Se connecter avec nous

Actualité

Révision des Accords de 1968 : Driencourt revient à la charge Obsédé par la question de la migration, haineux envers l’Algérie, sentiment qu’il ne cache plus désormais, Xavier Driencourt, ancien ambassadeur français à Alger à deux reprises, proche de l’extrême droite, ne rate aucune occasion pour tomber sur  le pays qu’il a pourtant bien accueilli selon ses dire.

Publié

sur

Au lendemain  de l’annonce de la visite du Président Tebboune en France, l’occasion lui est offerte par André Bercoff qui l’a invité sur Sud Radio et parler de… «L’énigme algérienne» son pamphlet  xénophobe et bien évidement des accords de 1968 qui devrait coute que coute selon lui être «renégociés». Il espère d’ailleurs que ce dossier soit sur la table des deux présidents l’automne prochain.  Commençant d’abord   par redouter un  autre report de la visite, car d’ici «septembre-octobre 2024, après les Jeux olympiques, il peut se passer beaucoup de choses», l’ex-diplomate s’est réjoui que des politiques rejoignent ses idées extrémistes et ont décider de »dénoncer ou de mettre fin à l’accord de 1968», dit-il, citant notamment Edouard Philip et Eric Zemmour, connus pour leur hostilité envers l’Algérie ou encore Sarkozy et Gérard Larcher, omettant de préciser outre mesure que l’émigration est  un sujet «électoraliste», qu’il affectionne lui aussi et qu’’il utilise à chaque occasion. Pour lui, la libre circulation des personnes  a été définie dans les accords d’Evian et a été plutôt destinée aux pieds noirs « qu’on pensait qu’ils allaient rester en Algérie». Selon sa « logique » les Accords ne valent donc que pour les Algériens.  Puisque «les pieds noirs sont tous rentrés en France ».  Il regrette d’ailleurs qu’on n’est pas revenu sur  ce volet explicitement  dans les Accords de 1968.  »En 1968 on a négocié avec l’Algérie un nouvel accord qui ne revenait pas sur la libre circulation (consignée dans les accords d’Evian), on ne rétablissait pas la libre circulation mais on n’établissait pas  non plus le régime de droit commun qu’ont les autres pays comme la Tunisie et le Maroc, dit-il non sans amertume.  «Un certain nombre de privilèges et accordé aux Algériens qui n’avaient pas la libre circulation mais qui ne tombent pas dans le régime de  droit commun. C’est pour cela que les Algériens y tiennent particulièrement, parce  qu’ils ont un régime à part», tente-t-il encore d’expliquer. Au-delà de cet accord, précise-t-il, l’Algérie peut jouir d’un certain nombre d’autres avantages. «Il y a un avantage sur le certificat de résidence algérien, des avantages en matière de regroupement familial, de conditions ou de non-conditions d’intégration dans la société française, un certain nombre de points concernant les étudiants. Il y a des espèces de passerelles entre les différentes situations algériennes, et l’installation en France», ajoute l’ex-ambassadeur, pour qui « ce traitement de faveur» ne doit plus rester le même. «Il y a eu un certain nombre de réactions de politiques qui ont semblé découvrir la chose. Et qui ont demandé l’abrogation de l’accord de 1968. Finalement, à l’automne 2023, Madame Borne a indiqué vouloir renégocier l’accord», explique-t-il encore, comme pour se réjouir que son «idée» est en marche. «La question est  toujours en suspens, rien n’a été changé, rien», pleurniche-t-il  presque.

A.I.

Continuer La Lecture
Cliquez pour commenter

Laisser une Réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Actualité

Achat des actions de Naturgy par les Émiratis : Le gouvernement Sanchez freine Selon un rapport du Centre national de renseignement «l'entreprise dispose d'actifs stratégiques clés pour l'approvisionnement énergétique, comme le gazoduc qui relie l'Espagne et l'Algérie, le laisser entre les mains de fonds étrangers est considéré comme un risque». 

