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Conseil de sécurité : L’empreinte de l’Algérie Fidèle à son soutien aux causes justes, l’Algérie a joué un rôle prépondérant dans l’adoption par le Conseil de sécurité de la résolution appelant au cessez le feu dans la bande de Ghaza.

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L’Algérie récolte le fruit de ses efforts diplomatiques. Le Conseil de sécurité des Nations Unies a adopté, lundi une résolution dans laquelle il exige un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Ghaza, pendant le mois de Ramadan, la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages et souligne la nécessité urgente « d’élargir le flux » d’aide vers l’enclave palestinienne. Une résolution adoptée sur initiative de l’Algérie visant à instaurer un cessez-le-feu dans la bande de Ghaza. Un sujet d’une importance capitale pour la communauté internationale. Depuis le début de l’agression en octobre 2023 et, notamment sa prise de fonction en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité, en janvier, l’Algérie n’a cessé de dénoncer l’agression sioniste et d’appeler à mettre fin à l’injustice que subit le peuple palestinien. Prenant en charge la question palestinienne, l’Algérie a convoqué depuis janvier plusieurs réunions au Conseil de sécurité. En dépit de l’échec du Conseil de sécurité de l’ONU, suite au « Veto » américain, l’Algérie avait réaffirmé par la voix de son représentant permanent à l’ONU, Amar Bendjama, sa détermination de revenir pour exiger l’effusion du sang palestinien. Une détermination ayant contraint le Conseil de sécurité à assumer, finalement, ses responsabilités en adoptant, lundi, par un total de quatorze voix pour, la proposition algérienne.  A cet égard, Amar Bendjama a souligné le devoir du Conseil de sécurité de garantir l’application de ses résolutions. Une responsabilité cruciale pour assurer la paix et la sécurité dans la région, ainsi que pour répondre aux attentes de la communauté internationale.  D’autant que le prochain défi de l’Algérie est de faire en sorte que l’État de Palestine accède à la place qui lui revient en tant que membre à part entière et souverain de l’ONU. Ainsi, l’Algérie, fidèle à son soutien aux causes justes, comme celles de la Palestine et du Sahara occidental, a joué un rôle prépondérant dans l’adoption par le Conseil de sécurité de la résolution appelant au cessez le feu dans la bande de Ghaza. Un précédent dans l’action du Conseil de sécurité, illustrant l’habileté de la diplomatie algérienne et sa maîtrise des rouages du travail dans l’enceinte des Nations Unies. En effet, c’est la première fois que tous les membres élus présentent un projet au Conseil sur la question palestinienne. C’est également la première fois depuis le début de l’agression sioniste que le Conseil parvient à adopter une résolution exigeant un cessez-le-feu immédiat pour stopper le bain de sang à Gaza.

De ce fait, l’empreinte de l’Algérie dans cette résolution historique ne peut être que relevée. En tant que voix de la solidarité et de la justice pour les peuples opprimés, l’Algérie a une fois de plus démontré son engagement indéfectible envers la paix et la stabilité dans le monde.

Animant, hier, un point de presse, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, a renouvelé la position de l’Algérie vis-à-vis la question palestinienne. A cet égard, le chef de la diplomatie algérienne a assuré que la question palestinienne demeure en tête des priorités de l’Algérie et de sa diplomatie. « Nous avons milité pour criminaliser l’occupant et mettre un terme à la politique d’impunité et à le remettre à l’évidence de la légitimité internationale » a-t-il déclaré. « « Aujourd’hui il est important de faire primer la légitimité internationale pour relancer le processus de paix au Moyen-Orient et atteindre une solution permanente et définitive » a ajouté Ahmed Attaf, en assurant que l’Algérie opte toujours pour l’établissement d’un Etat palestinien indépendant sur les frontières de 1967 avec Al-Quds comme capitale. En faisant adoptée la résolution par le Conseil de sécurité, même si elle est non-contraignante, l’Algérie aura pesé de tout son poids. Un poids qui lui a permis d’influencer les débats et les décisions du Conseil de sécurité de l’ONU. Un poids diplomatique souligné, janvier dernier, par le think tank américain Washington Institutesignalé.

