Dans son allocution d’ouverture des travaux de cette conférence, organisée deux jours durant, sous le slogan «L’ingénieur agronome : un acteur principal pour une agriculture durable», le secrétaire général du ministère de l’Agriculture et du Développement rural, Hamid Benssaad, a indiqué que «les ingénieurs agronomes sont conscients de la grande responsabilité qui leur incombe pour contribuer efficacement à la modernisation de l’agriculture et au développement de l’économie nationale, de manière à nous mettre dans une position confortable pour réaliser notre sécurité alimentaire, d’autant que l’Algérie dispose de tous les moyens et les capacités pour y parvenir». Le même responsable a, à cet effet, ajouté que la «réalisation de la sécurité alimentaire constitue l’un des piliers les plus importants de la souveraineté nationale et se veut un objectif stratégique dans le secteur agricole, visant à accroître la production et la productivité afin de subvenir aux besoins alimentaires des citoyens et créer une plus-value à l’économie nationale, conformément aux grands axes inclus dans la feuille de route du secteur à l’horizon 2025, issus du plan de travail du gouvernement et des engagements du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui a fait de l’agriculture une option stratégique à l’heure actuelle et un pari d’avenir fiable». Pour ce faire, il a fallu «mobiliser toutes les ressources pour atteindre les objectifs fixés, principalement les ingénieurs agronomes présents sur le terrain et qui sont considérés comme principal acteur dans divers programmes de développement à travers l’accompagnement technique permanant, la participation aux opérations de sensibilisation au profit des agriculteurs, et leur souci constant de moderniser le secteur», poursuit M. Benssaad. Par la même occasion, il a incité les ingénieurs agronomes à poursuivre leurs efforts pour trouver des moyens plus modernes, soutenir l’innovation et encourager les initiatives en vue de faire face à tous les défis et les surmonter, à travers le développement de l’utilisation des nouvelles technologies et techniques pour la mise en valeur des terres, l’adaptation aux changements climatiques et au stress hydrique. Pour sa part, Le président de l’Union nationale des agronomes (UNA), Mounib Oubiri, a affirmé que la «Conférence est intervenue pour évoquer les potentielles solutions suggérées par les ingénieurs agronomes et les chercheurs algériens, pour accompagner les politiques agricoles nationales», relevant que la «conception et le développement des systèmes agricoles durables par les ingénieurs agronomes est devenu une nécessité compte tenu des défis relatifs aux changements climatiques». Par ailleurs, le responsable a salué l’intérêt qu’accorde le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, au soutien du secteur de l’agriculture, «sur lequel l’on mise pour se libérer de la rente pétrolière», mettant en avant la nécessité d’impliquer les ingénieurs agronomes et l’utilisation des moyens scientifiques disponibles pour relever les niveaux de la production des différentes récoltes.