Malgré un retard dans la saison de disponibilité du poisson bleu, qui débute généralement à la mi-mai, les ports des wilayas d’Aïn Temouchent, de Chlef, de Tipaza, ainsi que ceux d’Alger et de Boumerdès, ont enregistré des débarquements significatifs. Par exemple, un débarquement dans les ports d’Aïn Témouchent a permis de recevoir 1.000 tonnes de poissons bleus de surface en une seule journée. Cela a entraîné une surabondance dans la chaîne de commercialisation et de distribution, ce qui a eu un effet bénéfique sur les prix, qui oscillent entre 250 et 500 Da.
Abderrahmane Hentour a également précisé que les statistiques du ministère montrent qu’une « moyenne de production mensuelle de poisson bleu variant entre 3.000 et 7.000 tonnes permet de stabiliser les prix entre 300 et 400 Da/kg ». En parallèle, le ministère de la Pêche et des Produits halieutiques s’efforce de renforcer la coordination avec les services du commerce pour garantir la sécurité des circuits commerciaux et éviter tout déséquilibre dans les réseaux de distribution. Les brigades de contrôle mixtes jouent un rôle crucial dans cette démarche.
Stabilisation des prix grâce à une production abondante
Sur les réseaux sociaux, le ministère a partagé des nouvelles et des photos d’une campagne de pêche abondante de poisson bleu dans plusieurs ports. Par exemple, un débarquement au port de Ghazaouet dans la wilaya de Tlemcen a permis de récolter plus de 21 tonnes, avec des prix de sardine variant entre 150 et 250 Da. De plus, le port de Mostaganem a enregistré un premier débarquement estimé à 52 tonnes, suivi d’un second de 75 tonnes, avec des prix pour la sardine oscillant entre 250 et 350 Da.
Il est important de noter que la production de poissons bleus, tels que la sardine, le bogue et le saurel, représente 80% des produits de la pêche annuelle en Algérie, avec une production annuelle moyenne d’environ 100.000 tonnes, selon les données du ministère
Actualité
Président de la République: « La campagne électorale était propre »
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a affirmé, ce samedi à Alger, que la campagne électorale pour la présidentielle était «très propre» et que les trois candidats à cette élection ont donné «une image honorable» de la démocratie en Algérie.
«Je souhaite le meilleur pour notre chère patrie et que l’Algérie triomphe en toutes circonstances», a déclaré le président de la République à la presse après avoir accompli son devoir électoral à l’école Ahmed-Aroua de Bouchaoui (Alger).
«Ceux qui nous ont suivi de l’intérieur et de l’extérieur ont constaté que la campagne électorale était très propre et que les trois candidats de ce scrutin étaient à la hauteur et ont donné une image très honorable de l’Algérie et de la démocratie en Algérie. J’espère que nous serons un exemple pour les autres», a-t-il dit.
Et de poursuivre : « Notre pays est une partie intégrante du monde, que ce soit pour le continent africain, pour le monde arabe ou pour l’espace méditerranéen».
Le président de la République a également souhaité voir «l’opération se poursuivre avec la même fluidité et dans la même ambiance démocratique», soulignant que cette élection présidentielle constitue un «tournant décisif» dans l’histoire du pays.
«J’espère que le vainqueur de ce scrutin poursuivra le parcours décisif pour l’Etat algérien et pour le peuple algérien, afin d’atteindre le point de non-retour dans le développement économique et la construction d’une véritable démocratie, une démocratie des droits du citoyen et non une démocratie de slogans», a ajouté le président de la République.
Le monde «constate que le citoyen algérien acquiert jour après jour de nouveaux droits», a-t-il soutenu, soulignant que des efforts continus sont déployés pour répondre à ses attentes et prendre en charge ses préoccupations.
A noter que trois candidats sont en lice pour cette élection, à savoir. Youcef Aouchiche du Front des forces socialistes (FFS), le candidat indépendant, Abdelmadjid Tebboune, et le candidat du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abdelaâli Hassani Cherif.
R.N
Actualité
La Croix prend pour cible l’Algérie à la veille des élections présidentielles: Simple hasard de calendrier ?
La Croix prend pour cible l’Algérie à la veille des élections présidentielles: Simple hasard de calendrier ?
Au moment où le peuple algérien se prépare avec enthousiasme à choisir son président de la République, les forces du mal se mettent en mouvement.
La presse française sort encore son artillerie lourde et s’en prend à nouveau à l’Algérie. Le choix de la date n’est pas fortuit lorsqu’on connaît toute la haine que lui portent certains « journaleux ». Dans son édition du 06 septembre en cours, soit la veille des élections présidentielles du 07, le quotidien La Croix, nous sort une drôle d’analyse, se focalisant justement sur ce rendez-vous.
Jean-Baptiste François, le rédacteur dudit article y met d’ailleurs tout son « talent », remettant en cause tout ce qui a été accompli par l’Algérie autant sur les plans social, économique et diplomatique. Jean-Baptiste François est allé jusqu’à dire que le candidat Abdelmadjid Tebboune n’a aucun autre rival « sérieux » pour succéder à lui-même à la magistrature suprême.Pis encore.
Ce dernier aurait même « éclipsé » le long de la campagne électorale, les deux autres candidats Youcef Aouchiche (FFS) et Abdelaali Hassani Cherif (MSP).
Dans ses diatribes, Jean-Baptiste François fait parler bien entendu Hasni Abidi, politologue algérien et suisse, directeur du Centre d’études et de recherche sur le monde arabe et méditerranéen (Cermam) à Genève.
