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Mali : 25 personnes exécutées  Vingt cinq personnes ont été exécutées par l'armée malienne et ses supplétifs du groupe Wagner le 26 janvier, dans le village de Welingara, aussi appelé Wuro Ferro en langue peule.

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   Un village du cercle de Nara, près de la frontière mauritanienne, zone où l’armée malienne a essuyé plusieurs attaques terroristes ces dernières semaines. Les soldats maliens et leurs supplétifs russes de Wagner sont arrivés très tôt le matin, ont arrêté 25 hommes et jeunes garçons, et les ont conduits à 2 kilomètres du village. C’est là que, selon les nombreuses sources locales, les corps ont été retrouvés. Entassés les uns sur les autres, certains avec les yeux bandés, criblés de balle ou égorgés, et en grande partie calcinés. Les victimes, dont des enfants, sont toutes peules. Outre ces exécutions sommaires, les sources locales rapportent une vingtaine de personnes arrêtées- certaines utilisent le terme de « rafle » -dans le courant du mois de décembre. Leurs proches ignorent toujours où et dans quelles conditions les personnes arrêtées se trouvent.

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Vice-Présidence de la Commission de l’UA : L’Egypte se lance dans la course 

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Lors d’une réunion à Addis-Abeba réunissant des ambassadeurs africains et des représentants d’organisations internationales, l’ambassadeur Mohamed Gad a annoncé le lancement de la candidature de Hanan Morsi pour le poste de Vice-Présidente de la Commission de l’Union africaine. Morsi, soutenue par l’Égypte, a été présentée comme une candidate hautement qualifiée, avec plus de 25 ans d’expérience dans des organisations internationales telles que la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique, la Banque africaine de développement et le FMI. Elle a dirigé des réformes importantes et conseillé plusieurs pays sur des questions cruciales telles que la gestion de la dette et l’efficacité des dépenses publiques.

Les élections de 2025 marquent un tournant pour la direction de la Commission de l’Union africaine, avec une nouvelle règle géographique établissant que les postes de Président et Vice-Président seront réservés respectivement aux pays de l’Afrique de l’Est et de l’Afrique du Nord, afin de garantir une représentation équitable des régions du continent. Hanan Morsi se retrouve en compétition avec deux autres candidates nord-africaines : Salma Melika Haddadi, ancienne ambassadrice d’Algérie auprès de l’Union africaine, et Latifa Akherbach, ancienne ministre marocaine.

Dans son discours, Morsi a mis en avant ses priorités pour la Commission, notamment le renforcement de ses capacités, l’attraction des meilleures compétences africaines, et la promotion de la diversité et de la responsabilité au sein de l’organisation. En parallèle, les élections pour le poste de Président de la Commission, qui se concentrent sur trois candidats d’Afrique de l’Est après le retrait du candidat mauricien Anil K. Jayan, se tiendront lors du sommet de l’Union africaine en février 2025. Les candidats restants sont Raila Odinga, ancien Premier ministre du Kenya, Mahmoud Ali Yusuf, ministre des Affaires étrangères de Djibouti, et Richard Randriamandrato, ex-ministre des Finances de Madagascar.

Le futur Président de la Commission sera élu pour un mandat de quatre ans, renouvelable une fois, et devra obtenir les deux tiers des voix des États membres lors d’un scrutin secret, à l’exception des six pays suspendus.

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Mandat d’arrêt contre Netanyahu et Galant : L’ONU dénonce la violation du droit international

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Le rapporteur spécial de l’ONU, Georgios Katrougalos, a estimé que l’absence d’exécution du mandat d’arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI) contre le Premier ministre sioniste Benjamin Netanyahu et l’ex-ministre de la Défense Yoav Galant constitue une «violation du droit international ».

Le mandat, émis le 21 novembre, les accuse de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité en raison de l’agression militaire continue contre Ghaza depuis plus d’un an.

Lors d’une interview avec l’agence Anadolu, Katrougalos a affirmé que la décision de la CPI de lancer des mandats d’arrêt contre Netanyahu et Galant «met clairement en lumière les crimes commis en Palestine».

Il a rappelé que la France avait déclaré que les décisions de la CPI ne pouvaient pas s’appliquer aux chefs d’État et de gouvernement, ce qui rendait l’exécution du mandat d’arrêt contre Netanyahu impossible. Toutefois, Katrougalos a souligné qu’il «n’avait pas entendu de tels propos de la part de la France lorsqu’un mandat similaire a été émis à l’encontre du président russe Vladimir Poutine», s’interrogeant sur les raisons d’une telle distinction.

Le ministre des Affaires étrangères français, Jean-Yves Le Drian, a indiqué le 27 novembre que « Netanyahu pourrait bénéficier de l’immunité en vertu du droit international », précisant que cette position ne servirait pas les intérêts de la France ni ceux de l’Europe.

Katrougalos a insisté sur le rôle de la CPI, qui consiste à traduire en justice les responsables des crimes de guerre, notamment les dirigeants et les chefs de gouvernement. Il a ajouté que les États qui refusent d’appliquer un mandat d’arrêt «violent la légitimité internationale» et que «toute personne visée par un mandat d’arrêt doit être arrêtée si elle se trouve sur le territoire d’un pays ayant ratifié le Statut de Rome».

Le rapporteur a aussi souligné que «tout autre comportement constituerait une nouvelle violation du droit international, comme la poursuite des ventes d’armements à l’entité sioniste», précisant que les pays qui ne respectent pas les décisions de la CPI seraient considérés comme complices des crimes commis.

