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L’Algérie multiplie les conventions d’extradition de criminels : La traque aux activistes L'étau se resserre de plus en plus autour des responsables algériens accusés de corruption et autres activistes qui, pour échapper aux foudres de la justice algérienne, se sont réfugiés à l'étranger.
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- L’Algérie multiplie les conventions d’extradition de criminels : La traque aux activistes L'étau se resserre de plus en plus autour des responsables algériens accusés de corruption et autres activistes qui, pour échapper aux foudres de la justice algérienne, se sont réfugiés à l'étranger. https://www.cresus.dz/?p=86739">
Une brise d’extraditions plane sur la tête des activistes youtubeurs algériens établis à l’étranger et les détourneurs de fonds. L’entraide judiciaire en matière pénale entre l’Algérie et ses partenaires prend de l’ampleur. Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Abderrachid Tabi, a clos, hier, une visite de deux jours en Italie où il a pris part à la Conférence internationale célébrant le 20e anniversaire de l’entrée en vigueur de la Convention des Nations unies contre la criminalité transnationale organisée. En marge de ces travaux, tenus à Palerme, l’Algérie et l’Italie ont procédé, ce vendredi, à la signature d’un accord d’extradition de criminels entre les deux pays, a annoncé le ministère de la Justice. Une manière pour Alger et Rome d’ajuster leurs «balances». Une convention d’une importance capitale pour les deux pays. Elle permettra aux deux parties de se livrer réciproquement, conformément aux dispositions de forme et de fond contenues dans la convention, les personnes poursuivies ou condamnées par leurs autorités judiciaires compétentes, pour avoir commis des infractions donnant lieu à extradition. La signature de cette convention, relative à l’extradition des criminels et des condamnés, intervient après celles paraphées avec plusieurs autres pays, notamment la France, la Suisse, le Liban et l’Arabie saoudite. Des conventions devant signer la fin inéluctable de l’asile d’activistes youtubeurs et de personnes condamnées pour corruption et détournement de fonds publics, pour peu que la partie algérienne formule la demande de leur extradition. D’autant que l’Algérie est en droit de demander «l’application des lois et des chartes internationales qui interdisent les actes pouvant porter atteinte aux pays alliés contre toute personne qui commet des actes hostiles contre sa patrie, depuis l’étranger».
«Ces accords sont le meilleur mécanisme pour faire face à l’évasion de la responsabilité pénale, et en les signant, nous aurons établi pour nos deux pays un cadre global qui les protégera des menaces criminelles», avait souligné le garde des Sceaux. A titre illustratif, la convention signée avec les Emirats arabes unis avait permis l’extradition de l’ancien P.-dg du Groupe Sonatrach, Abdelmoumene Ould Kaddour. En outre, le gendarme déserteur Mohamed Abdallah a été extradé, le 22 août, vers l’Algérie après avoir été arrêté en Espagne, au même titre que Guermit Bounouira, l’ex-secrétaire particulier de défunt chef d’état-major de l’Armée, Ahmed Gaïd Saleh, extradé par la Turquie vers l’Algérie. D’autres hauts cadres et condamnés font également l’objet de demandes d’extradition. Leur sort n’est plus qu’une question de temps, à l’instar d’El Wafi Ould Abbès, fils de Djamel Ould Abbès, ancien ministre et secrétaire général du FLN, arrêté en juin 2021, à l’aéroport international Simón-Bolívar, dans la capitale vénézuélienne, par les services d’Interpol. Mais il y a surtout trois anciens du régime, très recherchés par la justice algérienne : l’ex-général-major de la Gendarmerie nationale, Ghali Belkacir, qui a quitté l’Espagne pour le Vanuatu ou encore l’ex-ministre de l’Industrie Abdessalam Bouchouareb et l’ex-ministre de l’Énergie Chakib Khelil, établi aux Etats-Unis
Il en est de même pour Mohamed-Larbi Zitout, Hichem Aboud, et Amir Boukhors, poursuivis pour «adhésion à un groupe terroriste ciblant la sécurité de l’Etat et l’unité nationale, financement d’un groupe terroriste visant la sécurité de l’Etat et blanchiment d’argent, dans le cadre d’une bande criminelle». Diabolisant les moindres actions du gouvernement algérien, au moyen d’arguments fantoches et ne pouvant servir que les ambitions de leurs maîtres, on retrouve aisément les méthodes et les principes de destruction des ONG de la mort qui ont servi à faire aboutir les printemps arabes et les révolutions colorées, à l’image de l’Open Society, Optor et Canvas. La signature de cette convention traduit, par ailleurs, la volonté de l’Algérie et de l’Italie de faire face aux menaces qui pèsent sur la paix, la sécurité et la stabilité des sociétés et même sur l’évolution des démocraties dans le temps, à l’instar de la lutte contre le terrorisme, la criminalité organisée et les filières d’immigration illégale.
