Intervenant lors d’une conférence organisée par le ministère des Moudjahidine et des Ayants droit en coordination avec le ministère des Affaires étrangère et de la Communauté nationale à l’étranger à l’occasion de la célébration du 65e anniversaire de la création du GPRA, M. Meziane a affirmé que la déclaration de création du GPRA «avait plusieurs objectifs ayant permis à la Révolution algérienne de franchir une nouvelle étape, à savoir poursuivre le processus d’édification des jeunes institutions de l’Etat». Cette déclaration, précise M. Meziane, se voulait «la concrétisation d’une décision prise lors du Congrès de la Soummam. La principale raison pour la création du Gouvernement provisoire était de fédérer le commandement de la Révolution sous la même bannière pour parler au nom du peuple algérien dans les pourparlers avec la partie française, sachant que cette dernière tergiversait sous prétexte d’absence d’une partie algérienne». Dans le même sillage, il a relevé, que la déclaration «avait servi de couverture légale pour la lutte armée au niveau international». Sur le plan interne, poursuit-il, «elle a réglé les problèmes de coordination entre les différentes Wilayas historiques leur permettant d’orienter leurs efforts dans le même sens et d’amener la France coloniale à engager les négociations avec le GPRA reconnu légalement». Pour sa part, le ministre des Moudjahidine et des Ayants droit, Laid Rebiga a affirmé, dans son intervention, que la diplomatie algérienne, sous la conduite du président de la République, Abdelmadjid Tebboune «jouit, aujourd’hui, du respect de la communauté internationale grâce à son expérience, sa réputation et son image de marque», mais aussi pour «ses engagements constamment honorés».