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Madjer en Mauritanie ? Plusieurs pages ont relayé une information selon laquelle, il y aurait une volonté de la fédération de football mauritanienne de trouver un accord avec Rabah Madjer pour entrainer l’équipe mauritanienne de football avant la Coupe d’Afrique des Nations.
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- Madjer en Mauritanie ? Plusieurs pages ont relayé une information selon laquelle, il y aurait une volonté de la fédération de football mauritanienne de trouver un accord avec Rabah Madjer pour entrainer l’équipe mauritanienne de football avant la Coupe d’Afrique des Nations. https://www.cresus.dz/?p=92604">
Pendant que quelques internautes disent que « l’homme à la talonnade » pourrait offrir plus de potentiel à cette équipe mauritanienne, d’autres pensent que ça serait la plus mauvaise décision de la fédération mauritanienne. Une publication sur le sujet a accumulé plus de 700 réactions.
Facebook : https://www.facebook.com/rakfiannaba/posts/745743034257721?ref=embed_post
Actualité
Développement local : Des milliards de dinars dans les zones d’ombre
Le ministère de l’Intérieur a recensé 5.745 zones d’ombre situées dans la partie Nord du pays, contre 6.854 dans les Hauts-plateaux et 988 zones situées dans le Sud du pays.
Lors de la séance plénière de l’Assemblée populaire nationale consacrée aux questions orales, le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Brahim Merad, a abordé un certain nombre de sujets importants.
A ce sujet, le ministre a souligné l’importance d’allouer un programme spécial aux municipalités qui souffrent d’un déficit en développement et en équipements, tout en insistant sur la grande attention que l’État porte à la question du développement local.
Il a expliqué, que cette approche vise à rendre les collectivités locales attractives pour l’investissement, ce qui contribuera à la création de richesses et à l’équilibre du développement entre les wilayas.
Ces efforts ont nécessité un budget de plus de 355 milliards de dinars ( DZD), dans le cadre du programme de «Développement des zones d’ombre» auquel s’ajoute 400 milliards DA, dans le cadre des programmes complémentaires au profit des wilayas ayant enregistré un retard dans le développement. En outre, une enveloppe de 114 milliards DA a été allouée, en tant que contribution annuelle du budget de l’État pour le financement des opérations de proximité, au titre des dotations du Programme d’appui au développement économique et social, pour l’année 2024.
Tandis que l’affectation de 100 milliards de dinars du Fonds de solidarité et de garantie des collectivités locales au titre de l’année en cours, a permis l’inscription de 557 opérations, dont 504 pour le budget communal et 453 opérations pour le budget de wilaya, outre l’octroi de subventions supplémentaires, aux wilayas en dehors de la dotation annuelle.
En parallèle, l’État a mis en œuvre des plans stratégiques de relance et de soutien au développement économique, dans le cadre des réformes nationales visant à améliorer le climat des affaires et des investissements, au titre desquels le ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire a lancé un programme pilote de financement de la construction de zones de micro-activité, à travers les wilayas du pays.
Néanmoins, tous ces efforts financiers n’ont pas résolu le problème de disparités régionales, en dépit des assurances du ministre qui a assuré, avril dernier, que «le programme de projets décidés par le président de la République au profit des zones d’ombre, a été intégralement concrétisé dans de brefs délais», précisant que «ces projets ambitieux ont donné lieu à des résultats positifs palpables sur le terrain, notamment en termes d’élimination des disparités en matière de développement». Telle était sa réponse à la question d’un député sur les projets de développement destinés aux zones d’ombre, lors d’une séance plénière consacrée aux questions orales à l’Assemblée populaire nationale, (APN). D’autant que son département ministériel «fait de l’élimination des disparités en matière de développement, une priorité sectorielle», a-t-il précisé. Selon ces propos, l’élimination des disparités de développement entre les collectivités locales doit concentrer «les efforts de développement sur les zones les moins développées, puis, dans une deuxième étape, en équilibrant le développement entre les wilayas, ce qui permettra l’élimination des disparités et la mise en place des fondamentaux, permettant d’améliorer l’attractivité des régions». Notons que les «zones d’ombre» ont été évoquées pour la première fois, par le président de la République lors de la rencontre gouvernement-walis, le 16 février 2020 au Palais des nations. Abdelmadjid Tebboune avait interrompu son discours, pour faire diffuser un reportage réalisé par les services de presse de la Présidence, sur les zones déshéritées manquant des moindres commodités. L’extrême indigence montrée dans le reportage avait ému l’assistance et le chef de l’Etat avait promis de mettre fin aux inégalités, dans le développement entre les différentes régions du pays. Ace sujet, Brahim Merad a affirmé, jeudi, que la vision globale de l’Etat visait à transformer les collectivités locales en pôles attractifs pour l’investissement, afin de créer de la richesse et réaliser un équilibre dans le développement. Selon Brahim Merad, les efforts consentis «ont permis de réaliser des résultats significatifs et concrets en peu de temps, avec un impact direct sur les habitants des régions souffrant de carences en matière de développement, notamment à travers le programme de développement des zones d’ombre qui a profité à plus de 6 millions de citoyens», sachant que les zones d’ombre sont au nombre de près de 15.000 et abritant 8.5 millions d’habitants.
