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Signature des cahiers de charges et d’une convention : La Fiat algérienne pour 2023 Certes, il aura fallu quelques mois pour préparer ce dossier important de l'industrie automobile avant d'en arriver à un nouveau départ qui tient compte des erreurs du passé.

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La construction automobile made in Algeria vient de faire un bond qualitatif grâce à la signature hier du cahier des charges et d’une convention entre l’AAPI , l’Agence algérienne de promotion de l’investissement , et le groupe italien Stellantis.
Intégration progressive 
Le ministre de l’industrie, Ahmed Zaghdar, affichait donc avant-hier toute sa satisfaction tandis que le directeur général de l’AAPI, l’agence algérienne de promotion de l’investissement, Omar Rekkach et Boutahra Hakim, représentant du groupe italien Stellantis, apposaient leurs signatures sur les cahiers des charges en plus d’une convention de partenariat gagnant-gagnant.
« Cette convention vient couronner la promulgation du décret exécutif N 22-384 du 17 novembre 2022, fixant les conditions et les modalités d’exercice de l’activité de construction de véhicules » annoncent un communiqué commun des deux parties. Il faut savoir que ce décret s’est penché particulièrement sur les questions d’intégration économique afin de suciter à moyenne échéance une dynamique de création de startup, de PME -PMI, qui sauront développer un large réseau de sous-traitance en Algérie avec tous les dividendes que cela suppose en matière d’emploi. « A compter de l’obtention de l’agrément, un taux d’intégration, minimal, est exigé, à savoir : 10% au terme de la 2ème année, 20% au terme de la 3ème année et 30% au terme de la 5ème année, précise le document.Dans le cas de non atteinte des taux d’intégration prévus, il est accordé au constructeur un délai supplémentaire de douze (12) mois avec une réduction de 25% du programme pluriannuel d’approvisionnement, diminué de ses stocks importés restants, non assemblés » Par ailleurs, l’exigence du transfert technologique a été aussi une question sine qua non de la réglementation pour un partenariat sincère avec des pays amis comme l’Italie comme le rappelle la communication officielle : « Signé ce mardi au siège de l’AAPI, la convention est une étape majeure dans ce projet qui traduit les relations bilatérales privilégiées ainsi que la volonté des présidents des deux pays MM. Abdelmadjid Tebboune et Sergio Matarella ».
Les leçons du passé
En effet, cette nouvelle usine de la marque Fiat ambitionne de produire, de commercialiser  et d’exporter des véhicules selon le standard mondial. Les responsables du secteur ayant déclaré que « conformément au plan stratégique régional, le projet de la marque FIAT en Algérie repose sur trois piliers intégrés, à savoir le développement d’un réseau de fournisseurs performants, la contribution à la création de session de formations supérieures et professionnelles pour l’industrie automobile ». Les responsables annoncent d’ores et déjà une capacité de production initiale de l’usine sera de 60.000 véhicules/an à partir de la première année, et atteindra 90.000 véhicules/an. Alors que les premiers véhicules devraient sortir dès 2023.  Pour rappel, cette usine sera montée dans la wilaya d’Oran, sur une assiette d’une quarantaine d’hectares relevant de la commune de Tafraoui. Un nouveau pôle qui prévoit une extension d’une centaine d’hectares pour toutes les activités de sous-traitance dont nous parlions plus haut. A noter aussi que l’usine de montage automobile de marque française Renault sise à Oued Tlélat dans cette même wilaya d’Oran, devrait reprendre ses activités en actualisant son cahier des charges. Les pouvoirs publics avaient décidé de stopper la formule ditecpréférentielle d’importations des kits SKD/CKD pour l’assemblage des véhicules en raison d’un taux d’intégration insuffisant de ces pièces assemblées à l’étranger. Un dispositif qui dissimulait une certaine réticence au transfert technologique. L’industrie automobile algérienne corrige donc sa copie dans l’intérêt de l’économie nationale.
Nordine Mzala
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Sahara occidental : Le PP exige neutralité de l’Espagne Le Parti Populaire (PP) en Espagne présentera à la séance plénière du Congrès des députés une motion dans laquelle il sera demandé à nouveau à la Chambre de rétablir la position historique de neutralité de l'Espagne vis-à-vis du conflit au Sahara occidental.

