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Investissement dans le secteur agricole : Algériens et Tunisiens se concertent Des opérateurs économiques algériens et tunisiens ont mis en exergue, hier à Alger, l'importance de la coopération économique et commerciale dans le domaine de l'agriculture et de l'industrie agroalimentaire en exploitant les opportunités d'investissement et de partenariat disponibles en la matière.

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   Ces opérateurs intervenaient lors du Forum économique algéro-tunisien, organisé par le Centre arabo-africain d’investissement et de développement (CAAID), sous le thème «Opportunités et défis du développement durable». Le Forum a constitué une occasion pour mettre en relief les potentialités économiques des deux parties et souligner la contribution de la coopération et du partenariat bilatéral dans le renforcement des économies des deux pays. S’exprimant à cette occasion, le président du CAAID, Amine Boutalbi a indiqué que «la réalisation de la sécurité alimentaire est tributaire du renforcement du secteur de l’agriculture et de l’industrie agroalimentaire». Il s’agit, selon lui, d’exploiter les compétences et les capacités économiques existantes dans les deux pays, notamment dans les industries agroalimentaires qui contribueront inévitablement à la prospérité de l’économie nationale et à la réalisation du développement durable. «Le secteur agricole en Algérie suscite l’intérêt de nombreux investisseurs étrangers. La collaboration avec la partie tunisienne contribuera à promouvoir les produits algériens et à les commercialiser dans les marchés mondiaux», a-t-il dit. De son côté, le directeur de la promotion et du soutien aux échanges économiques au ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Rabah Fassih, a affirmé que ce Forum vise à renforcer la coopération entre les deux pays, non seulement en augmentant les échanges commerciaux, mais aussi en renforçant le partenariat et l’investissement dans divers secteurs, en particulier le secteur agricole, et en uvrant ensemble pour accéder aux marchés étrangers tels que les marchés africains et du Golfe. M. Fassih a fait remarquer que l’Algérie était un partenaire incontournable dans la zone de libre échange, et que la Tunisie possède l’expérience nécessaire dans le secteur de l’Agriculture, et de ce fait, la coopération entre les deux parties «sera bénéfique pour le secteur de l’Agriculture et le développera davantage». Il a rappelé, à cet égard, l’arsenal juridique qui permet aux investisseurs de travailler en toute aisance, à l’instar de la loi sur l’investissement et la loi monétaire et bancaire. A son tour, le directeur de l’investissement agricole au ministère de l’Agriculture et du Développement rural, Zahreddine Salhi, a appelé à la promotion de l’investissement agricole, d’autant que la stratégie du secteur repose sur la promotion de l’investissement à travers les nouvelles lois, et uvre à réunir toutes les conditions idoines pour un investissement réussi. La représentante de l’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI), Leila Djadri a passé en revue, dans son exposé, les avantages de la nouvelle loi relative à l’investissement et les profondes réformes engagées par l’Algérie, notamment l’adoption de la numérisation pour faciliter et simplifier les procédures. Pour la partie tunisienne, le président du Conseil de coopération Tunisie-Afrique, M. Anis Jaziri, a indiqué que le renforcement de la coopération entre les deux pays passait par la promotion des échanges commerciaux et l’intensification des campagnes d’investissement algéro-tunisien, tout en veillant à tirer profit des expertises commerciales, ce qui contribuerait au développement du secteur agricole dans les deux pays. L’ambassadeur tunisien en Algérie, Ramdhane Elfayedh, a insisté sur la nécessité de parvenir à «une intégration économique entre les deux pays en application aux orientations des hautes autorités», se félicitant, par la même occasion, des relations bilatérales «privilégiées» qu’il importe de «promouvoir davantage».

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Plus de 220 exposants prennent part aux salons «Sinaa Expo» et «Secura North Africa» à Alger

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Plus de 220 exposants nationaux et étrangers prennent part à la 3e édition du Salon international de l’industrie «Sinaa Expo», ainsi qu’à la 6e édition du Salon de sécurité «Secura North Africa», qui ont ouvert leurs portes ce mardi, au Palais des expositions d’Alger.

