Lors de cette rencontre qui s’est déroulée en présence de plusieurs cadres dirigeants du groupe Sonelgaz, les deux parties «ont passé en revue l’état des relations entre l’Algérie et l’Italie dans le domaine énergétique», précise la même source qui a souligné que le P.-dg du groupe Sonelgaz a réaffirmé l’importance de «hisser le niveau de la coopération bilatérale dans ces domaines, au vu des nombreux points communs unissant les deux pays méditerranéens». Pour sa part, l’ambassadeur italien a exprimé «la disposition de son pays à encourager l’intérêt des sociétés italiennes pour l’investissement dans le secteur électrique et gazier en Algérie, compte tenu des nombreuses opportunités qu’il offre en matière d’investissement et d’échange d’expertises», ajoute la même source. Le projet d’interconnexion électrique par câble sous-marin entre l’Algérie (Cheffia) et l’Italie (Sardaigne) pour une capacité de 1.000 à 2.000 MW sera conduit conjointement par Sonelgaz, pour la partie algérienne, et Terna, société de transport d’électricité italienne. Ce projet sera financé par des banques européennes. Selon un responsable de Sonelgaz, «la rentabilité de cette interconnexion dépend des quantités d’électricité qui vont transiter par ce câble». Concernant le coût du projet, Kafi l’a estimé entre 1 et 1,5 milliard de dollars «avec une capacité de 1.000 à 2.000 MW pour qu’il soit rentable». L’Algérie est devenue un grand producteur d’électricité, avec une capacité de production de plus de 25.000 mégawatts, dont elle consomme 17.000 mégawatts aux heures de pointe, alors qu’elle bénéficie d’une augmentation des énormes capacités de production dans l’électricité, avec de grandes capacités de production dans le gaz et les matières pétrolières. L’Algérie mise sur la diversification des sources d’énergie, notamment renouvelables, dont la production d’électricité, avec une capacité journalière de 10.000 mégawatts sur le marché régional, en s’appuyant sur sa situation géographique privilégiée à proximité de l’Europe.