Publié

sur

Il semblerait bien que les émiratis n’iront pas jusqu’au bout de leur…transaction. Ces derniers qui cherchent à racheter une grande majorité des actions de Naturgy voit leur projet stopper net par le gouvernement Pedro Sanchez. Ce dernier n’a pas encore donné son feu vert. C’est ce que rapporte le quotidien espagnol On Economia, dans son édition du vendredi, citant des sources proches du dossier.  «Les négociations sont avancées et l’opération prend forme, mais il manque quelque chose : le oui du Gouvernement» assure le média qui explique que l’accord du gouvernement Sanchez est obligatoire étant donné qu’il s’agit là d’une question de sécurité nationale, Naturgy étant une entreprise stratégique. Surtout que Taqa, la société publique d’énergie des Émirats arabes unis, veut racheter pas moins de 41% d’actions, détenues par GIP et Rioja. Les sources de On Economia précisent qu’il ne s’agit cependant pas d’un non définitif et que Sanchez retarde son accord jusqu’après les élections européennes afin de s’éviter les foudres de la candidate du PSOE, Teresa Ribera, toujours vice-présidente de la Transition écologique. D’autres sources assurent qu’il n’y a aucune volonté d’arrêter la vente, mais il s’agit pour le gouvernement de s’assurer des garanties que «l’espagnolité» de Naturgy sera maintenue si l’opération est réalisée ainsi que de la stabilité de l’entreprise et la préservation des emplois. Ils précisent aussi que «l’Espagne dispose des instruments nécessaires et a renforcé la réglementation qui permet un équilibre parfait entre la protection des entreprises et des intérêts stratégiques espagnols et l’attraction des investissements directs étrangers». «Lorsque l’offre émiratie sera officialisée, nous verrons comment maintenir les intérêts stratégiques de l’Espagne dans un secteur particulièrement important à l’avenir, dans lequel l’effort d’investissement doit être maintenu dans les décennies à venir», ont affirmé les sources de la Moncloa. Il est clair donc que dans des transactions majeures comme celle de Naturgy, tout se décide au niveau gouvernemental.

Naturgy : une affaire de sécurité nationale

Il suffit pour s’en convaincre de rappeler 2021 lorsque le fonds australien IFM avait lancé son offre publique d’achat partielle sur Naturgy. Au sein du gouvernement, il existait des divisions sur l’opportunité d’approuver l’offre publique d’achat, et le dernier mot revenait à Pedro Sánchez lui-même. Iván Redondo, directeur du cabinet de la présidence du gouvernement avait alors brandi un rapport du Centre national de renseignement qui avertissait sur la nécessité «de garantir le caractère stratégique de Naturgy pour la sécurité nationale ». Rendondo considérait que l’OPA lancée en 2021 signifiait la perte de la nationalité d’une autre entreprise énergétique, comme cela s’est déjà produit avec Endesa. Le Conseil national de sécurité, auquel participent des représentants de plusieurs ministères, soulignait dans ce rapport que «l’entreprise dispose d’actifs stratégiques clés pour l’approvisionnement énergétique, comme le gazoduc qui relie l’Espagne et l’Algérie, le laisser entre les mains de fonds étrangers est considéré comme un risque».  Naturgy, une entreprise d’importance vitale pour l’Espagne et le groupe La Caixa, presque à égalité avec Caixabank, il est donc important de maintenir une position de contrôle. Il y a lieu de rappeler que depuis deux ans, les fonds GIP (20,6%) et Rioja (20,7%) cherchent une sortie de Naturgy mais n’ont pas réussi, précisément à cause du veto du gouvernement. Raison pour laquelle, Criteria, actionnaire majoritaire de Naturgy, négocie l’entrée de l’émirati Taqa, pour remplacer ces deux fonds. Deux autres fonds composent Naturgy à savoir IFM (15%) et Sonatrach (4,1%). Pour l’heure, le groupe Sonatrach n’a pas réagi à ces informations. Il s’agit certes d’une société espagnole qui sera cédée par le gouvernement espagnol mais il ne faut pas oublier que Naturgy participe dans Medgaz, à hauteur de 49% dans une société aux côtés de l’entreprise publique algérienne Sonatrach, qui détient les 51% restants. L’Algérie est le premier fournisseur de gaz à l’Espagne. En mars dernier, l’Algérie a consolidé cette position en couvrant 42% des importations totales du pays ibérique, devant la Russie (25,7%) et les Etats-Unis (18,2%). L’offensive de Taqa survient dans un contexte de tensions politiques entre l’Algérie et les Émirats arabes Unis. Et il y a dans l’air, comme une odeur de machination, concocté dans les cuisines des ennemis de l’Algérie. La tentative des EAU, allié du Makhzen, d’avoir une main mise sur Naturgy pourrait justement s’inscrire dans une action visant à contourner la décision souveraine d’Alger de fermer les vannes du Gazoduc Maghreb-Europe à la fin du contrat de transit, qui a privé le royaume de bénéficier du gaz algérien après la rupture des relations diplomatiques.  Naturgy participe dans Medgaz, à hauteur de 49% dans une société aux côtés de l’entreprise publique algérienne Sonatrach, qui détient les 51% restants.

