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L’ex fonctionnaire controversé de l’Elysée condamné en appel : Benalla, un agent et des doutes… La confirmation en appel d'une peine de prison à l'encontre d'Alexandre Benalla, l'ex-adjoint au conseiller du président de la République, Emmanuel Macron, renseigne sur les conséquences du lobbying marocain au détriment de l'État français.

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Une intrusion d’agents toxiques qui parasitent la politique extérieure de la France décriée en Afrique et ailleurs. Il avait usurpé la fonction de policier lors d’une manifestation le 1er mai 2018 où des caméras l’ont filmé en train de tabasser, avec une brutalité particulière, un homme, puis une femme…

Alexandre «le Grand»

Animé d’un zèle imbécile ou inspiré par les pratiques du Makhzen en sa terre d’origine, Alexandre Benalla, ce franco-marocain le visage dissimulé derrière la visière d’un casque de CRS, frappe violemment ses victimes en ce jour de manifestations du 1er mai. Tombé de nulle part pour occuper un poste à la présidence de la République française, ce prétendu spécialiste de la sécurité qui a travaillé pour des partis politiques français, demeure, selon les termes des médias locaux, un mystère. Proche du chef de l’État sans que l’on sache comment, ni pourquoi… Son prénom français collé à son patronyme de maghrébin rappelle celui d’un autre intrus des milieux politiques français sous la présidence de Sarkozy, Alexandre Jouhry, ancienne petit frappe de Sarcelles, d’origine algérienne, celui-là. Coïncidence de prénoms empruntés similaires alors que leur proximité avec l’Elysée relève du même énigmatique recrutement d’hommes de main aux missions plus que suspectes. Alors que Jouhry aurait été proche des milieux spécialisés dans la vente d’armes, Benalla aurait, pour sa part, d’autres talents que celui de coordonner la sécurité du Président durant ses déplacements.

 

Protégé par Macron

Des talents tenus secrets d’autant plus qu’il a été obligé de s’éloigner du pouvoir et même de France, recyclé en Suisse, comme consultant dans une curieuse ONG qui enseigne la gestion des crises… Avec à la clé un gros salaire équivalent à plus de 7.000 euros mensuels. Parcours suspect d’un agent double. Benalla est assurément un missionné par les cercles d’influence marocains comme Rachid M’Barki, ce présentateur du journal télévisé de la nuit, sur «BFM-TV», qui a été licencié après avoir été identifié comme un véritable agent espion du Makhzen. «Une taupe du Makhzen» murmurent des sources parisiennes quand d’autres supposent qu’il s’agit d’une sorte d’agent de liaison. Ce qui explique cette protection qui a interloqué les médias français : suite au scandale de la bastonnade qu’il a administrée à des manifestants, la Présidence s’est contentée de lui réserver une suspension de 15 jours sans saisir la justice alors que la réglementation l’impose pour tous dépassements concernant des agents publics occupant de tels postes de responsabilité. Pis encore, des observateurs ont constaté qu’alors qu’il aurait été déchargé de l’organisation des déplacements du Président Emmanuel Macron, en matière de sécurité, Alexandre Benalla a continué d’apparaître publiquement sur le terrain, à l’occasion de plusieurs sorties du Président. Par ailleurs, on découvrira qu’en plus de la panoplie empruntée frauduleusement à la corporation policière, casque de CRS, brassard estampillé «Police» et talkie-walkie, l’étrange usurpateur possède un passeport diplomatique, une autorisation de port d’arme temporaire et un badge d’accès à l’Assemblée nationale! Des documents «incompatibles», comme l’a souligné le journal «Le Monde», avec ses fonctions d’adjoint du chef de cabinet à la Présidence. Cependant, le renard débusqué par la presse a finalement été rattrapé aussi par la justice qui vient de confirmer, vendredi dernier, une peine de trois ans de prison, dont une année ferme, assortis d’une amende des frais de dédommagement aux victimes. Benalla s’est aussi signifié par les juges «l’interdiction de porter une arme pendant dix ans et d’exercer une fonction publique pendant cinq ans». Il faut donc voir sa fuite en Suisse comme un exil forcé alors que des doutes pèsent sur ses réelles missions auprès du président de la République française.

Maya Loucif

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Augmentation des allocations touristique et du hadj : Une « bouffée d’oxygène »pour les voyageurs

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Des experts et des professionnels ont estimé, lundi dans des déclarations à l’APS, que «l’augmentation substantielle» des allocations touristique et du hadj, décidée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, dimanche en Conseil des ministres, était une «bouffée d’oxygène» pour les voyageurs algériens, soulignant la nécessité d’accélérer la mise en place des cadres réglementaires nécessaires à cette opération.

