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Troisième et dernier jour du BEM : Fin de «l’épreuve» pour les parents Édition record de par le nombre de plus de 800 000 candidats inscrits, le «BEM 2023» a pris fin hier avec les examens de langue française et des sciences naturelles, mais aussi de langue amazighe pour les «élèves concernés».

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Ces trois jours d’épreuve, qui marquent la fin d’une année jugée «globalement satisfaisante» par les tous les parents d’élèves interrogés aux abords des centres d’examen, confirment également l’implication grandissante de ces derniers dans le suivi des études de leurs enfants. En effet, il n’a pas été rare de croiser des parents, presque tout aussi stressés que les candidats, accompagner puis attendre leurs enfants tout au long de la journée. Une situation souvent compréhensible, qui peut également être une source de stress pour les collégiens. En ce sens, une élève questionnée hier matin à Kouba, près du collège des Frères Abdeslami, explique à propos de son ressenti à l’issue des derniers examens de la matinée : «j’espère que j’ai bien répondu que j’aurais le BEM. Je ne veux pas décevoir mes parents». Sa mère nous précise en substance l’avoir accompagnée «pour presque chaque examen (…) c’est une période difficile pour les élèves et pour les parents, je préfère m’assurer qu’elle arrive au centre d’examen à l’heure, puis qu’elle rentre à la maison dans les meilleures conditions». Démarche à la fois compréhensible, d’autant que les collégiens sont parfois inscrits dans des centres d’examen situés loin de leurs domiciles ; l’implication «constantes» des parents peut cependant être une source de stress, nuisible aux élèves ; en ce sens, le président de l’Union national des parents d’élèves, M. Hamid Saadi, nous avait précisé, à propos du Bac mais aussi du BEM « … Il n’est pas normal que les élèves soient assaillis de questions quant à leurs préparations. Ils sont responsables, ils savent qu’ils ont un examen important. Nous devons collectivement veiller à ne pas les stresser, et au contraire leur donner les moyens de se préparer». Equilibre, certainement difficile à atteindre, notre interlocutrice nous expliquait également hier matin à propos de «l’encadrement» des études de sa fille : «le but est qu’elle obtienne les meilleures notes» à chaque cycle scolaire, ajoutant plus loin, que cela est «nécessaire pour aller vers la filière de son choix». Période d’examens qui cause en ce sens une forte «pression» aux parents, la situation semble similaire tout au long de l’année concernant la question de la nécessité – ou non – de l’inscription des collégiens et lycéens aux cours de soutien. Un père de famille nous précisait mardi dernier qu’il se sent «dans l’obligation» de payer des cours supplémentaires, mettant notamment en avant l’aspect psychologique : «presque tous ses camarades prennent des cours. Il pourrait se sentir moins préparé pour les examens s’il n’en faisait pas». Notre interlocuteur ajoutant plus loin : «l’éducation a changé, nous sommes obligés d’ajouter des cours de soutien (…) ces cours qui sont donné, à 1000 dinars à chaque fois, et ils sont peut-être inutiles, mais on se sent contraint de le faire». Par ailleurs, concernant le déroulement des deux examens d’hier matin, de français de science naturelle, il est à noter que les élèves interrogés en fin de matinée nous ont unanimement précisé que «les sujets était très facile» particulièrement celui de langue française. L’ensemble des sujets du BEM 2023 sont en ce sens apparus comme relativement abordables» à l’exception notable de l’examen de mathématique proposé mardi dernier, qui a pour rappel suscité les critiques des élèves le jugeant «difficile». La prochaine étape, pour le secteur de l’éducation est maintenant d’assurer les corrections des feuilles d’examen, l’annonce des résultats du BEM est prévue avant le fin du mois selon les dernières déclarations du ministre de l’Education nationale, Abdelhakim Belaabed, qui avait précisé lundi : «les résultats du BEM seront annoncés vers le 25 juin courant». Quant au Baccalauréat 2023, pour lequel 790 515 lycéens et candidats libres sont inscrits, il est programmé du 11 au 15 juin.