Ces deux Salons, qui se tiennent simultanément dans les deux pavillons «Central» et «Ahaggar» jusqu’au 5 décembre, réunissent les principaux acteurs du secteur industriel d’Algérie et des étrangers, venus notamment de Turquie, de Chine, d’Italie et du Qatar, représentant des domaines tels que la sidérurgie, l’industrie textile, la maintenance, les hydrocarbures, la logistique, les outils de production et l’automatisation et la robotique, ainsi que les domaines de la sécurité, l’hygiène et l’environnement.

Considéré comme l’évènement de référence de l’industrie en Algérie, le Salon «Sinaa» a enregistré la participation des entreprises publiques comme l’Entreprise nationale des services aux puits (ENSP), l’Entreprise nationale de forage (ENAFOR) et l’Entreprise nationale de grands travaux pétroliers, ainsi que l’Entreprise Electrification d’Algérie (ELEC-AL).

Outre la participation de l’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI), plusieurs organismes sous la tutelle du ministère de l’Industrie y prennent part également à cet évènement, à l’image de l’Institut algérien de normalisation (IANOR) et l’Institut de la productivité et du développement industriel (INPED).

Des compagnies d’assurances et établissements bancaires publics et privés font partie des exposants présents à cette 3ème édition, qui sera marquée cette année par la place réservée à la digitalisation et l’industrie 4.0, et qui verra la présentation de nouveaux équipements permettant de suivre de manière digitale et en ligne l’usine de production pour optimiser son fonctionnement et réduire les divers incidents, selon les organisateurs.

En parallèle, il est prévu un programme de conférences autour du secteur industriel algérien, portant notamment sur les thèmes de l’innovation, l’économie circulaire, la maintenance industrielle et le financement des projets.

S’agissant de la 6ème édition du Salon «Secura North Africa», dédié aux technologies et solutions dans le domaine de la sécurité, il enregistre la participation de 70 exposants algériens et étrangers représentant l’Italie, la Tunisie, l’Espagne et les Emirats Arabes Unis, dont plusieurs marques et fournisseurs d’équipements et services de pointe liés à la sécurité des personnes et des infrastructures.

Cet événement regroupe aussi des services de départements faisant partie du ministère de la Défense nationale (MDN), de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) et de la Protection civile.

Dans le cadre de ce Salon, il est prévu aussi un programme de conférences consacrées aux thèmes de la sécurité industrielle, des événements de grande envergure et les solutions pour la sécurité des transactions financières et bancaires, ainsi que la sécurité dans les milieux de travail et sites de production.

Les organisateurs de ces évènements s’attendent cette année à plus de 11.000 visiteurs professionnels, en rappelant que les éditions tenues en 2023 avaient permis d’enregistrer près de 9500 visiteurs.

R.E

 

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Portabilité téléphonique: Elle sera lancée dans quelques mois

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Mohamed El Hadi Hannachi, président de l’Autorité de régulation de la poste et des communications électroniques (ARCE) estime que la récente sanction de plus de 1 (UN) milliard de dinars prononcée à l’encontre des trois opérateurs de téléphonie mobile était due au non-respect de leur obligation contractuelle en matière de qualité de service, et ce, après une opération de contrôle massive étendue sur l’ensemble du territoire national durant la période allant de 2022 à 2024.

Intervenant ce mardi, sur les ondes de la chaîne III de la Radio nationale,  M Hannachi indique que « cette opération vise à assurer une meilleure qualité de service à travers le respect de leurs obligations contractuelles », arguant qu’il s’agit de l’engagement de l’Etat à protéger le droit des consommateurs en mettant fin à certaines défaillances, d’une part, et d’un défi pour ces opérateurs d’améliorer leurs prestations de service.

Selon ce responsable, il n’y a pas eu de sanctions sur la 2G, mais sur la 3G et la 4G sur la base des indicateurs de performances établis dans le cahier des charges.