Ce qui nécessite une coopération judiciaire à même de garantir le respect des principes des droits de l’Homme, la garantie des libertés fondamentales et le respect de la diversité des cultures et des civilisations.
Badis B.
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Augmentation des allocations touristique et du hadj : Une « bouffée d’oxygène »pour les voyageurs
Des experts et des professionnels ont estimé, lundi dans des déclarations à l’APS, que «l’augmentation substantielle» des allocations touristique et du hadj, décidée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, dimanche en Conseil des ministres, était une «bouffée d’oxygène» pour les voyageurs algériens, soulignant la nécessité d’accélérer la mise en place des cadres réglementaires nécessaires à cette opération.
Le président de la République avait décidé, dimanche en Conseil des ministres, de porter l’allocation touristique à 750 euros par voyageur algérien majeur et à 300 euros par voyageur algérien mineur, à compter de janvier 2025, et l’allocation du hadj à 1000 dollars par pèlerin algérien, à compter de la prochaine saison de hadj, honorant ainsi l’un de ses principaux engagements visant à améliorer les standards de bien-être, sachant qu’un décret exécutif fixant les modalités d’obtention de cette allocation sera publié ultérieurement.
A ce propos, Sofiane Mazari, responsable au sein de l’Association des banques et des établissements financiers (ABEF), a souligné que «cette augmentation substantielle de l’allocation touristique, qui a presque septuplé, permettra aux citoyens algériens de voyager à l’étranger dans de meilleures conditions».
Pour l’économiste Boubekeur Salami, cette décision «permettra aux Algériens souhaitant voyager à l’étranger pour accomplir les rites du hadj ou dans le cadre du tourisme, des études ou des soins d’être plus à l’aise sur le plan financier».
L’expert a, dans ce contexte, insisté sur «l’importance d’accélérer la mise en place des mécanismes et cadres réglementaires nécessaires à cette opération».
Le professeur de Finances à l’Université Kasdi-Merbah (Ouargla), Slimane Nacer, a, lui aussi, salué cette décision qui, a-t-il dit, «une fois appliquée, sera un bouffée d’oxygène pour les voyageurs algériens, notamment les touristes, dans la mesure où cette allocation couvrira une importante partie des dépenses de leur séjour à l’étranger».
De plus, «cette décision n’impactera pas l’économie nationale ni les réserves de changes», a-t-il soutenu, soulignant la nécessité de redoubler d’efforts dans la diversification des exportations hors hydrocarbures pour faire entrer des devises.
Pour sa part, l’économiste Houari Tigharsi a estimé que «l’augmentation conséquente de cette allocation est de nature à réduire la pression sur les citoyens souhaitant voyager à l’étranger».
R.N
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Santé: Ouverture des candidatures pour l’inscription à trois formations spécialisées en sciences médicales
Le ministère de la Santé a annoncé ce lundi, dans un communiqué, l’ouverture des candidatures pour l’inscription à trois formations post-universitaires spécialisées en sciences médicales au titre de l’année 2025.
Il s’agit des urgences médicales, de l’addictologie et de la médecine transfusionnelle, indique le communiqué, précisant que ces formations s’inscrivent dans le cadre du renforcement de la formation continue et de la prise en charge des besoins du secteur dans le domaine médical, conformément aux instructions du ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, au titre du Plan d’action du malade (PAM) dans sa première et deuxième version.
Ces formations seront sanctionnées par un certificat d’études spécialisées (CES) en sciences médicales, au profit des candidats titulaires d’un diplôme en sciences médicales (médecine générale), exerçant dans des établissements de santé publique.
La durée de la formation a été fixée à quatre (4) semestres pour la médecine d’urgence et à deux (2) semestres pour l’addictologie et la médecine transfusionnelle.
Les formations débuteront au cours du premier trimestre de l’année 2025, au niveau de l’université des sciences de la santé d’Alger, et des facultés de médecine dans les wilayas d’Oran, Blida, et Constantine.
Les dossiers de candidature doivent être remis au directeur de l’établissement de santé dont relève le candidat, qui les transmettra à son tour à la Direction de wilaya de la santé et de la population (DSP).
La sélection des candidats se fera selon les dispositions de l’arrêté interministériel du 29 février 2012, fixant les critères de sélection des candidats appartenant aux corps des praticiens médicaux généralistes de santé publique pour l’accès à la formation et l’obtention d’un CES en sciences médicales, selon la même source.
R.N
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Le président de la République participe à Nouakchott à la Conférence continentale sur l’éducation, la jeunesse et l’employabilité
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a quitté ce lundi, Alger à destination de la Mauritanie, pour participer à la Conférence continentale sur l’éducation, la jeunesse et l’employabilité qui se tient à Nouakchott.
Le Président de la République a été salué, à son départ à l’Aéroport international Houari-Boumediene, par le Premier ministre, Nadir Larbaoui, et le ministre délégué auprès du ministre de la Défense nationale, Chef d’Etat-Major de l’Armée nationale populaire, le Général d’Armée Saïd Chanegriha.
R.N
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