Ce dernier affirme sans retenu aucune, que « c’est un président déterminé à faire un second mandat, après cinq années durant lesquelles il estime ne pas avoir eu le temps de réaliser l’Algérie nouvelle qu’il avait promise, en raison du Covid-19 ». Pas que ça. Selon le quotidien La Croix, le président Abdelmadjid Tebboune « serait mal élu » en2019 avec seulement 40 % de participation.
« Abdelmadjid Tebboune n’a pas vu la population répondre présente aux scrutins suivants », continue sur sa lancée Jean-Baptiste François.Sauf que le rédacteur de l’article feint d’ignorer que Abdelmadjid Tebboune est élu dès le premier tour avec 58,13 % des suffrages exprimés, quoique rien, et personne n’est en mesure d’obliger aucun des Algériens à se justifier.
Les journalistes français devraient par contre se tourner vers l’inédite crise politique dans laquelle patauge leur pays depuis près de deux mois même avec la désignation de Michel Barnier, au poste de Premier ministre. Certains politiques français évoquent d’ailleurs un « coup d’Etat » alors que 81 députés ont déjà signé la demande de destitution du président Emmanuel Macron. Le refus d’Emmanuel Macron de nommer à Matignon la candidate proposée par le Nouveau Front populaire, Lucie Castets, constitue en effet « un manquement grave au devoir de respect de la volonté exprimée par le suffrage universel ».
Des entretiens houleux avec les voisins ?
C’est ce que tente de faire croire Jean-Baptiste François, qui dans son article affirme qu’à l’exception de la Tunisie, Alger entretient des relations houleuses avec ses voisins : le Maroc, le Mali, la Mauritanie et le Niger.
« Le pays n’a pas non plus soldé son passif mémoriel avec la France. Paris, faute d’avancées, a préféré imiter l’Espagne et les États-Unis en apportant fin juillet son soutien au plan d’autonomie marocain pour le Sahara occidental. Au grand dam d’Alger, qui soutient les indépendantistes sahraouis », poursuit-il.
Là, s’imposent quelques vérités que le journaliste a fait exprès de ne pas mentionner car ce serait illogique d’exercer pour la Croix et ne pas les connaître. Commençons par la décision prise par l’Algérie de rompre ses relations diplomatiques avec son voisin de l’Ouest qui n’a jamais cessé de mener des actions hostiles, inamicales et malveillantes à l’encontre de notre pays et ce, depuis l’indépendance de l’Algérie.
Cette animosité, dont le caractère systématique, méthodique et prémédité est documenté, avait débuté avec la guerre d’agression ouverte de 1963, guerre fratricide déclenchée par les forces armées royales marocaines contre l’Algérie qui venait de reconquérir son indépendance nationale. Plusieurs années plus tard, le 27 août 1994, le Maroc a décidé unilatéralement d’imposer un visa d’entrée sur son territoire, tant pour les citoyens algériens que pour les citoyens d’autres nationalités, mais d’origine algérienne.
La dernière provocation en date est le soutien du Maroc aux agents séparatistes après les incendies criminels qui ont ravagé, courant août 2021, plusieurs régions d’Algérie, causant la destruction de milliers d’hectares et la mort de 90 personnes dont 33 militaires.
Pour ce qui est de ses relations avec la France, cette dernière devrait en premier lieu reconnaître ses crimes commis en Algérie pendant un peu plus d’un siècle et s’en excuser.Quoi qu’il en soit, résolu et audacieux, le pays continuera d’avancer, indifférent aux manœuvres destinées à le faire trébucher.
Cette vitalité démocratique et ce dynamisme remarquable de l’Algérie ont suffi à exciter le prurit de ces esprits malveillants déterminés à freiner son ascension. Mais l’Algérie restera toujours debout face aux torrents de haine.
Yacine Ouffella
-
Actualité1 an
La nappe albienne : Une bombe à retardement ? La sécheresse qui sévit sur l'Afrique du Nord incite à envisager l’exploitation de ce réservoir d'eau souterraine au vu de la menace pesant sur les sources traditionnelles d'eau potable et d'irrigation de la région.
-
Actualité4 mois
TB Shop Algérie accusée d’escroquerie : Arnaque en ligne L'émergence des réseaux sociaux a certes ouvert de nouvelles voies pour le marketing en ligne, mais aussi entraîné une augmentation exponentielle des arnaques.
-
Actualité1 an
Il sera produit par la joint-venture algéro-italienne : Le premier hélicoptère algérien prendra bientôt les airs L’usine de production d’hélicoptères de l’italien Leonardo de Ain Arnat devrait entamer la production avant la fin de l’année. Son inauguration coïnciderait avec la visite en Algérie du ministre italien de la défense, Guido Crosetto.
-
Actualité4 ans
Démarches à suivre pour renouveler la carte CHIFA
-
Actualité12 mois
Numéro d’identification national (NIN) : Les dispositions applicables définies par décret Un décret exécutif relatif au Numéro d’identification national unique (NIN) a été publié au Journal officiel numéro 60.
-
Actualité7 ans
Election présidentielle de 2024 : La classe politique dans l’expectative À 10 mois à peine, de l’élection présidentielle prévue en décembre prochain, la scène politique nationale demeure réticente.
-
La Une9 mois
L’écho des réseaux sociaux : Véhicules : Facilité de paiement pour les chômeurs ? Une vidéo mettant en avant que le service de vente avec facilité de paiement « Taksit DZ » propose une offre inédite pour les chômeurs algériens a fait le tour de la toile et a accumulé plus de 88k réactions.
-
Sport1 an
Cas Mbappé : Le PSG attend des offres Kylian Mbappé n'aurait qu'un club en tête pour la suite de sa carrière : le Real Madrid.