« Ces sanctions ne sont pas une finalité pour l’ARCE. L’objectif est d’amener les trois opérateurs à être au rendez-vous en termes de respect de engagements vis-à-vis de leurs clients », précisant qu’« il y a un suivi rigoureux et il a été déjà fait. Quant un  manquement est constaté, un délai de 30 jours est accordé aux opérateurs pour se conformer au cahier des charges. Cela étant dit, la loi prévoit des cas de récidive. Les campagnes de contrôle concernent notamment les milieux urbaines, le réseau autoroutier et nous le faisons tous les ans».

« La portabilité, une guerre de la qualité de service »

Concernant la portabilité téléphonique (possibilité de changer d’opérateurs sans changer de numéro de téléphone-ndlr), M Hannachi a explique que « toutes les étapes ont été franchies et les opérateurs se sont constitués en groupements et la plateforme a été mis en place. Il ne reste que certaine détails pour que l’opération soit menée à terme. Ce sera, peut-être dans quelques mois ».

Il a dans ce sens précisé p que « la portabilité téléphonique donne un effet de mode au début, comme c’était le cas en Europe où elle a donné une courbe ascendante. C’est une opération importante dans la mesure où elle incite les opérateurs à améliorer la qualité de service pour ne pas perdre leurs clients au profit de la concurrence. Selon des statistiques, il faudra 18 mois pour un opérateur pour qu’il puisse récupérer un client perdu et cela coûte de l’argent en matière de publicité. Du coup, la portabilité se veut une guerre de la qualité de service».

La portabilité sur le numéro d’urgence sera bientôt opérationnelle

Abordant le projet sur l’itinérance sur les numéros d’urgence, M Hannachi annonce le lancement, dans quelques jours seulement,  de la portabilité sur le numéro d’urgence en Algérie.

« Désormais, un client pourra émettre un appel d’urgence à partir de n’importe quel lieu qui n’est pas couvert par son opérateur. Grâce à la portabilité, l’appel du client sera pris en charge par un autre opérateur présent sur place », annonce M Hannachi.

L’acquisition des équipements sensibles assouplie

Au sujet de la liste des équipements sensibles définis par l’arrêté interministériel du 13 octobre 2024, publié sur le Journal officiel, l’intervenant affirme que « cette liste vient expurger les équipements qui ne font plus partie des équipements sensibles. Il s’agit d’un assouplissement quant à leur acquisition et leur exploitation, y compris au bénéfice de l’ARCE, et qui va sensiblement alléger la demande des opérateurs, car les technologies évoluent très rapidement ».

Vaste programme pour mieux couvrir 1 400 zones d’ombres

Du reste, M Hannachi révèle qu’un vaste programme a été lancé pour couvrir 1 400 localités, classées zones d’ombres et qui ne dépassent pas 2 000 habitants, pour améliorer la qualité de service.

Ce projet répartis entre deux opérateurs, affirme-t-il, s’étale sur 1 093 jours, soit 3 ans, assurant que « l’opération se déroule convenablement ».

Quid du contrôle parental ?

Enfin, l’intervenant affirme que « l’ARCE a rôle majeur dans le contrôle parental. C’est un cadre général prévu par la loi 18-04, car il s’agit de la protection des enfants avant tout », précisant que « la substance de cette protection est incluse dans le cahier des charges des opérateurs de la téléphonie mobile ».

R.E

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Le président de la République reçoit le Secrétaire exécutif de l’OTICE

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Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a reçu ce mardi, Robert Floyd, secrétaire exécutif de l’Organisation du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires (OTICE), et la délégation qui l’accompagne, indique, ce mardi, un communiqué de la présidence de la République.

L’audience s’est déroulée au siège de la présidence de la République en présence du ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, Ahmed Attaf, du Le ministre d’État, ministre de l’Énergie et des Mines, Mohamed Arkab, et du Secrétaire général de la présidence de la République, Abdellah Moundji.

R.N

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