 

Badis B.  

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Une délégation parlementaire canadienne à Alger : Greg Fergus reçu par Abdelmadjid Tebboune En visite officielle de trois jours en Algérie, le président la Chambre des communes du Canada, Greg Fergus, à la tête d’une importante délégation, a été reçu, jeudi, par le Président Abdelmadjid Tebboune.

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L’audience qui s’est déroulée en présence du président de l’Assemblée populaire nationale, M. Brahim Boughali, et du Secrétaire général de la Présidence de la République, M. Abdallah Moundji, a été une occasion pour M. Fergus de souligner l’importance de renforcer les relations algéro-canadiennes. Dans une déclaration à la presse à l’issue de l’audience que lui a accordée le chef de l’Etat, le président de la Chambre des Communes du Canada a indiqué que sa visite en Algérie a été «fructueuse», soulignant que sa rencontre avec le président de la République a permis d’aborder «plusieurs questions qui préoccupent l’Algérie et le Canada, qui célèbrent le 60e anniversaire de l’établissement de leurs relations, faites d’amitié et d’échanges culturels et économiques». L’invité de l’Algérie n’a pas manqué de relever que «les échanges bilatéraux vont dans le sens de renforcer davantage les relations bilatérales». M. Fergus a indiqué avoir évoqué avec le président de la République le rôle de la communauté algérienne établie au Canada, de par sa «culture et sa créativité». Il a ajouté que sa visite en Algérie lui a permis de «rencontrer des responsables politiques, des hommes d’affaires, des universitaires, des chercheurs académiques et des représentants de la société civile qui œuvrent ensemble pour l’édification et le bien-être de l’Algérie». M. Fergus a également exprimé sa «profonde émotion» lorsqu’il s’est rendu, la matinée, au sanctuaire du Martyr où il a déposé une gerbe de fleurs à la mémoire «des martyrs qui se sont sacrifiés pour l’indépendance de ce grand pays». Il y a lieu de préciser qu’au cours de son séjour en Algérie, la délégation parlementaire canadienne a eu des rencontres avec les présidents des deux chambres du Parlement, MM. Salah Goudjil et Brahim Boughali, ainsi qu’avec le ministre des affaires étrangères, Ahmed Attad. Avec le président de l’APN, Brahim Boughali, les deux parties ont examiné les moyens de renforcer la coopération entre les deux pays, notamment dans le domaine parlementaire, à travers la consolidation des canaux de communication. Les échanges avec le ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf ont permis d’examiner les voies et les moyens de promouvoir les relations d’amitié et de coopération entre les deux pays, notamment à travers la relance de différents mécanismes offerts par la diplomatie parlementaire. Les deux parties ont échangé également « les vues et les analyses sur les développements de la situation politique, sécuritaire et économique dans la région sahélo-saharienne», et «évoqué la possibilité de concrétiser des projets conjoints dans le cadre de la coopération tripartite, au service des objectifs du développement durable dans cet espace».

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Visite du Président en France : Ça se précise  Maintes fois reportée pour plusieurs motifs, la visite prochaine du président Tebboune en France est «confirmée» .