Nadir.K

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Projet de production laitière Baladna : Signature de l’accord, aujourd’hui, à Alger Lors d’une entrevue accordée aux représentants de la presse nationale, diffusée samedi 30 mars 2024, le président de la République Abdelmadjid Tebboune a fait état d’un accord prochain avec un « partenaire arabe respecté » dans le cadre d’un projet de 100.000 têtes de bétail, ce qui permettra la production de poudre de lait pour la première fois en Algérie, dans la wilaya d’Adrar, soulignant que « l’avenir appartient à l’agriculture saharienne » en Algérie.

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Il s’agit du mégaprojet qatari « Baladna » de production de lait. Ce mégaprojet devrait franchir, ce mercredi, une nouvelle étape avec la signature officielle de l’accord-cadre entre le gouvernement algérien et la société qatarie Baladna pour la mise en place du projet de production de lait en poudre. La cérémonie de signature aura lieu aujourd’hui présence des ministres algériens de l’Agriculture Youcef Chorfa, des Finances Abdelaziz Faid et de l’ambassadeur du Qatar en Algérie, Abdel Azizi Ali Al-Nama, selon la même source.

Ce projet est le fruit d’une série d’accords de partenariat que les dirigeants des deux pays ont tenu à relancer lors de la visite du président de la République Abdelmadjid Tebboune à Doha en juillet2023r. Le Président Tebboune avait déjà annoncé ce projet lors de sa rencontre régulière avec les représentants des médias nationaux, en précisant qu’il sera situé dans la wilaya d’Adrar et vise à produire pour la première fois en Algérie 200.000 tonnes de lait en poudre par an. La superficie de cette ferme est de 100.000 hectares, selon le site Doha News

 

Création d’élevages de vaches laitières

 

Le plan de partenariat entre l’Algérie et la société qatarie, dans le cadre de ce projet, prévoit, à moyen terme, l’installation et le développement d’une ferme laitière pouvant accueillir 20.000 têtes de vaches à ses débuts en vue de produire 300 millions de litres de lait par an, ainsi que le développement d’une exploitation agricole de 113.000 hectares, outre des usines de transformation du lait en divers produits tels que le fromage et le lait, et la production de viande rouge par l’élevage et l’engraissement de veaux.

Reconnue comme principal acteur dans le domaine de la production laitière au Qatar, Baladna est cotée en bourse depuis 2019 et a étendu sa marque tant localement que mondialement et abrite l’une des plus grandes fermes d’élevage de bovins de la région, s’étendant sur une superficie de 2,6 millions de mètres carrés.. Elle est la plus grande entreprise du Qatar dans le domaine de la production laitière, qui a émergé sur le marché mondial après la crise du CCG (Conseil de coopération du Golfe) de 2017, qui a modifié les objectifs de production du pays du Golfe.

 

Extension du projet à d’autres wilayas

 

Ce projet s’inscrit dans le cadre des efforts déployés par l’Algérie pour stimuler le secteur laitier et atteindre l’autosuffisance. Le pays doit en effet augmenter sa production de lait pour répondre à la demande intérieure croissante, et ce projet constitue une étape importante dans la réalisation de cet objectif.

Selon des données antérieures de l’Office national interprofessionnel de lait, l’Algérie a besoin de deux millions de têtes de vaches laitières pour atteindre une production de plus de 4,2 milliards de litres de lait frais par an, alors que la production actuelle est estimée à 2,5 milliards de litres par an, avec de vastes superficies d’au moins 200 000 hectares allouées à la culture et à la production de fourrage.

Des représentants de Baladna, la principale société laitière du Qatar, avaient déjà visité plusieurs fermes modèles dans les wilayas du sud de l’Algérie afin de sélectionner le site du projet, notamment dans les wilayas de Djelfa, Timimoun, Adrar et El Oued.

 

Mise en exploitation en 2025

« Le projet devrait démarrer au début de l’année prochaine, si les études techniques réalisées par l’équipe d’experts sont conformes », avait déclaré l’Association pour la protection des consommateurs.

La société qatarie vise à fournir du fourrage et des vaches pour développer l’activité de sa société mère au Qatar et exporter du lait vers des destinations internationales.

