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Société

Vaccination pendant la Covid 19 : 50% des algériens réticents Parmi les personnes sondées, dont la tranche d’âge est comprise entre 18 et 34 ans, les étudiants et les célibataires affichent les taux les plus élevés de réticence.

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Ils sont 12 millions d’Algériens à avoir été vaccinés contre le virus de la Covid-19 entre 2021 et 2022. Ce chiffre, qualifié de faible, en raison d’une défection nourrie, en ce temps, par un faisceau d’informations relatif à la composition du vaccin, sa mise au point ou sa commercialisation précipitée. Cette réticence envers ce vaccin n’est pas une vue de l’esprit. Elle vient d’être confirmée par les résultats d’une enquête de santé publiée cette semaine. Intitulée «Attitude des adultes algériens vis-à-vis de la vaccination anti-Covid et facteurs associés à la réticence», et menée par une équipe de la faculté de biologie (USTHB) et de l’INSP, elle estime cette réticence à 49,1%. Réalisée entre février 2021 et mars 2022, soit en pleine pandémie, notamment la 4e vague due au variant Omicron, l’étude transversale visait à estimer le taux de réticence des adultes algériens à l’égard de la vaccination contre la Covid-19, et d’identifier ses déterminants. L’échantillon ciblé par téléphone est composé de 1212 adultes, dont 598 (49,3%) de sexe masculin et 614 (50,7%) de sexe féminin. Les individus contactés ont, tout d’abord, été informés du temps approximatif requis pour l’enquête, puis ils ont été questionnés quant à leur consentement pour répondre aux questions du sondage afin d’assurer leur participation volontaire et informée. Ceux qui ont été classés dans la catégorie «réticence» ont refusé ou ont répondu «je ne sais pas / je suis hésitant». Cette hésitation à se faire inoculer ledit vaccin trouve son explication dans une multitude de justifications. Selon la même source, les participants à cette enquête ont été questionnés sur «toutes les variables susceptibles d’expliquer la réticence». Soit une palette assez large qui porte sur, entre autres, la contamination par le virus Sars-CoV-2, le développement de formes graves, contamination d’un membre de la famille, l’opinion par rapport à la vaccination en général, maladie, ou manque d’efficacité du vaccin. Mais aussi la peur des effets secondaires du vaccin, des piqûres, des conséquences sur l’immunité. Résultat : le taux de réticence était évalué à 49,1%. Soit près d’un Algérien sur deux a des appréhensions sur la vaccination anti-Covid. Les personnes sondées, dont la tranche d’âge est comprise entre 18 et 34 ans, les étudiants et les célibataires ont affiché les taux les plus élevés de réticence, atteignant respectivement 58,9%, 57,1% et 56,5%. Par ailleurs, le fait d’être inactif, sans emploi, a été corrélé à une augmentation de 69,7% du risque de réticence. Cette attitude est en outre relevée chez la gent féminine. Selon la même étude, il n’est pas surprenant de constater un taux de méfiance élevé comparativement à celui des hommes. Statistiquement, il en résulte que plus de 56% des femmes étaient réticentes à se faire vacciner, contre 45% des hommes. De manière surprenante, souligne-t-on, le niveau d’instruction ne semblait pas impacter de manière flagrante la position par rapport à la vaccination.

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Société

Tissemsilt : 142.534 détecteurs de monoxyde de carbone installés

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Pas moins de 142.534 détecteurs de monoxyde de carbone ont été installés pour les clients de la Société algérienne de distribution de l’électricité et du gaz, dans la wilaya de Tissemsilt, a-t-on appris auprès de la direction de la Sonelgaz. La chargée de la communication, Samia Saad, a précisé que l’opération d’installation de ces détecteurs ou dispositifs d’alarme, lancée l’année dernière, a concerné jusqu’à ce jour 71.267 clients. L’opération se poursuit pour toucher le reste des clients dans les 22 communes de la wilaya. Elle a ajouté que deux détecteurs sont installés gratuitement dans chaque foyer par des agents spécialisés de la société, qui veillent parallèlement à cette opération à vérifier les raccordements internes de gaz, ainsi que les équipements fonctionnant avec cette énergie. La responsable a souligné que le détecteur ne remplace pas les mesures de prévention, lesquelles doivent être adoptées par chaque client, en faisant preuve de vigilance et en respectant les règles de sécurité lors de l’utilisation du gaz à domicile. Par ailleurs, la société poursuit ses campagnes de sensibilisation pour un usage sûr et correct du gaz naturel, en prodiguant des conseils pratiques de prévention à ses clients. Pour sa part, la Protection civile de Tissemsilt a indiqué avoir enregistré, entre début janvier et la fin novembre dernier, le décès de trois personnes par asphyxie au monoxyde de carbone, selon un bilan communiqué par son chargé de la communication, Abdelghani Bentoumi. Durant cette période, 11 interventions ont été effectuées dans la wilaya, ayant permis de secourir 26 personnes, a fait savoir la même source.