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Affirmant qu’«il n’y a aucun problème dans les relations algéro-françaises», le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, a évoqué jeudi lors d’une rencontre avec les représentants de la presse nationale «les prochaines échéances» entre l’Algérie et la France. Parmi ces dernières qu’il n’a cependant pas citée, figure en première position la visite que devrait effectuer le chef de l’Etat en France, annoncée à l’occasion d’un entretien téléphonique entre Tebboune et Macron pour septembre ou octobre prochains. Attaf a même précisé qu’«une rencontre est prévue bientôt avec son homologue français en prévision des prochaines échéances bilatérales». Nos confrères d’El Khabar avaient rapporté pour leur part que le ministre des AE français devait se rendre en Algérie le 21 avril en cours mais sa visite a été reportée en raison de la tenue du Sommet tripartite Algerie-Tunisie-Libye. Ce qui laisse donc entendre que les deux parties sont en train de peaufiner les préparatifs de la visite et ficeler les dossiers qui seront à l’occasion, sur la table des discussions entre les deux président Tebboune et Macron. D’autant comme l’avait précisé Attaf lui-même, en décembre dernier, à Al Jazeera qu’il y avait 5 dossiers à régler dont celui de la mémoire. Soulignant que la visite fait «toujours l’objet de préparatifs», il avait déclaré : «En toute sincérité, les conditions de cette visite ne sont pas idoines». Il semblerait ainsi que les dossiers évoqués par Attaf sont réglés. Dans le communiqué de l’Élysée de mars dernier annonçant la visite de Tebboune, il est noté que «les deux présidents ont évoqué l’approfondissement du partenariat renouvelé entre la France et l’Algérie dans la suite de la déclaration d’Alger» qui doit être noué «sur le plan économique, énergétique, agricole, éducatif et culturel, ainsi qu’en matière de mobilités et d’échanges humains». «S’agissant des questions mémorielles, ils se sont félicités des récentes avancées de la commission mixte franco-algérienne d’historiens présidée par les professeurs Mohamed Lahcen Zeghidi et Benjamin Stora, qui se réunira de nouveau en avril», a ajouté l’Elysée. Les deux parties semblent avoir aplani les «nombreux» différends ayant abouti à une crise diplomatique. Ils ont tourné la page et se braquent désormais vers le futur. Il ne restera pour ainsi dire qu’à trouver une date pour la visite à «caler» dans le calendrier chargé des deux chefs d’Etat qu’attendent des «échéances» aussi importantes en interne.

«Sommet de Tunis : inédit»

Dans sa rencontre avec la presse, Attaf est également revenu longuement sur la réunion consultative entre les dirigeants de l’Algérie, de la Tunisie et de la Libye, qu’il a qualifiée de «réussite». Il a affirmé à ce propos que la réunion «n’est dirigée contre aucune partie», assurant que l’Union du Maghreb arabe demeurait «un projet et un objectif historique» et que la porte des consultations restait «ouverte à tous si l’intention et la volonté politiques sont réunies». Et de préciser que le président de la République «a envisagé cette initiative depuis longtemps et l’a évoquée avec les dirigeants des pays du Maghreb arabe et leurs ministres des Affaires étrangères lors de leurs différentes visites dans notre pays». Ahmed Attad a fait remarquer que «l’Afrique du Nord et le Maghreb arabe sont pratiquement la seule région au monde dépourvue d’un mécanisme de consultation régulière et périodique entre les pays de cet espace». C’est pourquoi «le président de la République a toujours insisté sur la création d’un mécanisme pour combler ce vide et faire entendre la voix de la région dans tous les fora internationaux et régionaux», a-t-il expliqué. La région du Maghreb arabe «compte des dossiers qui font l’actualité internationale, comme le dossier libyen et celui de la région sahélo-saharienne», a-t-il dit, regrettant que «tous les pays s’immiscent dans ces dossiers, sauf ceux de la région, qui sont pourtant les premiers concernés». «L’Algérie, en sa qualité de membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies, doit connaître les points de vue des frères sur plusieurs dossiers à l’ordre du jour du Conseil de sécurité, notamment ceux en lien direct avec les pays du Maghreb arabe», a soutenu le ministre, soulignant que «la coordination avec les pays frères dans la région est prioritaire, l’Algérie les considérant comme les enfants d’une même famille». M. Attaf a affirmé, par là même, que la réunion avait débouché sur «des résultats positifs, notamment dans le volet politique». Et d’ajouter: «le Sommet de Tunis est inédit, en ce sens que les dirigeants des trois pays frères ont eu des discussions cordiales, ouvertes et franches, comme le montre le Communiqué final, qui a insisté sur quatre principaux dossiers impactant la vie des citoyens de ces pays». «Il s’agit là des priorités de l’action commune entre les trois pays en prélude au prochain sommet prévu à Tripoli dans trois mois», a-t-il poursuivi. Concernant la situation au Sahel, le ministre a affirmé que l’Algérie «ne reste pas les bras croisés face à ce qui se passe dans cette région». Elle «fait son devoir et assume pleinement ses responsabilités pour garantir la paix et la sécurité dans la région», a-t-il dit.