 

Badis B.

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Algérie-Qatar : C’est du solide! Alger et Doha semblent aller vers une multiplication des partenariats dans différents domaines.

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Le Gouvernement algérien et la société qatarie Baldana, procèderont, ce mercredi, à la signature officielle de l’accord-cadre pour la mise en place du projet de production de lait en poudre. Inscrit dans le cadre du partenariat agroindustriel entre les deux pays, ce mégaprojet vient donner une nouvelle dimension au partenariat bilatéral. La volonté de part et d’autre de promouvoir la coopération bilatérale aussi bien sur des questions politiques d’intérêt commun que sur des dossiers économiques n’est plus à démontrer. Les rencontres bilatérales, les contacts et les concertations entre le président de la République Abdelmadjid Tebboune et l’émir du Qatar, Cheikh Tamim bin Hamad Al Thani, ont significativement contribué au développement de ces relations.

Ainsi, la mise en exploitation, en 2025, du projet de production laitière de Baladna sera une véritable bouffée d’oxygène pour la wilaya d’Adrar, en quête de projets structurants. C’est dire l’envergure de l’investissement.

Un projet qui vient confirmer les propos du président de la République Abdelmadjid Tebboune qui avait exprimé, en juillet dernier, le «souci permanent de l’Algérie d’attirer les investissements de pays frères et amis, dont des pays arabes comme le Qatar ou l’Arabie saoudite». Un projet qui conforterait le Qatar dans sa position d’un des plus importants investisseurs arabes en Algérie. Dans un entretien accordé à la chaîne Al Jazeera et diffusé sur la plateforme qatarie Atheer, décembre 2023, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, a relevé que « les relations les plus réussies sont celles dont on parle le moins ». Et d’ajouter que parmi ces relations, celles qu’entretiennent Alger et Doha que le ministre a qualifiées « des plus réussies », compte tenu du volume des investissements et des échanges entre les deux pays. « Les gens parlent des relations entre l’Algérie et l’Espagne et des relations algéro-françaises…, mais les investissements qataris hors hydrocarbures en Algérie équivalent, voire dépassent les investissements des pays européens réunis », a-t-il insisté. Les investissements qataris en Algérie représentent 74% de tous les investissements arabes, selon des estimations récentes. Ces investissements incluent notamment le projet Algerian Qatari Steel (AQS) dans la zone industrielle de Bellara, à Jijel. C’est dire que les relations algéro-qataries sont dans une phase prometteuse, le consensus politique entre les deux pays ayant contribué à la relance d’importants projets d’investissement qataris en Algérie. En effet, la coopération algéro-qatarie a connu ces dernières années un bond qualitatif, notamment avec le lancement de la réalisation de l’hôpital algéro-qatari-allemand, d’une capacité de 400 lits, qui sera construit à Sidi Abdallah, à l’ouest de la capitale, et dont la première pierre a été posée par le Président de Tebboune, en compagnie de l’émir du Qatar, Cheikh Tamim bin Hamad Al Thani. Un investissement qui vient allongé la longue liste des projets qataris en Algérie ayant débuté avec la mise en place du complexe baptisé Algerian Qatar Steel (AQS), sis à Bellara (Jijel) et considéré comme le fruit d’un partenariat fructueux, qui se chiffre à 2 milliards de dollars. Entretenant de bonnes relations, Alger et Doha ont toujours examiné les moyens de renforcement de la coopération et de développement des relations économiques bilatérales. Les deux pays ont toujours exprimé leur volonté de hisser les relations économiques et commerciales au niveau des relations politiques qui les unissent. Il faut reconnaitre que les bonnes intentions, en matière d’investissements qataris, en Algérie n’ont jamais été démenties, ni par Alger, ni par Doha. Bien au contraire, la majorité des promesses ont été tenues. Dans le domaine des télécommunications, l’opérateur de la téléphonie mobile Ooredoo, installé en Algérie depuis 2004 et classé en troisième place sur le marché algérien.

