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Le ministre de l’Intérieur italien aujourd’hui à Alger : La question migratoire au menu Au lendemain du Sommet Italie-Afrique, le ministre de l'intérieur, italien Matteo Piantedosi se rend à Alger. La visite sera l’occasion d’évoquer  notamment les questions migratoires, une priorité du gouvernement Meloni.

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Le ministre de l’intérieur italien, Matteo Piantedosi qui sera accompagné du vice-ministre des Affaires étrangères, Edmond Cirelli, etamera aujourd’hui une visite de travail de deux jours en l’Algérie. Une visite qui s’inscrit dans le cadre des accords entre l’Italie et l’Algérie sur la coopération dans le domaine sécuritaire, précisent des «sources diplomatiques», algériennes citées par l’agence de presse italienne  Nova.  Un accent particulier sera mis sur la coopération policière «sans oublier le dossier des migrants mais aussi l’instabilité dans la région du Sahel», estime l’agence qui précise en outre que, citant toujours les mêmes  sources que l’hôte de l’Algérie sera reçu par le président Tebboune «signe de l’importance qu’accorde Alger à  cette coopération particulière» et animera une conférence de presse conjointe avec son homologua algérien Brahim Merad. Si les sources de Nova évoquent l’inquiétude générée par l’instabilité au Sahel, en particulier au Mali  et le souhait de l’Algérie de voir «prévaloir la raison»,  il est clair que la question migratoire sera au centre des discussions entre les deux parties, l’Italie comptant sur ses principaux partenaires pour endiguer ce phénomène. La première ministre italienne Giorgia Meloni a  bien évoqué la question lundi  en présentant son « plan de développement » pour l’Afrique lors du sommet des dirigeants du continent, visant notamment à endiguer le nombre de migrants, doté de 5,5 milliards d’euros. L’hôte de l’Algérie Matteo Piantedosi a lui-même évoqué lors du même sommet, l’importance du dialogue entre les deux rives de la Méditerranée «un pilier indispensable de notre pays », a-t-il dit. «Nous sommes pleinement conscients que la pression migratoire à laquelle l’Italie est confrontée est similaire à celle de divers États de la zone africaine. Et c’est précisément pourquoi nous devons continuer à travailler ensemble en explorant de nouveaux modèles de partenariat stratégique», a déclaré le ministre. «En fait, nous avons besoin de circuits de mobilité gouvernés qui empêchent les trafiquants de gérer les flux, mais qui nous permettent de créer, ensemble, des parcours migratoires légaux et sûrs», a ajouté Piantedosi. C’est dire la priorité de la question migratoire pour l’Italie qui n’hésite pas à sortir un gros chèque pour «aider» au développement de l’Afrique  non sans contrepartie.  L’Italie dans ce sens, compte beaucoup sur l’Algérie, même si  elle n’est pas un important pourvoyeur de migrants vers l’Italie (un peu plus de 500 harraga algériens ont pu rejoindre les côtes  italienne en 2023 contre 1.273 l’année précédente et seulement  17 Algériens sont actuellement détenus dans des centres de détention en vue de leur rapatriement, selon Nova). L’Italie espère surtout que l’Algérie puisse être ce « rempart »  contre les migrants qui transitent pas la Tunisie, point de départ principal de ces derniers qui proviennent de plusieurs pays d’Afrique. D’ailleurs, le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Brahim Merad, a souligné, lundi à Alger, la nécessité de protéger les régions frontalières communes entre l’Algérie et la Tunisie contre les nouvelles menaces sécuritaires, notamment la migration clandestine. Le ministre tunisien de l’Intérieur, Kamel Feki a mis en avant,  pour sa part, lors des travaux de la 1ère  session de la Commission bilatérale de promotion et de développement des régions frontalières algéro-tunisiennes, la coordination sécuritaire fructueuse et constructive entre l’Algérie et son pays. «la stabilité et la sécurité de la Tunisie sont liées à celles de l’Algérie», a-t-il dit. «Les deux pays œuvrent à renforcer la sécurité dans les régions frontalières pour faire face aux menaces terroristes et lutter contre les réseaux de contrebande», a-t-il ajouté avant de se féliciter «de la coordination fructueuse et constructive entre les services sécuritaires au niveau de la bande frontalière». C’est sur cette «collaboration» entre les deux pays  (Algérie et Tunisie) que compte également l’Italie.

A.I.

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  Bourse de l’étudiant : Elle sera « doublée »

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Le directeur général des finances au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Abdelhakim Djebrani, a révélé, ce mercredi, que la bourse de l’étudiant sera, très prochainement doublée, et ce après une première revalorisation décidée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, pour passer de 1 350 à 2 000 dinars, avec la mobilisation de 5 milliards de dinars.