 

 

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Société

Renforcement de la sécurité intellectuelle des jeunes : Le CSJ met l’accent sur l’importance des médias

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Le Conseil supérieur de la Jeunesse (CSJ) organise, les 10 et 11 décembre à Alger, le forum des jeunes journalistes, qui sera consacré au rôle des médias dans le renforcement de la sécurité intellectuelle des jeunes, notamment avec l’apparition de nouveaux médias open source et multimédias, a indiqué hier, un communiqué du Conseil.»L’organisation par le Conseil d’un forum sur l’importance des médias dans le renforcement de la sécurité intellectuelle des jeunes algériens, intervient dans le cadre de l’utilisation massive par cette catégorie des médias numériques en Algérie et des contenus multiples pouvant l’influencer de façon directe ou indirecte», précise la même source. Ces contenus peuvent «avoir une influence négative sur la jeunesse algérienne et sa capacité d’être une force de proposition et une force motrice du processus de développement national, d’où la nécessité de traiter les effets de ce phénomène et d’analyser ses dimensions, outre l’importance d’évaluer la performance des médias algériens traditionnels et leur capacité d’immuniser les jeunes et d’influencer leurs choix et comportements». Il s’agit également d’inciter la jeunesse à «une participation politique, civile et économique positive, à contribuer à la réalisation du développement et à animer l’espace public, au vu des multiples sources d’influence». Lors des travaux de ce forum, la Commission d’information et de communication du CSJ débattra du thème de «l’influence des contenus médiatiques dans la sensibilisation et la perception politique, sociale et culturelle de la jeunesse, à la lumière d’une révolution médiatique Open source et multifactorielle». Des panels et des ateliers interactifs spécialisés, encadrés par des enseignants, des chercheurs et des journalistes, seront également organisés lors de ce forum, abrité par l’Ecole nationale supérieure du journalisme et des sciences de l’information (ENSJSI), en vue de promouvoir les capacités des jeunes et de renforcer leur sécurité intellectuelle face aux impacts des nouveaux médias», conclut le communiqué.

 

 

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Société

Patrimoine culturel immatériel de l’humanité : Le «costume féminin Grand Est algérien» inscrit

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Le Comité intergouvernemental de la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) a validé, mardi, l’inscription du dossier de l’Algérie «Costume féminin de cérémonie dans le Grand Est algérien: Savoirs et savoir-faire liées à la confection et à la création de bijoux -Gandoura et Melehfa», sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité, et ce lors de la 19e session du Comité, qui se tient à Asuncion (Paraguay) jusqu’au 7 décembre, indique un communiqué du ministère de la Culture et des Arts.