Amine Ghouta

Continuer La Lecture

Actualité

Présidentielle du 7 septembre : Les gesticulations futiles de Bengrina Le président du mouvement El Bina, Abdelkader Bengrina, après avoir lamentablement échoué à rassembler la classe politique au sein d’une initiative qu’il a voulu s’approprier, gesticule à nouveau à l’approche de la présidentielle.

Publié

sur

De l’initiative de l’année dernière destinée à «consolider la cohésion nationale» et à «sécuriser l’avenir» du pays, qui a fini par s’auto-dissoudre à la recherche de «l’homme du consensus», Abldekader Bengrina, scrute toujours l’occasion idoine de se «placer». Dans ses multiples déclaration, avant la naissance officielle de cette fameuse initiative à laquelle ont adhéré dans un premier temps, plusieurs partis et organisations à l’instar du FLN du RND, d’El Moustakbal ou encore de l’ONM et de l’UGTA, Bengrina se pose comme « l’initiateur» unique,  ce que contesteront juste après ses partenaires. L’ancien membre du CNT a été remis à sa place par le chef du parti « la voix du peuple» Lamine Osmani  au lendemain de la tenue de la seule conférence de l’initiative en août dernier, en le qualifiant de «narcissique». L’initiative «n’est l’apanage d’aucun courant politique»  mais bien «collective», a assuré Osmani.  Les initiatives basées sur la défense et le soutien des institutions de l’État, «doivent  s’écarter du narcissisme», fait-il remarquer dans sa «pique» destinée à Bengrina qui veut ainsi être « champion du nationalisme». « Le marketing de cette initiative requiert une éthique politique» d’autant, a-t-il indiqué qu’elle «est loin d’être le propre d’un seul parti politique». Osmani accuse carrément le mouvement El-Bina de «détournement». Bengrina chef d’un petit parti islamiste sans grande assise, issu du MSP, avait pour objectif d’en faire un «réservoir» de voix en perspective de l’élection présidentielle programmée dans un premier temps pour décembre 2024.  Il avait même manœuvré au sein de son parti en annonçant qu’il se retirait de la direction d’El Bina pour bien «préparer» son coup. L’engouement du début, pour cette initiative, lancée dans une conjoncture régionale et internationale difficile, lui a donné des ailes. Il commençait alors à faire des « tournées» pour haranguer les foules, avec comme seul leitmotiv ou argument, l’unité nationale, un «slogan» porteur. Au fil du temps et des changements de stratégies des partenaires politique de conjoncture, Abdelkader Bengrina s’est rendu compte de l’inutilité de sa démarche d’autant que  plusieurs autres partis et pas des moindres, allaient en gros sur le même terrain et le président de la République n’a  entretemps pas écarté la possibilité d’un second mandat comme la constitution le lui permet.  Echaudé, l’ancien ministre, ira même jusqu’à évoquer «un report », de la présidentielle initialement prévue le 12 décembre 2024 qui a ajouté de l’eau au moulin des ennemis de la nation. «Nous devons nous préparer pour les prochaines échéances électorales, notamment les élections présidentielles, si toutefois bien sur, elles ne reportées pour des raisons qui, éventuellement, nécessitent son report», avait-il dit. «Les élections auront lieu en temps tel que prévu par la Constitution et ce, par respect pour la Constitution et pour le peuple algérien seul détenteur de la souveraineté». Telle est la «gifle» qu’il a reçue par le biais de l’agence APS. Mieux, le président Tebboune, pour des raisons « purement techniques» a dû même avancer l’élection au 7 septembre, soit trois mois avant la date prévue et convoquera le corps électoral dans moins de trois semaines, le 8 juin prochain. Abdelkader Bengrina tournera alors casaque et parle désormais d’un candidat du «consensus», défend même le bilan du président Tebboune.  Avant-hier, il a évoqué la tenue du Conseil consultatif de son parti vendredi prochain pour trancher sur la position de son mouvement par rapport à la présidentielle. Le mouvement, dira-t-il, prendra «la bonne décision » pour désigner «l’homme du consensus qui dirigera l’Algérie, préservera sa sécurité et sa stabilité». De quel consensus parle Bengrina, avec quels partenaires politiques compte-t-il y parvenir ? Bengrina continue  de  gesticuler et tirer la couverture vers lui tout en se contredisant dans chacune de ses déclarations. Un exercice pour le moins, caractéristique des politiques qui ne dispose ni de militant ni de programme ou vrai projet politique.

