Ce dispositif vise à assurer aux enfants une « sécurité optimale », à travers le renforcement des équipes d’intervention de la Protection civile pour « répondre aux différentes sollicitations, particulièrement au niveau des zones urbaines et points noirs où les risques d’accidents de la circulation sont élevés », précise le communiqué.
La Protection civile a, également, rappelé que la prévention et la sensibilisation des parents, « premiers éducateurs » de la sécurité routière des enfants sur les dangers liés aux accidents de la circulation, demeurent une « priorité » pour elle.
Elle a relevé, dans ce cadre, que « les enfants sont peu conscients des dangers qui les menacent, car ce risque apparait à l’âge de 3 ans, à l’entrée de l’enfant à la crèche, puis augmente au départ seul à l’école, à partir de l’âge de 6 ans, et atteint le pic entre 11 ans et 12 ans, ce qui nécessite un apprentissage des connaissances liées à la sécurité routière ».
La Protection civile a recommandé, à ce titre, d’utiliser les passages piétons ou choisir un lieu doté d’une bonne visibilité pour traverser, de rester vigilant en traversant les passages piétons ou les lieux en dehors de ceux-ci et de regarder à gauche et à droite avant de s’engager sur la chaussée pour voir si des véhicules arrivent. Elle a préconisé, également, le respect des feux de signalisation. La Protection civile a recommandé, aussi, de multiplier les déplacements à pied avec les enfants pour les éduquer à la sécurité routière, notamment en ce qui concerne les routes desservant les établissements scolaires et leur expliquer la différence entre les espaces de jeu et ceux réservés à la circulation.
Elle a invité, en outre, les parents à apprendre aux enfants à emprunter le trottoir pour marcher et à détecter les dangers potentiels, tels que les sorties de garage, les travaux, les chutes de pluie et de neige.