Katrougalos a exprimé son inquiétude face aux déclarations sionistes à propos de l’ONU, affirmant que «l’existence des Nations unies est ce qui sépare le droit international du chaos absolu», et qu’il est impératif de défendre l’Organisation à tout prix.

Ce mandat d’arrêt a été émis après que le procureur de la CPI, Karim Khan, ait annoncé, le 20 mai, qu’il cherchait à obtenir des mandats d’arrêt à l’encontre de Netanyahu et Galant pour « crimes de guerre ». En août, Khan a demandé à la Cour d’accélérer la délivrance des mandats d’arrêt, alors que l’entité sioniste poursuivait ses attaques meurtrières en Palestine, ignorant les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU appelant à un cessez-le-feu immédiat, ainsi que les ordonnances de la Cour internationale de justice demandant des mesures pour prévenir le génocide et améliorer la situation humanitaire catastrophique à Ghaza.

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Soudan : Les réajustements diplomatiques des voisins face à la crise

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  Après presque 19 mois de violents affrontements entre l’armée soudanaise et les Forces de soutien rapide (FSR), le paysage diplomatique du Soudan connaît un changement majeur. 

Plusieurs pays voisins ont réévalué leurs positions face à la guerre civile, ce qui a permis de rouvrir des canaux de communication et de stabiliser progressivement les relations régionales. Si certains États se sont alliés à Mohamed Hamdan Dagalo, alias «Hemedti», chef des FSR, d’autres ont soutenu le gouvernement soudanais dirigé par Abdel Fattah al-Burhan. Cependant, ces réajustements ne sont pas sans tension et reflètent des enjeux géopolitiques complexes.

Des sources diplomatiques et sécuritaires ont révélé que les motivations des pays voisins étaient souvent liées à des intérêts personnels et géopolitiques. Tandis que certains pays ont misé sur une alliance avec Hemedti pour renforcer leur position régionale, d’autres ont choisi de soutenir le gouvernement légitime du Soudan en raison de préoccupations stratégiques à long terme. Parmi ces nations, l’Égypte et l’Érythrée ont adopté une position claire en soutenant la légitimité des institutions soudanaises, jouant un rôle clé dans les efforts pour restaurer la stabilité et favoriser une solution pacifique.

Le Soudan, longtemps un carrefour géopolitique majeur en Afrique de l’Est, voit ses relations avec ses voisins redéfinies par la guerre. Les interactions diplomatiques, en particulier avec l’Égypte, l’Érythrée, la République centrafricaine, le Tchad, la Libye et l’Éthiopie, illustrent l’évolution rapide des positions des différents acteurs en fonction de leurs intérêts régionaux et des dynamiques de pouvoir internes.

Au cours de la guerre civile au Soudan, plusieurs pays voisins ont modifié leurs positions en fonction de leurs intérêts géopolitiques et économiques. L’Égypte a soutenu fermement le gouvernement soudanais, en particulier l’armée, qu’elle considère comme un pilier de la stabilité régionale, en raison des liens stratégiques en matière de sécurité et d’approvisionnement en eau du Nil. L’Égypte a facilité les négociations entre les factions soudanaises pour parvenir à une solution politique.

L’Érythrée, sous la direction d’Isaias Afwerki, a également soutenu le Soudan, motivée par un soutien historique et stratégique, notamment pour maintenir une zone tampon stable à ses frontières. Elle a menacé d’intervenir si le conflit affectait les régions frontalières du Soudan.

Le Tchad, initialement favorable au gouvernement soudanais, a changé de position après quelques semaines et a soutenu les Forces de soutien rapide (FSR) de Hemedti, un retournement perçu comme lié à des facteurs économiques, le Tchad étant en crise économique.

La Libye a joué un rôle complexe, avec le gouvernement de Tripoli d’Abdelhamid Dbeibeh s’étant montré neutre au début du conflit, avant que des relations renforcées entre Hemedti et le général libyen Khalifa Haftar n’entraînent des accusations de soutien logistique aux FSR, ce que Haftar a nié.

La République centrafricaine (RCA) a aussi changé de position, d’abord en soutien aux FSR, mais après une rencontre avec le gouvernement soudanais, le président Touadéra a réévalué sa politique, cherchant à renforcer la coopération sécuritaire avec Khartoum.

L’Éthiopie, après une position initiale neutre, a évolué vers un soutien au gouvernement soudanais, marquant un rapprochement diplomatique avec Khartoum, notamment après une rencontre entre Abiy Ahmed et Abdel Fattah al-Burhan.

Le Soudan du Sud, bien que solidement soutenu par son président Salva Kiir, a vu certains de ses responsables, notamment ceux liés à des intérêts économiques avec « Hemedti », faciliter le recrutement de mercenaires et le passage d’armements. Néanmoins, les relations entre les deux pays restent stables, principalement en raison de la coopération en matière de pétrole et de la résolution des tensions économiques.

La guerre au Soudan a provoqué un réalignement diplomatique majeur parmi ses voisins, certains soutenant Hemedti pour des raisons géopolitiques et économiques, tandis que d’autres ont choisi de soutenir le gouvernement soudanais afin de préserver la stabilité régionale. Les prochains mois seront décisifs pour déterminer si cette dynamique mènera à un règlement politique du conflit ou si l’instabilité continuera d’affecter le Soudan et la région.

R.I/agences

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