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  C’est l’un des points spécifiques inclus dans la motion résultant de l’interrogatoire que le PP a soumis cette semaine au ministre des Affaires étrangères, et dans lequel il a discrédité la politique étrangère du gouvernement, a rapporté dimanche Europa Press, l’agence de presse privée espagnole. Le texte présenté par le PP comprend huit points qui seront très probablement votés séparément et non dans leur ensemble pour tenter d’attirer le plus grand soutien possible parmi les députés. Le parti souhaite que le Congrès encourage «le rétablissement de la position historique de neutralité active de l’Espagne concernant le conflit du Sahara occidental, rejetant et annulant ainsi la position unilatérale adoptée par le président du gouvernement en mars 2022». Le PP fait référence à une récente lettre du Premier ministre espagnol au roi du Maroc, et rappelle dans l’exposé des motifs que le changement de position «n’a pas été pris en compte soit par le Conseil des ministres, soit par le Congrès des députés».

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Ambassadeur du Portugal à Alger : M. Veloso reçu par le chef de lEtat  Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a reçu, hier à Alger, l'ambassadeur du Portugal, Luiz de Alburqueque Veloso, qui lui a rendu une visite d'adieu au terme de sa mission en Algérie, indique un communiqué de la Présidence de la République.

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L’audience s’est déroulée en présence du secrétaire général de la Présidence de la République, Abdallah Moundji.

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Transition énergétique au sommet de Davos : Ahmed Attaf plaide pour léquité Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ahmed Attaf a mis en avant, depuis Riyadh, les efforts et l'apport de l'Algérie en matière de sécurité énergétique sur les plans régional et international, soulignant le souci de l'Algérie de s'ériger en partenaire énergétique fiable dans sa région.

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  «Nous uvrons à ce que l’Algérie s’érige en partenaire fiable dans sa région, où elle dispose d’un large réseau de partenaires», a précisé M. Attaf lors d’une séance-débat sur «les dynamiques géopolitiques et la transition énergétique», tenue dans le cadre du Forum de Davos. Le ministre a, également, rappelé les résultats importants ayant couronné les travaux du Sommet d’Alger des pays exportateurs de gaz (GECF), tenu en mars dernier, lequel a attesté que «le gaz est un principal axe d’une transition énergétique équitable pour tous». Relevant le changement des facteurs géopolitiques qui contrôlent les marchés énergétiques depuis deux ans, le ministre a affirmé que «l’établissement par l’Algérie d’un vaste réseau de partenaires dans le domaine de l’énergie ne s’est pas fait au détriment de ses engagements en matière de réduction de l’impact environnemental». Concernant la transition énergétique dans le monde, le ministre des Affaires étrangères a souligné la nécessité pour le processus de transition énergétique, de se conformer aux normes de justice et d’équité en premier lieu, notamment vis-à-vis des pays émergents. M. Attaf a également évoqué les transformations que connait le secteur énergétique en Afrique, notamment avec l’émergence de nouveaux acteurs, mettant en avant à cet égard, l’importance des découvertes pétrolières et gazières majeures, enregistrées récemment au Niger, au Sénégal et en Mauritanie, susceptibles d’impulser «le développement dans ces pays». Cette nouvelle donne économique (découvertes) se veut un moyen «pour contribuer, de manière directe ou indirecte, à la lutte contre le terrorisme, le crime international et l’émigration clandestine au Sahel», a ajouté le ministre. Le programme de ce Forum intitulé: « Coopération internationale, Croissance et Energie pour le développement », porte sur l’examen des différentes questions et évolutions économiques mondiales dans l’objectif de promouvoir une coopération internationale multipartite pour élaborer des solutions communes face aux différents défis sécuritaires, de développement et environnementaux.

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