Actualité
Nomenclature des emplois : L’Algérie compte ses métiers pénibles La fixation des critères des métiers pénibles nécessite une étude approfondie pour leur identification tout en tenant compte de l’évolution technologique des métiers.
Le dossier de la liste des métiers pénibles revient à nouveau sur le devant de la scène à l’occasion de la présentation, hier, par le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité d’un projet de décret exécutif portant institution de la nomenclature algérienne des métiers et des emplois (NAME) dans le secteur économique public et privé. Une présentation faite lors de la réunion du Gouvernement présidée par le Premier ministre Aïmene Benabderrahmane. Selon un communiqué des services du Premier ministère, ce texte consacre la « NAME » comme référentiel officiel et unique d’expression des besoins en main d’œuvre. Selon la même source, ce décret constitue une étape indispensable en vue de son utilisation par l’ensemble des parties prenantes sur le marché national de l’emploi, notamment, en ce qui concerne les besoins exprimés par les entreprises économiques publiques et privées ainsi que par les entreprises étrangères. L’adoption du décret exécutif lèvera le voile sur la liste des métiers pénibles qui a pris un grand retard pour sa promulgation, même si le ministre avait indiqué que la fixation des critères des métiers pénibles « nécessite une étude approfondie pour les identifier parmi au moins 5510 professions et emplois classés dans le Code en coordination avec tous les secteurs concernés, en tenant compte de l’évolution technologique des métiers». Notons que la commission chargée de l’élaboration de la liste des métiers très pénibles a été installée en 2018 et composée des représentants de plusieurs secteurs et départements ministériels. Sur un autre registre, le Gouvernement s’est penché sur l’état d’avancement du processus d’élaboration des nouveaux textes législatifs relatifs, respectivement, à la commune, à la wilaya, aux partis politiques et aux associations. Dans son exposé, le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire a souligné que ces projets de loi « s’inscrivent dans le cadre du parachèvement du processus de mise en œuvre des réformes politiques et institutionnelles découlant des engagements du Président Tebboune, notamment à travers la mise en cohérence de l’arsenal juridique existant avec les nouvelles dispositions de la Constitution ». Des textes visant à « consolider l’Etat de droit et le plein exercice des droits et libertés et de promouvoir le rôle des collectivités locales en matière de développement économique et social, en consacrant davantage la bonne gouvernance, l’exercice de la démocratie participative, la protection des élus locaux et en assurant un meilleur fonctionnement des assemblées élues ».
Tandis que le ministre de la Santé est revenu sur le dossier de la numérisation du secteur. Un processus visant l’amélioration de la gouvernance publique à travers la numérisation de l’ensemble des aspects liés à la gestion matérielle et humaine du secteur. Un processus se faisant « progressivement, à travers la numérisation de l’administration du secteur de la santé et du service public ainsi que l’interopérabilité avec les autres administrations publiques ».
La numérisation du secteur de la santé permettra de réaliser « un saut qualitatif dans la gouvernance des infrastructures sanitaires, en matière de rationalisation des dépenses financières et d’optimisation des ressources humaines ainsi que l’amélioration de la prestation sanitaire fournie au patient ». Notons que dans le cadre de la sauvegarde des ressources hydriques, le ministre de l’hydraulique a présenté la stratégie du secteur en matière de réutilisation des eaux usées épurées dans l’irrigation agricole au niveau des grands périmètres irrigués, de la petite et moyenne hydraulique et du barrage vert ainsi que dans les sites industriels recensés. Pour ce faire, un plan opérationnel et stratégique de réalisation de nouvelles stations d’épuration et de réhabilitation et d’extension des systèmes épuratoires en vue d’augmenter leurs capacités devra être mis en œuvre.
Badis B.
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Célébration du Mawlid Ennabaoui: La DGCP sensibilise aux risques des pétards
À l’approche de la célébration de la naissance du Prophète (QSSL), la direction générale de la Protection civile intensifie ses efforts pour prévenir les accidents et incidents graves souvent liés à l’utilisation de produits pyrotechniques et de pétards.
Cette période, marquée par la piété et le recueillement, est, malheureusement, aussi celle où les services de secours doivent faire face à des situations d’urgence qui mettent en péril la sécurité des citoyens, en particulier des enfants, des personnes âgées, des personnes malades, et des femmes enceintes.
Dans son communiqué rendu public ce mercredi, la DGPC rappelle que « chaque année, des incidents tels que des explosions de pétards, des incendies, et diverses nuisances sont recensés, causant des atteintes graves aux personnes et des dommages matériels importants. Les produits pyrotechniques, malgré leur interdiction, continuent de circuler sur les marchés parallèles, exacerbant les risques associés à leur utilisation ».