Actualité
Statut des enseignants : Les promesses de Belaabed
Examiné au niveau de la Direction générale de la Fonction publique et le Secrétariat général du gouvernement, le nouveau statut devrait être publié avant la fin de l’année.
Questionné jeudi dernier par les députés de l’APN (Assemblée populaire nationale), sur le projet de loi sur le statut de l’enseignant, le ministre de l’Education nationale, Abdelhakim Belaabed, a fait savoir que le texte a été «examiné au niveau de la Direction générale de la Fonction publique» puis, du «Secrétariat général du gouvernement». Deux étapes nécessaires, avant la présentation du projet au Parlement et sa «publication avant la fin de l’année». Le ministre, qui estime que la nouvelle formulation du texte sera «à la hauteur» des attentes, a également précisé que le document prend en compte les contributions des syndicats. Un statut dont la parution était initialement programmée début 2024. Le ministre Abdelhakim Belaabed a rappelé, que le président Abdelmadjid Tebboune avait demandé l’enrichissement du projet. «Le Président n’avait pas refusé le texte, mais il avait dit que le contenu n’était pas suffisamment important, pour les enseignants». En ce sens, le ministre de l’éducation a estimé que ce délai supplémentaire de préparation s’est avéré positif. «A mon sens, il est positif que la préparation du texte demande du temps (…) les défauts qui existent dans les textes, actuels ou plus anciens, ont souvent été la conséquence de la précipitation». Par ailleurs, la ministre laisse entendre que les derniers mois ont été l’occasion de réunions avec les syndicats du secteur. «Nous remercions les syndicats âgés du secteur, ils ont tous, sans exception, présenté des contributions que nous avons étudiées».
Et à l’heure actuelle, le projet entre dans les dernières phases, avant le passage en Conseil du gouvernement puis devant les parlementaires. « Nous avons organisé un grand nombre de réunions, que ce soit au niveau de la Commission spéciale de la Direction de la Fonction publique, ou au niveau du Secrétariat du gouvernement», lance le ministre. Il ajoute le projet est scruté «article par article», il s’agit «d’étudier toutes les possibilités». Quant au délai avant la parution, il devrait être respecté, estime en substance Abdelhakim Belaabed. «Le texte doit paraître avant la fin de l’année en cours, il vise à améliorer le l’activité professionnelle au sein du secteur (…) nous espérons qu’il sera satisfaisant, pour les professionnels de l’éducation ».
Par ailleurs, le ministre de l’Education est également revenu sur la question de la numérisation du fonctionnement du secteur, et notamment, la gestion des demandes de mutations. Ainsi, le ministre, qui se félicite que le secteur a « franchi d’importantes étapes pour l’utilisation des technologies numériques comme outil de gestion rapide et transparente», a annoncé que le nombre de «réponses favorables» aux demandes de mutations, a enregistré un record. «Le nombre de demandes émises par des fonctionnaires pour l’entrer dans une wilaya, ou la mutation entre wilayas (…) a dépassé, en 2024, 6.890. Le taux de réponse a été de 85,4%, ce qui est très satisfaisant, d’autant que nous n’étions jamais arrivé à un tel taux». Et tout en rappelant que l’étude des demandes obéit à des «conditions précises (…) notamment le regroupement des familles, l’état civil, le nombre d’enfants ou encore la distance», Abdelhakim Belaabed annonce que le ministère veut aller plus loin. «Nous ferons des efforts pour arriver à 100% de réponse. Mais le nombre de postes est toujours défini par les besoins de la carte scolaire, nous ne pouvons pas créer des postes, s’il n’y a pas un travail correspondant», a-t-il souligné.
A une question sur les mesures prises par le ministère concernant l’abandon des classes par certains élèves de troisième année secondaire avant la fin de l’année en prévision du baccalauréat, le ministre a affirmé que «des mesures seront prises à cet effet dans les prochains jours, acceptables pour les parents d’élèves et pour l’administration».
