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L’ONU et l’UA envisagent le futur des missions de maintien de paix : Comment remplacer les casques bleus ? L'ONU et l'UA envisagent le futur des missions de maintien de paix Comment remplacer les casques bleus ?

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    Une question au cœur de la septième conférence des relations entre les Nations unies et l’Union africaine (UA). Les deux institutions ont aussi signé un accord de respect des droits de l’homme.
L’avenir des opérations de maintien de la paix en Afrique est de plus en plus en question alors que le Mali a demandé le départ des forces de la Minusma de façon abrupte en juin 2023 et que la RDC réclame fermement un début de retrait de la Monusco dès ce mois de décembre. L’ONU s’interroge donc sur la façon de faire face aux menaces des terroristes et des groupes armés sur le continent africain. Et comment remplacer les casques bleus. C’était une question au cœur de la septième conférence des relations entre les Nations unies et l’Union africaine (UA). Les deux institutions ont aussi signé un accord de respect des droits de l’homme. Pour les patrons de l’Union africaine et de l’ONU, les missions de maintien de la paix telles qu’elles ont été imaginées il y a des décennies ne sont plus pertinentes pour répondre à la violence croissante sur le terrain. Il est temps de changer de modèle, dit Moussa Faki, le président de la Commission de l’Union africaine : « La nature de cette menace dans le continent africain a besoin d’une réponse appropriée. Ce n’est pas faute d’avoir proposé, nous, Africains, de mettre à disposition des forces. »
L’UA capable
Mais, dit-il encore, « il faut que ces missions africaines soient financées par les ressources des Nations unies. Il s’agit d’une menace à la paix et à la sécurité, et cela est de la responsabilité du Conseil de sécurité des Nations unies ». La question du financement retient les cinq membres permanents à New York qui ne voient pas d’un bon œil les retraits trop « anticipés » des casques bleus. Pourtant, Antonio Guterres, le secrétaire général de l’ONU, l’assure : l’Union africaine est capable de mener à bien ces missions. « Les règles de conformité que l’Union africaine a établies sont parfaitement compatibles avec les nôtres, souligne-t-il. Et l’accord que nous avons conclu aujourd’hui sur les droits de l’homme est une garantie supplémentaire que nous pouvons faire confiance à l’Union africaine pour organiser des opérations efficaces de maintien de la paix en Afrique. »

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Attaque d’un pétrolier américain en mer rouge : Les Houthis revendiquent 

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Le groupe Houthi a annoncé jeudi soir qu’il avait mené deux opérations militaires en mer Rouge et dans l’océan Indien.

Le porte-parole militaire des Houthis, Yahya Saree, a indiqué qu’ils avaient attaqué un pétrolier américain en mer Rouge avec 11 missiles balistiques et deux drones, causant des dégâts directs et significatifs, selon un communiqué diffusé à la télévision.

Il a aussi précisé que la deuxième opération avait ciblé un autre navire dans l’océan Indien avec un missile de croisière, sans donner plus de détails sur son identité.

Aujourd’hui, l’Agence britannique de la sécurité maritime a fait savoir qu’un navire avait été endommagé après avoir été frappé par un obus au large des côtes de la province de Hudaydah, en mer Rouge, à l’ouest du Yémen.

« En soutien à Ghaza », qui subit une guerre sioniste dévastatrice avec l’appui des États-Unis, les Houthis ont attaqué avec des missiles et des drones des navires de transport sionistes ou associés à l’entité sioniste, en plus des navires américains et britanniques, dans la mer Rouge, le golfe d’Aden, l’océan Indien, jusqu’à la mer Méditerranée.

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Pakistan : Attaque mortelle sur une mine de charbon

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Vingt travailleurs ont perdu la vie et sept autres ont été blessés lors d’une attaque sur une mine de charbon dans la région du Baloutchistan, au sud-ouest du Pakistan, survenue dans la nuit de jeudi à vendredi, comme l’a rapporté la police.

Selon Asim Shafi, le chef de la police de Duki, l’incident a eu lieu autour de 00h30 : un groupe de 35 à 40 hommes en civil, armés, a ouvert le feu sur les ouvriers pendant environ 30 minutes avant de s’enfuir. Il a ajouté qu’ils étaient munis de lance-roquettes et de grenades.

Humayun Khan, un policier du poste de la ville où s’est déroulée l’attaque, située à l’est de Quetta, la capitale provinciale, a révélé qu’une bande de militants avait attaqué la mine de l’entreprise Junaid au petit matin avec des armes lourdes, précisant qu’ils avaient également tiré des roquettes et des grenades sur place. Un médecin de l’hôpital de Duki a confirmé que 20 corps avaient été amenés à l’hôpital jusqu’à présent. Les séparatistes du Baloutchistan s’en prennent souvent aux travailleurs venus d’autres provinces pakistanaises et aux entreprises étrangères, qu’ils accusent d’exploiter les ressources locales. Par le passé, ces séparatistes ont également visé des intérêts chinois et des travailleurs chinois présents dans la région. L’Armée de libération du Baloutchistan a revendiqué des attaques meurtrières qui, le 26 août dernier, ont touché des civils ainsi que des sites de sécurité et militaires, causant la mort de 39 personnes.En avril, des militants avaient également mené une attaque similaire à Nushki, où ils avaient stoppé un bus et abattu 11 passagers.

 

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USA : Harris éprouvée par les questions sur sa direction

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Kamala Harris, la vice-présidente américaine et candidate démocrate à la présidence, se retrouve confrontée à un projet ardu : convaincre les électeurs qu’elle peut apporter un changement significatif par rapport à la présidence Joe Biden. Cette question lui a été posée lors d’une interview sur l’émission «The View » diffusée sur ABC. Au cours de l’interview, il est devenu évident que Harris avait des difficultés à articuler sa vision du changement tout en maintenant son image de loyauté envers le président, avec qui elle a travaillé.

Interrogée sur la manière dont elle dirigerait différemment de Biden, elle a répondu : Nous sommes évidemment deux personnes différentes», avant d’ajouter qu’elle compte utiliser cette distinction dans son style de leadership. Cependant, lorsqu’on lui a demandé de citer une décision de Biden à laquelle elle aurait eu un avis opposé, elle n’a pas pu fournir d’exemple concret, admettant : «Rien ne me vient à l’esprit». Pour tenter de redresser la situation, Harris a déclaré qu’elle envisagerait de nommer un républicain dans son administration si elle remportait l’élection. Depuis que Biden a annoncé son retrait de la course présidentielle fin juillet, Harris s’est centré sur son parcours et sa jeunesse pour se différencier à la fois de Biden (81 ans) et de Donald Trump (78 ans), son adversaire républicain. Alors qu’elle est en compétition étroite avec Trump dans les sondages, Harris doit désormais adapter son discours sur sa relation avec Biden et sur la manière dont elle dirigerait le pays si elle accédait à la Maison Blanche. De son côté, Trump a saisi l’occasion pour critiquer Harris en diffusant l’extrait de son interview lors d’un rassemblement électoral en Pennsylvanie. Il a déclaré que sa réponse, qui indiquait qu’elle n’aurait rien fait différemment de Biden, la rendait «inqualifiable». Les derniers sondages montrent que Harris devance Trump d’environ 2 à 3 points, un écart qui reste dans la marge d’erreur des instituts de sondage.

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