La consistance du volume des investissements qataris en Algérie dans différents domaines, notamment l’agriculture et l’agroalimentaire n’est plus à démontrer, au même titre que la politique de neutralité diplomatique de l’Algérie à l’égard des pays du Golfe dans le cadre du conflit opposant l’Arabie saoudite et ses alliés au Qatar.

Diplomatiquement, les deux pays partagent des points de vue similaires sur un certain nombre de questions, notamment la Palestine, le Qatar et l’Algérie, refusant de normaliser avec l’entité sioniste et condamnant ses crimes contre les Palestiniens. En somme, le pragmatisme économique l’emporte sur les considérations de politique étrangère, notamment les « révolutions » arabes. Il y a lieu de relever à ce propos, que le statut de puissance régionale de l’Algérie, lui confère un positionnement économique idéal, et elle a toutes les chances de devenir une destination de choix pour les capitaux arabes. D’autant que l’Algérie, dotée d’avantages comparatifs sur plusieurs plans, constitue un pôle attractif pour les investisseurs arabes, avec des projets importants réalisés dans plusieurs secteurs et des intentions d’investissement croissantes.

Badis B.

 

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Sommet de Tunis : La classe politique optimiste La réunion trilatérale entre l'Algérie, la Libye et la Tunisie a suscité des réactions «enthousiastes » et des «espoirs» chez nombre de partis politiques qui soulignent l'importance de cette initiative «historique».

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Le député du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Ahmed Sadouk, dans une déclaration à Crésus souligne que cette nouvelle alliance ne remplace pas l’Union du Maghreb arabe (UMA), mais représente plutôt une forme de coordination et de coopération entre les pays voisins «confrontés à des défis similaires en matière de sécurité et d’économie ». Il a salué cette initiative et a exprimé le souhait que «la Mauritanie se joigne également à ce processus, étant donné qu’elle est concernée par les mêmes défis». Cependant, le député qui a insisté sur le rôle «essentiel» de l’Algérie «dans la coordination régionale», a souligné, allusion au Maroc, que la normalisation des relations avec l’entité sioniste représente un obstacle majeur à une intégration plus profonde. Il a qualifié cette décision de «honteuse» qui devait être rectifiée.  Pour lui, la coopération entre les pays de l’UMA est essentielle pour faire face aux ingérences étrangères et aux menaces sécuritaires. Il a plaidé en faveur d’une «évolution des réunions consultatives vers une vision partagée»  tout en relevant « les problèmes persistants  et les tensions» entre l’Algérie et le Maroc concernant le Sahara occidental. Le Front de Libération Nationale (FLN) exprime quant à lui, «sa profonde satisfaction » à l’égard du Sommet de Tunis, estimant qu’il revêt «une importance capitale» pour la région du Maghreb et de l’Afrique du Nord, symbolisant «un engagement renouvelé envers la paix, la sécurité et le développement». Dans ce sens, le FLN salue le président Abdelmadjid Tebboune «pour son leadership dans la promotion de la paix, de la sécurité et du développement dans la région». Le vieux parti s’est en outre félicité de «la condamnation»   et «l’opposition» dans le communiqué conjoint, aux «interventions étrangères dans la région»  et l’expression d’une solidarité «inébranlable envers le peuple palestinien». Le Mouvement El Binaa  s’est, quant à lui, également félicité de cette initiative. En effet, précise le parti dans un communiqué, «ces efforts constructifs déployés par les dirigeants des trois pays frères témoignent d’une volonté commune de surmonter les tensions qui ont longtemps marqué la région du Maghreb». Le Mouvement souligne que l’ancien schéma de l’UMA a été entravé par l’immobilisme imposé par le Maroc, «et cela au détriment des aspirations légitimes des peuples maghrébins à la sécurité, à la prospérité et à la préservation de leur souveraineté, notamment le peuple sahraoui dans sa lutte pour récupérer ses terres spoliées». Le Parti de Bengrina, a dans ce sens salué «l’initiative stratégique» du président Tebboune visant à «raviver la coopération maghrébine commune » et souhaite qu’elle aboutisse à  «la création d’une nouvelle structure maghrébine forte».

Assia M.

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