Le même responsable a indiqué lors de son intervention sur les ondes de la chaîne III de la Radio nationale que cette revalorisation s’inscrit en droite ligne des réformes pédagogiques et logistiques entreprises par le président de la République qui a ordonné de revoir de fond en comble la situation socio-pédagogique des étudiants dans le pays, affirmant que « cette démarche va impliquer plusieurs partenaires, dont le centre de recherche en économie appliquée pour le développement (CREAD), pour se rapprocher du concept de l’aide directe ».

En ce sens, M. Djebrani a affirmé que la contribution de l’Etat à cet effort était de 130 dinars/jour (déjeuner, diner et transport), alors que le coût de l’impression d’un ticket est supérieur au coût d’une prestation.

« Cette situation nous conduit à numériser le ticket universitaire et actuellement, l’étudiant gère ses prestations via un portefeuille électronique pour réduite justement ces coûts », explique l’intervenant révélant que « des sondages et des enquêtes menées auprès ce la famille universitaires indiquent que les étudiants sont prêts à payer un peu plus cher leurs prestations pour avoir un service de qualité, notamment un repas meilleur ».

Cela étant dit, la contribution de l’étudiant sera « symbolique », estime M. Djebrani, pour « renforcer les ressources de l’Office national des œuvres universitaires (ONOU), soulignant que « l’Etat continuera à subventionner ces prestations avec une enveloppe (actuelle-ndlr) de l’ordre de 103 milliards de dinars/an pour assurer la bourse, les repas et le transport ».

R.N

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Un mort et trois blessés suite à l’effondrement d’une bâtisse à Alger

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Un mort et trois blessés, tel est le bilan de l’effondrement d’une vieille bâtisse dans la Casbah d’Alger (Rue Louni Arezki Bab El-Oued) survenu dans la nuit de mardi à mercredi, indique la direction générale de la protection civile (DGPC).

Selon la DGCP, une quatrième personne, une femme, a été extraite saine et sauve des décombres, alors que les personnes blessées ont été secourues sur les lieux avant d’être transférées vers l’hôpital local, tandis que la victime décédée a été évacuée aux services mortuaires.

R.N

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Mouvement Ennahda : Appel à la réforme de l’ANIE

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Le Bureau National du Mouvement Ennahda, dirigé par le Secrétaire Général Mohamed Douibi, a tenu une réunion pour examiner le déroulement des élections présidentielles du 7 septembre. 

Cette rencontre, précise le communiqué du parti, a permis de faire le point sur plusieurs aspects clés du scrutin et de formuler des recommandations importantes pour l’avenir.

Le Mouvement a d’abord exprimé son admiration pour le soutien massif des militants des mouvements Ennahda et Front de la Justice envers le candidat Hassan Chérif Abdelali. Ce dernier a été salué pour sa compétence, sa force de proposition et la sincérité de son programme « Opportunité ». Le Mouvement a également remercié les citoyens algériens pour leur soutien et leur vote en faveur de ce candidat.

Cependant, le Bureau a critiqué sévèrement l’Autorité Nationale Indépendante des Élections (ANIE), la qualifiant d’ «inefficace» et «incohérente». Le processus, selon le Mouvement, «a été marqué par des défaillances graves», «notamment lors de la collecte des signatures et de l’annonce préliminaire des résultats préliminaires». Ces problèmes ont, selon eux, «entaché la crédibilité et la transparence du scrutin», remettant en cause son intégrité.

En réponse à ces critiques, le Bureau a soutenu le communiqué conjoint des directeurs de campagne des trois candidats. Le document, qui condamne les pratiques de l’ANIE, appelle à une enquête approfondie pour éclaircir les anomalies du processus électoral. Le Mouvement demande également à la Cour Constitutionnelle de «rectifier les erreurs causées par l’ANIE, afin de préserver l’équité du scrutin».

De plus, le Mouvement Ennahda a souligné l’ «échec» répété de l’ANIE dans la gestion des élections et a renouvelé son appel à «une réforme» de cette institution. Il estime que la «refondation» de l’ANIE sur des bases légales et politiques solides est essentielle «pour restaurer la confiance des citoyens dans le système électoral et encourager la participation électorale».

Enfin, le parti de Douibi a affirmé que les élections présidentielles du 7 septembre sont «une affaire purement intérieure à l’Algérie» et a rejeté toute intervention extérieure dans ce processus. Le Bureau annonce qu’il prendra une position finale une fois les résultats définitifs publiés par la Cour Constitutionnelle.

Ce contexte post-électoral soulève des questions cruciales sur la transparence et l’intégrité du processus électoral, tout en mettant en lumière la nécessité d’une réforme institutionnelle pour garantir la légitimité des élections futures.

A.M.

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