A.I.

 

Continuer La Lecture

Actualité

Election présidentielle du 7 septembre : Louisa Hanoune entre en course Le Conseil national du Parti des Travailleurs (PT) a officiellement désigné la Secrétaire générale du parti, Mme Louisa Hanoune, comme candidate à l’élection présidentielle anticipée du 7 septembre prochain.

Publié

sur

L’ancien député et porte-parole du parti, Ramdane-Youssef Taazibt, a fait savoir hier que la candidature «présentée par le Comité central» puis «approuvée par les assemblées générales régionales», a été «confirmée» vendredi, «à l’unanimité » des membres du Conseil National. Cette nouvelle candidature de Mme Hanoune marque sa quatrième participation à une élection présidentielle. Sa désignation «à l’unanimité» est un «honneur, mais aussi une immense responsabilité au regard des défis qui se posent» a-t-elle commenté à l’issue de la réunion du Conseil National, (vendredi et samedi) à l’Institut national d’études et de recherches syndicales (INERS d’El Achour). La responsable du PT se montre aussi extrêmement déterminée à faire entendre la voix de son parti, précisant que sa campagne électorale sera, au minimum, une tribune pour «aider le peuple algérien à lever tous les obstacles à l’accomplissement de ses aspirations politiques légitimes». Un moyen, précise plus loin la chef du PT, de mettre en avant les objectifs des manifestations de 2019, qui ont «été déviés par la politique du fait accompli qui avait pris le pouvoir après la démission du président Bouteflika et jusqu’à la présidentielle de décembre 2019». La responsable annonce en ce sens que son programme vise à instaurer la possibilité d’une «activité politique libre sans limite ni exclusion». La seule voie à même de garantir une «vie digne dans toute son acceptation économique et sociale». Il s’agit ainsi pour le PT de «libérer l’Algérien de toute forme de pauvreté (…) Nous aurons le courage de provoquer la rupture avec toutes les politiques régressives, issues du système du parti unique». Dans cette logique, Mme  Hanoune affirme que sa campagne sera «offensive». La «participation du notre parti n’est pas tactique ou idéologique (…) mais elle a un caractère stratégique, notre campagne ne sera pas traditionnelle. Elle ne sera pas défensive mais au contraire offensive», a-t-elle insisté. La réunion du Conseil National, aurait en ce sens permi d’étudier et de valider les réponses à «la question des moyens financiers nécessaires». L’ensemble des cadres et militants sont donc «appelés à se mobiliser et à aller à la rencontre des électeurs». La réussite, explique la candidate, «nécessite la mobilisation pour renforcer le dialogue avec toutes les catégories sociales». Le PT a besoin «d’une dynamique au sein des couches travailleuses, étudiantes, populaires… pour renouveler les ressorts de la nation, la libérer de la peur». Par ailleurs, et à l’image de plusieurs autres responsables politiques, Louisa Hanoune a également affirmé hier que le contexte géopolitique mondial doit être pris en compte dans la manière de mener campagne. La prochaine élection, lance la responsable du PT, «sera marquée par un caractère inhabituel au regard du contexte mondial, continental et régional truffé de dangers». Une situation qui incite le PT à répondre «favorablement à l’invitation lancée aux partis par le Président de la République, pour une rencontre le 21 mai prochain», annonce la candidate. Toutefois, Mme Louisa Hanoune précise également que les autorités doivent aussi satisfaire plusieurs demandes afin de garantir un climat propice au débat d’idées, et notamment de «la libération totale des médias algériens». La candidate réclame par ailleurs des autorités la « levée de tous les obstacles à l’activité politique syndicale ou estudiantine libre (…) un climat propice au débat doit être garanti pour permettre au peuple algérien d’user de son libre arbitre».

 

Nadir K.

Continuer La Lecture
Annonce

Trending