Le président de la République avait décidé, dimanche en Conseil des ministres, de porter l’allocation touristique à 750 euros par voyageur algérien majeur et à 300 euros par voyageur algérien mineur, à compter de janvier 2025, et l’allocation du hadj à 1000 dollars par pèlerin algérien, à compter de la prochaine saison de hadj, honorant ainsi l’un de ses principaux engagements visant à améliorer les standards de bien-être, sachant qu’un décret exécutif fixant les modalités d’obtention de cette allocation sera publié ultérieurement.

A ce propos, Sofiane Mazari, responsable au sein de l’Association des  banques et des établissements financiers (ABEF), a souligné que «cette augmentation substantielle de l’allocation touristique, qui a presque septuplé, permettra aux citoyens algériens de voyager à l’étranger dans de meilleures conditions».

Pour l’économiste Boubekeur Salami, cette décision «permettra aux Algériens souhaitant voyager à l’étranger pour accomplir les rites du hadj ou dans le cadre du tourisme, des études ou des soins d’être plus à l’aise sur le plan financier».

L’expert a, dans ce contexte, insisté sur «l’importance d’accélérer la mise en place des mécanismes et cadres réglementaires nécessaires à cette opération».

Le professeur de Finances à l’Université Kasdi-Merbah (Ouargla), Slimane Nacer, a, lui aussi, salué cette décision qui, a-t-il dit, «une fois appliquée, sera un bouffée d’oxygène pour les voyageurs algériens, notamment les touristes, dans la mesure où cette allocation couvrira une importante partie des dépenses de leur séjour à l’étranger».

De plus, «cette décision n’impactera pas l’économie nationale ni les réserves de changes», a-t-il soutenu, soulignant la nécessité de redoubler d’efforts dans la diversification des exportations hors hydrocarbures pour faire entrer des devises.

Pour sa part, l’économiste Houari Tigharsi a estimé que «l’augmentation conséquente de cette allocation est de nature à réduire la pression sur les citoyens souhaitant voyager à l’étranger».

R.N

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Santé: Ouverture des candidatures pour l’inscription à trois formations spécialisées en sciences médicales

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Le ministère de la Santé a annoncé ce lundi, dans un communiqué, l’ouverture des candidatures pour l’inscription à trois formations post-universitaires spécialisées en sciences médicales au titre de l’année 2025.

Il s’agit des urgences médicales, de l’addictologie et de la médecine transfusionnelle, indique le communiqué, précisant que ces formations s’inscrivent dans le cadre du renforcement de la formation continue et de la prise en charge des besoins du secteur dans le domaine médical, conformément aux instructions du ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, au titre du Plan d’action du malade (PAM) dans sa première et deuxième version.

Ces formations seront sanctionnées par un certificat d’études spécialisées (CES) en sciences médicales, au profit des candidats titulaires d’un diplôme en sciences médicales (médecine générale), exerçant dans des établissements de santé publique.

La durée de la formation a été fixée à quatre (4) semestres pour la médecine d’urgence et à deux (2) semestres pour l’addictologie et la médecine transfusionnelle.

Les formations débuteront au cours du premier trimestre de l’année 2025, au niveau de l’université des sciences de la santé d’Alger, et des facultés de médecine dans les wilayas d’Oran, Blida, et Constantine.

Les dossiers de candidature doivent être remis au directeur de l’établissement de santé dont relève le candidat, qui les transmettra à son tour à la Direction de wilaya de la santé et de la population (DSP).

La sélection des candidats se fera selon les dispositions de l’arrêté interministériel du 29 février 2012, fixant les critères de sélection des candidats appartenant aux corps des praticiens médicaux généralistes de santé publique pour l’accès à la formation et l’obtention d’un CES en sciences médicales, selon la même source.

R.N

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Le président de la République participe à Nouakchott à la Conférence continentale sur l’éducation, la jeunesse et l’employabilité

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Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a quitté ce lundi, Alger à destination de la Mauritanie, pour participer à la Conférence continentale sur l’éducation, la jeunesse et l’employabilité qui se tient à Nouakchott.

Le Président de la République a été salué, à son départ à l’Aéroport international Houari-Boumediene, par le Premier ministre, Nadir Larbaoui, et le ministre délégué auprès du ministre de la Défense nationale, Chef d’Etat-Major de l’Armée nationale populaire, le Général d’Armée Saïd Chanegriha.

R.N

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