A. I.

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Election présidentielle : Sawt Echaab et El Binaa prêts  La scène politique s'apprête à des moments décisifs avec la confirmation de la participation de plusieurs partis aux prochaines élections présidentielles, marquant ainsi un engagement significatif dans le processus démocratique du pays.

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  Le parti Sawt Echaab a annoncé, jeudi, sa participation aux élections présidentielles qui se tiendront le 7 septembre prochain. Ainsi, le président du parti, Lamine Osmani a été chargé de poursuivre les consultations nécessaires en vue de parvenir à un accord définitif sur le mode de participation lors du prochain Conseil National Central. Lors d’une réunion tenue pour discuter des orientations stratégiques du parti dans le contexte politique actuel, le Bureau Politique de Sawt Echaab a engagé des débats approfondis et a pris des décisions responsables. «Ces échanges ont abouti à des recommandations cruciales pour l’avenir du parti et de la nation». La formation a exprimé sa volonté ferme de contribuer activement à l’édification d’une société juste, démocratique et prospère. Elle a mis en lumière son engagement envers les principes démocratiques, les causes justes et le développement socio-économique de la nation. «Malgré des opinions divergentes parmi les membres du Bureau Politique quant aux modalités de participation, un consensus a été atteint sur l’importance de cette démarche pour consolider les fondements démocratiques du pays», souligne la même source. Par ailleurs, Sawt Echaab a lancé un appel aux peuples du monde entier pour qu’ils soutiennent les causes justes, en particulier la question palestinienne, et pour qu’ils exercent une pression politique et légale afin de promouvoir la justice et le respect du droit international. La réunion a également été l’occasion de saluer les efforts de la diplomatie algérienne en faveur de la reconnaissance pleine et entière de l’État de Palestine au sein des Nations unies. En outre, le parti a exprimé son plein soutien à toutes les initiatives visant à promouvoir le développement économique et politique dans la région, telles que la récente réunion tripartite des chefs d’État de l’Algérie, de la Tunisie et de la Libye, tenue à Tunis. Cette initiative a été saluée comme un pas important vers la consolidation de la coopération régionale et vers le bien-être des peuples de la région. Enfin, la formation politique a souligné l’importance de l’accord stratégique conclu entre l’Algérie et le Qatar concernant le projet d’élevage de bovins et la production de lait en poudre. Ce partenariat a été présenté comme ayant le potentiel de contribuer significativement à la sécurité alimentaire de l’Algérie.

El Binaa s’implique 

Le Président du Mouvement El Binaa, Abdelkader Bengrina, a souligné, quant à lui, la préparation complète du mouvement en vue de son implication dans les prochaines élections présidentielles, s’appuyant sur des données politiques solides. Sa déclaration est intervenue lors d’une réunion stratégique de l’instance nationale des élections, où les membres du mouvement ont examiné en profondeur les récents indicateurs du parti, préparant ainsi le terrain pour le scrutin à venir. Dans un communiqué, le Mouvement a insisté sur une approche de transparence et d’ouverture durant les discussions, soulignant l’importance d’une communication claire et directe avec l’opinion publique, à la fois au niveau local et national. Le mouvement s’engage à maintenir une communication franche et honnête avec ses électeurs, évitant tout langage ambigu et toute politisation opportuniste. La réunion a également marqué le début des ateliers centraux des comités et des directions de l’Instance Nationale des Élections présidentielles, visant à renforcer la consultation au sein des institutions du mouvement en vue de parvenir à une décision finale sur sa participation à l’échéance présidentielle nationale. La convocation du corps électoral par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, le 8 juin prochain marquera le début officiel de la période électorale. Les candidats pourront ensuite retirer les formulaires de candidature auprès de l’Autorité Nationale indépendante des Élections, qui supervisera l’ensemble du processus électoral, de l’inscription des électeurs à la proclamation des résultats.

Assia M. 

 

 

 

 

 

 

 

 

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