L’Algérie a gagné le pari après «un travail laborieux accompli par le ministère de la Culture et des Arts dans la mise en œuvre de la stratégie nationale globale de protection et de valorisation du patrimoine culturel matériel et immatériel qu’elle recèle et qui fait partie de la mémoire et du patrimoine de l’humanité tout entière», a précisé la même source ajoutant que ce patrimoine «doit être protégé et valorisé pour renforcer notre sécurité culturelle, qui est au cœur de notre sécurité nationale globale». Ce succès est également «le couronnement des efforts des chercheurs et des experts des institutions sous tutelle qui ont veillé à l’élaboration de ce dossier», ainsi que de «le travail exceptionnel du ministère des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, à travers ses différents services centraux, de la délégation permanente de l’Algérie auprès de l’UNESCO, et de nos différentes ambassades à l’étranger, ainsi que de tous ceux qui ont contribué à l’élaboration de ce dossier, qu’il s’agisse d’artisans, de professionnels, d’académiciens, d’experts, de chercheurs universitaires, de la société civile ou des citoyens de tous horizons», selon la même source. Ce nouvel exploit «est le fruit des principes et dispositions juridiques prévues dans la Convention de l’UNESCO de 2003 sur la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, et le résultat du professionnalisme des experts de l’organe consultatif d’évaluation d’objectivité des Etats membres du comité du patrimoine culturel immatériel, dont l’Algérie est officiellement devenue membre au titre de cette session». «L’Algérie fait partie des premiers pays à avoir ratifié la Convention de l’UNESCO de 2003, qui concerne la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel», rappelle le même document. Les éléments inscrits dans ce dossier incluent: «la gandoura, la melehfa, lqat, qwiyet, la chechia, loukaa, saroual, edkhila, mandil, guenour, et hzam», brodés selon les technique du fil elmejboud, elfetla, kentil, tell, perlage, et taamar. Concernant les bijoux en argent et en or, il s’agit notamment de «la chachia soltani, le djebine, Khit Errouh, Menagach (boucles d’oreilles), Mechref, le mkhabel, le skhab, la mhazma, le hzam, le harz, le ibzim, les msayas, le mekyas, le khelkhal et le redif», ajoute le communiqué. Ces éléments «transmis de génération en génération, ont été réalisés avec doigté et une haute précision par des artisanes et artisans algériens, ainsi que par toutes celles et ceux qui ont contribué, directement ou indirectement à la conception de cet élément, continuant à ce jour à créer et à préserver ce patrimoine immatériel vivant «, note le communiqué. Le ministre de la Culture et des Arts, Zouhir Ballalou a, à cette occasion, exprimé sa profonde gratitude au Comité intergouvernemental de la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel pour l’inscription du dossier algérien, ainsi que ses remerciements à l’organe d’évaluation pour son «évaluation scientifique et rigoureuse», et au Secrétariat de la Convention pour son «travail professionnel exceptionnel qui fait de cette convention un véritable modèle dans le paysage mondial de la sauvegarde et de la promotion du patrimoine culturel». Le ministre a affirmé que ce dossier est «un exemple du patrimoine vivant», soulignant «la fabrication du vêtement féminin dans le grand Est algérien ainsi que les parures qui y sont associées et la manière de le porter lors des célébrations organisées à différentes occasions, et partagées par les générations au fil du temps». A noter que l’inscription de ce dossier s’ajoute à sept éléments du patrimoine immatériel algérien déjà classés sur cette liste, à savoir : l’Ahellil du Gourara traditionnel et les coutumes sont associées (2008), les rites et les savoir-faire artisanaux associés à la tradition du costume nuptial de Tlemcen, le pèlerinage annuel au mausolée de Sidi ‘Abd el-Qader Ben Mohammed dit «Sidi Cheikh» (2013), le rituel et les cérémonies de la Sebeiba dans l’oasis de Djanet (2014), le subâ, pèlerinage annuel à la zawiya Sidi El Hadj Belkacem, Gourara (2015), les savoirs et savoir-faire des mesures d’eau des foggaras ou aiguadiers du Touat-Tidikelt (2018), et le rai, chant populaire d’Algérie. Ce dossier s’ajoute également à d’autres éléments du patrimoine partagés avec des pays arabes et africains, également inscrits au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO, afin de «renforcer la dimension arabo-africaine du patrimoine algérien», à savoir : le dossier «Pratiques et savoirs liés à l’Imzad des communautés touarègues de l’Algérie, du Mali et du Niger (2013), le dossier des «Savoirs, savoir-faire et pratiques liés à la production et à la consommation du couscous (2020), le dossier « Arts, savoir-faire et pratiques associés à la gravure sur métaux (2023), ainsi que le dossier «Calligraphie arabe» (2021), et le dossier du «henné» qui a été inscrit lors de cette session, dont le dossier conjoint a été présenté par 16 pays arabes dont l’Algérie.

 

 

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