Face à cette problématique, la Protection civile met en place une campagne de sensibilisation renforcée. Tout au long de la semaine précédant les célébrations du Mawlid Ennabaoui, précise la DGPC, « des journées de sensibilisation sont organisées pour informer les citoyens des dangers liés aux produits pyrotechniques, aux pétards et aux bougies », visant « particulièrement les enfants et les jeunes, considérés comme les plus vulnérables.
Les activités de sensibilisation se déroulent dans les mosquées avant la prière du vendredi, dans les espaces publics, les lieux de vente de ces produits dangereux, ainsi que sur les médias traditionnels et les réseaux sociaux ».
En parallèle, la Protection civile collabore avec les institutions publiques pour coordonner les efforts de prévention et assurer une couverture optimale. « Un appel est lancé aux parents pour qu’ils jouent un rôle actif dans la protection de leurs enfants. Le slogan de la campagne +La joie du Mawlid Ennabaoui est dans nos cœurs, et non avec un pétard entre nos mains + », résume l’essence du message diffusé par la DGPC.
Les recommandations de sécurité diffusées incluent des conseils précis « pour éviter les accidents liés aux pétards et aux bougies ». Les parents sont encouragés « à sensibiliser leurs enfants aux dangers des produits pyrotechniques, qui peuvent causer des blessures graves, des amputations, ou des incendies. Il est également recommandé de ne pas projeter ces produits sur des personnes, des véhicules, des stations-service, ou des habitations proches d’hôpitaux et de cliniques ».
Concernant les bougies, des consignes de sécurité strictes sont établies par la DGPC : « elles doivent être placées sur des supports stables et non inflammables, éloignées des tentures et meubles, et manipulées exclusivement par des adultes.
Les bougies, allumettes et briquets doivent être conservés hors de portée des enfants, et il est essentiel d’enseigner aux jeunes à être prudents près des bougies allumées, en leur expliquant que celles-ci ne sont ni des jouets ni des objets comestibles. De plus, il est impératif de ne jamais laisser une bougie allumée sans surveillance ».
Du reste, et en cas d’accident ou d’incendie, souligne la DGPC, « les citoyens doivent immédiatement contacter la Protection civile au numéro de secours 14, ou le numéro vert 1021, en précisant la nature du risque et l’adresse exacte pour une intervention rapide ».
Cette campagne vise à assurer une célébration du Mawlid Ennabaoui en toute sécurité, en renforçant la vigilance et la responsabilité collective pour protéger la vie et les biens de chacun.
R.N
Actualité
Bourse de l’étudiant : Elle sera « doublée »
Le directeur général des finances au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Abdelhakim Djebrani, a révélé, ce mercredi, que la bourse de l’étudiant sera, très prochainement doublée, et ce après une première revalorisation décidée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, pour passer de 1 350 à 2 000 dinars, avec la mobilisation de 5 milliards de dinars.
Le même responsable a indiqué lors de son intervention sur les ondes de la chaîne III de la Radio nationale que cette revalorisation s’inscrit en droite ligne des réformes pédagogiques et logistiques entreprises par le président de la République qui a ordonné de revoir de fond en comble la situation socio-pédagogique des étudiants dans le pays, affirmant que « cette démarche va impliquer plusieurs partenaires, dont le centre de recherche en économie appliquée pour le développement (CREAD), pour se rapprocher du concept de l’aide directe ».
En ce sens, M. Djebrani a affirmé que la contribution de l’Etat à cet effort était de 130 dinars/jour (déjeuner, diner et transport), alors que le coût de l’impression d’un ticket est supérieur au coût d’une prestation.
« Cette situation nous conduit à numériser le ticket universitaire et actuellement, l’étudiant gère ses prestations via un portefeuille électronique pour réduite justement ces coûts », explique l’intervenant révélant que « des sondages et des enquêtes menées auprès ce la famille universitaires indiquent que les étudiants sont prêts à payer un peu plus cher leurs prestations pour avoir un service de qualité, notamment un repas meilleur ».
Cela étant dit, la contribution de l’étudiant sera « symbolique », estime M. Djebrani, pour « renforcer les ressources de l’Office national des œuvres universitaires (ONOU), soulignant que « l’Etat continuera à subventionner ces prestations avec une enveloppe (actuelle-ndlr) de l’ordre de 103 milliards de dinars/an pour assurer la bourse, les repas et le transport ».
R.N
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Un mort et trois blessés suite à l’effondrement d’une bâtisse à Alger
Un mort et trois blessés, tel est le bilan de l’effondrement d’une vieille bâtisse dans la Casbah d’Alger (Rue Louni Arezki Bab El-Oued) survenu dans la nuit de mardi à mercredi, indique la direction générale de la protection civile (DGPC).
Selon la DGCP, une quatrième personne, une femme, a été extraite saine et sauve des décombres, alors que les personnes blessées ont été secourues sur les lieux avant d’être transférées vers l’hôpital local, tandis que la victime décédée a été évacuée aux services mortuaires.
R.N
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