Concernant les programmes scolaires, le ministre a souligné que son département «poursuit l’opération d’allégement des programmes, en se focalisant sur les apprentissages de base», relevant que le ministère de l’Education avait «réduit les matières enseignées aux élèves du premier cycle de l’enseignement primaire, en reportant l’enseignement de certaines matières au deuxième cycle, en vue de renforcer les apprentissages de base de l’élève».
Nadir K.
Actualité
Projet de loi de Finances : Des exonérations et des ajournements de taxes
Dans le but d’améliorer le pouvoir d’achat des ménages algériens, le gouvernement étudie la possibilité d’étendre les crédits à la consommation, au-delà de l’acquisition de biens immobiliers.
Le projet de loi de Finances pour l’année 2025 prévoit de nombreuses incitations à l’investissement accompagnées d’exonérations fiscales, et l’extension des exonérations antérieures, notamment l’exonération des frais d’acquisition des terminaux de paiement électronique, en plus des grands projets pour lesquels le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, s’est engagé devant le peuple. .
Le projet de loi de Finances 2025 comprend sept axes, stipulant des mesures de soutien à l’investissement et à l’économie nationale, des mesures visant à soutenir le pouvoir d’achat des citoyens et à améliorer les conditions de vie, à élargir l’assiette fiscale et à mobiliser des ressources, à simplifier et harmoniser les procédures et les comptes d’affectation spéciale.
Pour ce faire, le projet propose d’exonérer les importations de viande blanche congelée de la taxe sur la valeur ajoutée, du 8 janvier 2024 au 31 décembre 2025, et de prolonger l’exonération temporaire de la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA), de certains produits de large consommation applicable jusqu’au 31 décembre 2024 jusqu’au 31 décembre 2025.
Cette exonération concerne l’importation et la vente de légumes secs et du riz, les fruits et légumes frais, les œufs, le poulet de chair et la dinde produit localement, la farine courante et supérieure, ainsi que la semoule.
Il est également question de reconduire jusqu’au 31 décembre 2025, le taux réduit de 5% des droits de douane sur l’importation du cheptel bovin vif et des viandes fraîches réfrigérées bovines, ainsi que l’élargissement du champ d’application du taux réduit, pour inclure l’importation de moutons.
Le projet de loi de Finances 2025 propose d’élargir le champ d’application de l’agrément des banques pour l’octroi de crédits à la consommation, pour l’acquisition de biens immobiliers et inclut les crédits pour l’acquisition de services par les familles, tels que les services de santé et de voyage.
Parallèlement à cette mesure, l’État prévoit d’accorder un soutien financier aux bénéficiaires du programme de logement AADL 3.
Ceux qui versent 38% du montant total de leur logement et souhaitent d’acquitter du solde restant, pourront bénéficier d’une réduction de 10%, sur ce montant. Les intérêts liés à ce différé seront pris en charge par le Trésor public.
Le projet prévoyait la reconduction de la réduction de 50% de l’impôt sur le revenu et de l’impôt sur les bénéfices des sociétés, pour les revenus générés dans le Sud. Une décision valable pour les wilayas d’Illizi, Tindouf, Adrar, Tamanrasset, Timimoune Bordj Badji Mokhtar, In Salah, In Guezam et Djanet, et une autre proposition d’exonération des droits d’enregistrement pour les nouvelles entreprises par les titulaires de la carte «Projet Innovant», la propriété immobilière pour les entreprises émergentes ou en incubateur. Il est également question de prolonger de deux ans, les exonérations fiscales des «incubateurs» en cas de renouvellement de la carte, ainsi que l’exonération de la Taxe sur la valeur ajoutée et de droits de douane, sur l’acquisition des Terminaux de paiement électronique (TPE), jusqu’au 31 décembre 2027.
Le texte prévoit une augmentation du capital du Fonds national d’investissement, passant de 150 milliards à 275 milliards de dinars, avec une proposition d’encadrer, du point de vue douanier, les activités économiques dans les zones franches.
Le projet comprend une proposition de comptes de crédits spéciaux, ouvrant de nouveaux fonds tels que le «Fonds de solidarité nationale», le «Fonds de soutien à la presse écrite, audiovisuelle et électronique et aux activités de formation et de développement pour les journalistes et les professionnels de la presse», ainsi que l’élargissement les dépenses du «Fonds spécial pour la promotion des exportations».
R.N.
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